lundi 31 mars 2014

L'enfant aux yeux d'émeraude

Auteur : Jacques Saussey
Editions : Les Nouveaux Auteurs (3 avril 2014)
Nbre de pages : 415

Lu en Epreuves Non Corrigées

Présentation de l'éditeur :
Lorsque la pression extérieure devient trop forte pour lui, le cerveau d'un homme fragile peut imploser à tout moment...
David Courty vit une existence effacée entre sa femme Mira et sa fille Caroline, une adolescente taciturne. Un soir, une très violente dispute éclate entre eux. David s’enfuit, abandonnant le cadavre de Mira dans leur appartement. Des taches du sang de Caroline maculent la moquette de sa chambre. Son corps est introuvable.
Lancés à la poursuite du criminel, le capitaine Magne et le lieutenant Lisa Heslin tombent rapidement sur une énigme de taille : Il n’y a aucune trace de l’existence de David Courty avant l’âge de six ans…

Mon avis :
 
Lire du Jacques Saussey devient un passage obligé. Depuis que j'ai lu son premier roman "De sinistre mémoire", je n'ai pas pu m'arrêter de découvrir ce que cet auteur publiait l'année suivante. En bref, cela devient indispensable pour moi. Un besoin. Une envie forte. Une drogue !
 
Je sais avec certitude et sans aucune réserve que chaque livre sera un moment inoubliable. Avec "De sinistre mémoire", c'était intense par tout ce que j'apprenais du passé. Avec "Quatre Racines Blanches", j'ai voyagé au Québec, j'ai eu droit à de l'action, des courses-poursuites, des échanges de coups de feu... Pour moi, c'était LE roman policier de l'auteur à avoir absolument dans sa bibliothèque. Et puis, il y a eu "Colère Noire" et "Principes mortels", dans lequel l'auteur s'est laissé tenter par un roman noir tout simplement.
 
Si chaque livre, jusque là, m'avait emportée et plu à un point tel que j'ai fait l'éloge de ce talent incontestable auprès de ma famille, de mes amis proches ou facebookiens, j'avoue qu'avec "L'enfant aux yeux d'émeraude", Jacques Saussey m'a encore plus éprouvée. Je sors totalement scotchée, bluffée à l'extrême par ce qu'il a écrit dans cet ouvrage. Et là, je me dis : "mais jusqu'où va-t-il aller ?"
 
J'ai hésité à mettre la présentation de l'éditeur parce que je trouve qu'elle dévoile trop David Courty. J'ai reçu les épreuves de ce livre en janvier 2014 et après avoir lu la présentation de l'éditeur, j'avais hâte de le dévorer. Mais en même temps, vu que sa sortie n'était prévue qu'en avril, je me suis dit que ce serait bien de le programmer pour fin mars afin que le maximum de lecteurs puissent ne pas oublier ce titre là.
 
Donc, entre le moment où j'ai reçu le livre et où je l'ai lu, il s'est passé près de 3 mois. Trois mois durant lesquels j'ai lu, j'ai fait de belles découvertes et eu quelques désillusions aussi. Mais surtout, j'ai fait abstraction du résumé et de ce personnage qu'est David Courty. Alors autant dire que l'entrée dans l'univers de cet homme s'est fait sans que j'en sache quoi que ce soit et cela m'a plongée dans un univers effrayant.
 
Durant les cinquante premières pages, je me suis demandée ce qu'il se passait. David Courty travaille pour une mutuelle; il est représentant et doit vendre des contrats afin de voir son salaire gonflé par les primes. On le sent un peu paumé, perturbé sans savoir pourquoi et extrêmement violent... dans ses pensées, dans un premier temps.
 
La narration que l'auteur a décidé de faire ici va ouvrir la voie au lecteur aux pensées de David grâce à une narration en "je" lorsque les chapitres concerneront ce personnage et, en même temps, à voir l'ensemble de tout ce que cela implique avec un narrateur omniscient et l'enquête qui va découler des horreurs que nous allons vivre en direct.
 
Il me semble que c'est bien la première fois que Jacques Saussey mélange ce style de narration mais franchement ça marche tellement bien (même si c'est un peu perturbant au début) que je lui tire mon chapeau.
 
De ce fait, j'ai pu avoir des informations que Magne et Heslin (les enquêteurs) n'ont pas et si au début de ce roman, je me suis dit que Jacques Saussey me peignait un personnage complètement taré et violent à travers David Courty, petit à petit j'ai commencé à ressentir de l'empathie pour cet homme.
 
Et là, j'ai bien cru que j'allais moi-même perdre la raison. Comme arriver à ressentir le doute, l'envie de prendre soin d'un tel homme... Il est tellement incontrôlable, ce genre de fou asocial que l'on s'imagine si facilement et, le pire de tout, c'est qu'il passe à chaque fois entre les mailles du filet des forces de l'ordre.
 
Si au début, on est rebuté par ce qu'il se passe et si je n'étais pas sûre de pouvoir lire plusieurs chapitres à la suite (d'ailleurs durant près de 50 pages, je devais faire des pauses pour encaisser ce que je lisais), petit à petit j'ai appris à connaître David et surtout... son passé. Et là, impossible de lâcher l'affaire sans connaître le fin mot de l'histoire.
 
On voit l'horreur d'aujourd'hui. On suppose l'horreur d'hier. On rêve que tout s'arrête. Reprendre notre petite vie bien tranquille. Ne pas avoir connu David parce que tout ça n'est pas possible. C'est inimaginable voire pire : inhumain.
 
Et alors même que j'ai fini ce livre, que j'écris cette chronique, je me demande encore comment l'auteur a pu aller aussi loin; comment a-t-il pu écrire tout ça; comment ne pas vivre l'ensemble de ces meurtres à travers David; comment ne pas être lui et garder un brin de lucidité dans cet enfer ?
 
Si jusque là Jacques Saussey avait su me démontrer son talent, je dois bien dire qu'avec "L'enfant aux yeux d'émeraude", il est dans l'excellence même du genre et qu'il frôle même le thriller. La ligne est si ténue qu'il ne fallait pas grand'chose pour me faire rappeler ces premiers livres de Franck Thilliez que je lisais avec engouement et angoisse. Des livres avec lesquels je ne savais pas où j'allais et comment cela allait se terminer.
 
Et là, je le dis haut et fort, et j'espère vraiment vraiment vraiment vous donner envie de lire cet auteur si vous ne le connaissez pas, c'est du très grand art que nous propose Jacques Saussey. Son pari avec moi est gagné et je n'ai qu'à m'incliner.
 
C'est du très bon, de l'excellentissime Saussey que je ne regrette pas d'avoir enfin lu mais attention pour cet auteur talentueux car pour son prochain livre je mets la barre encore plus haut (gniark gniark, il faut que j'ai le dernier mot quand même...). 
 
 
Autre titres de l'auteur lus et chroniqués :
- Colère noire (2012)
 
Actualités de l'auteur :
¤ Quatre racines blanches est à paraître le 3 avril prochain aux Editions Livre de Poche. Ne manquez pas ce rendez-vous pour faire enfin connaissance avec cet auteur.
 
 
 
¤ Jacques Saussey nous délivre sur Livresque du Noir comment lui est venu l'idée d'écrire L'enfant aux yeux d'émeraude : ici.


C'est lundi... que lisez-vous ? (70)

Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière
 

 

Comme vous pouvez le constater, c'était une excellente semaine où j'ai fait des découvertes excellentissimes avec :
- Time Riders 7 : Les seigneurs des mers il m'a fallu un peu de temps pour me faire aux changements qui interviennent dans ce tome mais c'est toujours aussi bon de retrouver Liam, Sal, Maddy et Cie. Vivement le tome 8 dans lequel nous plongerons dans la période des mayas.
- Les royaumes invisibles T1 : La princesse maudite → un départ impressionnant avec le chapitre 1 et l'envie de poursuivre sans m'arrêter. Puis, une petite baisse de régime pour mieux repartir et ne plus lâcher ce bouquin jusqu'à la fin. J'ai d'ailleurs eu très envie de poursuivre et j'ai enchaîné avec la nouvelle se situant entre le tome 1 et le tome 2 : Le passage interdit, avec laquelle je me suis encore régalée. En bref, une très bonne découverte.
- L'enfant aux yeux d'émeraude (avis à venir dans la journée) → que vous dire à part que cette lecture m'a scotchée, mise dans un état épouvantable tellement la lecture et prenante, stressante et ô combien terrible. Un excellent ouvrage encore une fois. Jacques Saussey est un auteur qui me surprend de plus en plus et j'adore !
- Enclave (T1) → une lecture que je ne pensais pas faire tout de suite et finalement en le commençant j'ai eu envie de le poursuivre jusqu'à la fin. Il n'a pas fait un pli même si le début m'a fait fortement penser à une autre trilogie. Par la suite, cela s'arrange et malgré certains petits bémols, je sais que je vais rapidement enchaîner avec le tome 2 pour savoir ce que vont devenir Trèfle et Del.

Ce que je suis en train de lire

En l’an 1639, la France est aux prises avec les révoltes populaires, la famine et un clergé qui voit le mal partout. On brûle comme sorcières toutes les femmes qui ont le malheur de ne pas correspondre au dogme catholique. Dans le petit village d’Abelès, Anneline Dujardin, sa mère Catherine et sa fille Jeanne, guérisseuses comme toutes leurs ancêtres, coulent des jours paisibles jusqu’à ce que le nouveau curé lance l’Inquisition à leurs trousses. Dans un hameau voisin, l’armurier François Morin voit sa femme et sa fillette sauvagement assassinées par un gabeleur et ses hommes. Il exerce une vengeance terrible et se retrouve hors-la-loi. Unis dans le malheur, dépositaires d’un mystérieux grimoire qui remet en question la légitimité de Louis XIII, Anneline et François tenteront d’échapper à l’inquisiteur, au prévôt de justice, aux mousquetaires du roi et au cardinal de Richelieu. S’enclenche alors une frénétique chasse au trésor, dont l’issue déterminera le sort des deux trônes : celui du royaume de France et celui de saint Pierre.

Un livre que je déguste par petits bouts parce que la plume de Hervé Gagnon est toujours aussi magique et que je n'ai pas envie de le finir trop vite. J'adore les romans historiques et celui là ne fait pas exception, même si je n'en suis qu'au début.

Ce que je lirai ensuite


Voilà mes prochaines lectures, en espérant que je pourrai toutes les lire. C'est un peu utopique vu que Monsieur est en congés cette semaine et qu'en général, je lis beaucoup moins quand il est là...

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.

dimanche 30 mars 2014

Les royaumes invisibles : Le passage interdit (T1,5)

Auteur : Julie Kagawa
Editions : Harlequin (2011)
Collection : Darkiss
Nbre de pages : 59

Présentation de l'éditeur :
Meghan doit honorer la promesse qui lui a permis de sauver son frère, et retourner au Pays de Nulle Part sous l’escorte du prince Ash. Là, elle sera la captive de la Reine Mab, souveraine de la Cour d’Hiver. Mais tandis qu’elle et Ash s’enfoncent sur les terres du Grand Froid, un danger plus grand encore les guette et les traque…




Mon avis :

Après avoir terminé le premier tome de cette série, je n'avais pas envie de quitter l'univers et les personnages que j'ai tout simplement adorés. Du coup, avant de lire le tome 2, j'ai lu cette petite nouvelle qui m'a permis de vivre une nouvelle aventure aux côtés de Meghan, Ash et Grim (le chat).

Ce petit intermède se déroule entre le moment où Meghan quitte le monde des Hommes pour rejoindre celui de l'Hiver.

J'ai encore été enchantée de retrouver ceux qui m'avaient fait rêver dans le tome précédent.

Ici, rien ne change et j'ai bien ressenti le combat que Ash doit mener contre ses sentiments. Il est un prince de l'Hiver et il est très attiré par cette jeune princesse de l'Eté qu'est Meghan. Mais voilà, une relation amoureuse entre une princesse d'Eté et un prince de l'Hiver n'est pas possible. C'est la dure réalité.

Leur voyage vers la Cour de l'Hiver va être mis à rude épreuve puisque Le Mal est à leur trousse. Alors même qu'ils tentent de lui échapper par n'importe quel moyen, le Chasseur arrive toujours à les retrouver trop rapidement.

Qui est-il ? Pourquoi les poursuit-il ? Qui l'envoie ?

Autant de questions auxquels Meghan et Ash vont vouloir des réponses mais cela ne se fera pas sans risques, ni difficultés.

Encore très bien écrite et habilement menée, cette nouvelle permet de faire le pont entre la fin du tome 1 et le début du tome 2. De ce fait, il n'y a aucune coupure; le lecteur poursuit sa découverte pour son plus grand bonheur et la fin, forcément, donne envie d'enchaîner les tomes pour savoir ce qu'il va se passer.

Heureusement pour moi, La captive de l'Hiver est dans ma ePAL et va être lu sous peu, en compagnie de ma copinaute Bouchon des Bois.

 

samedi 29 mars 2014

Les royaumes invisibles : La princesse maudite (T1)

Auteur : Julie Kagawa
Editions : Harlequin
Collection : Darkiss (2011)
Nbre de pages : 302

Présentation de l'éditeur :
Ethan a disparu... A la veille de son seizième anniversaire, Meghan découvre qu'on a enlevé son petit frère. Dans le même temps, elle apprend qu'elle est une fille fée, la princesse maudite d'un royaume invisible dont il lui faut franchir la porte si elle veut retrouver Ethan. Prête à tout, Meghan accepte de passer de l'autre côté du miroir au risque de sa vie. Et, sitôt transportée dans la forêt magique, elle voit se dresser en travers de sa route le prince Ash, le plus dangereux des êtres dangereux qui peuplent les royaumes invisibles...




Mon avis :

Troisième lecture commune avec ma petite Bouchon des Bois et c'est encore une super découverte que j'ai faite. Ce livre traîne dans ma ePAL depuis des mois sans que j'arrive à me décider à le lire et vu que Bouchon l'avait aussi, nous avons décidé de franchir le cap de la lecture. Mon plus grand regret aujourd'hui est de ne pas l'avoir lu avant parce que j'en sors apaisée, pleine de belles images et le cœur débordant de ravissement tant pour l'histoire que pour les personnages.
 
1) L'histoire :
 
Je n'avais pas relu le résumé de l'auteur avant de commencer ce livre et j'ai bien fait car ma découverte a été totale. Je suis entrée dans un monde plein de magie, peuplé d'êtres fantastiques que j'ai hautement appréciés.
 
J'ai découvert deux mondes : celui des Seelie (la Cour d'Eté) et celui des Unseelie (le peuple de la Cour d'Hiver). Ces deux mondes sont gouvernés par des monarques puissants (Obéron et Titania pour les Seelie et Mab pour les Unseelie). Ces régents se font une guerre ouverte même si pendant une période donnée, ils abaissent les armes pour se réunir.
 
L'entrée en matière dans ce monde se fait à travers un personnage qui va devoir tout apprendre : Meghan Chase. Cette jeune adolescente, à l'aube de ses 16 ans, va se rendre compte que toute sa vie n'a été que mensonges mais elle va aussi comprendre pourquoi.
 
J'ai été émerveillée dès le début par un premier chapitre fracassant qui nous met de suite dans le bain. Un jeune garçon, Ethan, le demi-frère de Meghan, voit des êtres méchants dans son placard. Ah... le fameux méchant des contes de fée qui se terre dans ce fichu placard et qui fait peur à nos têtes blondes. Lorsque Meghan entre dans la chambre de son frère pour lui expliquer que tout n'est que le fruit de son imagination, elle va déjà douter de ce qu'elle dit parce qu'elle se rend compte qu'elle perçoit quelque chose d'anormal pour tout humain normalement constitué psychologiquement... Mouais... je dirai ça comme ça... mais j'avoue que par moment j'ai eu l'impression d'être à la place de Meghan et de croire réellement à tout ce qui se produisait.
 
Enfin, bref. L'histoire est somme toute assez facile voire même évidente : une jeune humaine... enfin on dira ça comme ça aussi... se retrouvant dans un monde fantastique afin de retrouver son frère qui a été enlevé...
 
Alors oui cela peut paraître simple voire même simpliste, un brin caricatural par moment et également trop prévisible MAIS j'ai adoré. Ce que certains lecteurs ont trouvé comme défauts, je les ai occultés comme... par magie. Même si à un moment donné je me suis sentie un peu frustrée parce que je trouvais les dialogues un peu simples, il n'empêche que les retournements de situation me relançaient dans cette narration où l'on ne s'ennuie jamais.
 
J'ai découvert un monde extraordinaire avec des êtres gentils, d'autres méchants, des royaumes étonnants et des souverains... qui méritent eux un peu plus de consistance peut-être. Mais l'ensemble est juste exquis et j'ai adoré m'y plonger, ne pas lâcher ce livre jusqu'à la toute fin qui m'a donné juste l'envie de poursuivre avec le tome suivant.
 
Rien que pour ça, je vous le recommande mais c'est sans compter sur les personnages.
 
2) Les personnages :
 
Il y en a un certain nombre mais les principaux sont les suivants :
 
¤ Meghan Chase : c'est l'héroïne de l'histoire, celle par qui tout arrive. Elle va fêter ses 16 ans et elle ne se doute pas un instant qu'elle n'est pas celle qu'elle croit être. C'est un personnage qui va devoir tout apprendre des mondes dans lesquels elle va se retrouver propulsée et son caractère va s'affirmer et se développer au fur et à mesure de ses aventures. C'est un personnage que j'ai trouvé un peu pénible au départ mais pour lequel j'ai fini par ressentir pas mal d'empathie et qu'il me tarde de retrouver. Elle est détentrice d'un pouvoir qu'elle apprend tout juste à maîtriser et je suis très très curieuse de voir ce qu'elle va devenir dans le tome suivant.
 
¤ Robin Goodfellow (Puck) : c'est le meilleur ami de Meghan qui n'a de cesse d'appeler cette dernière "princesse" ce qui horripile au maximum Meggie et je me suis attachée à lui dès le début. Même si par moment, je l'ai trouvé un peu gonflé et finalement peu sincère avec Meghan, vu comment tourne ce premier ouvrage, je me demande ce qu'il va devenir et comment tout cela va se poursuivre avec lui.
 
Viennent ensuite des êtres du monde de Faérie :
 
¤ Grimalkin : un chat qui n'aura de cesse de vouloir aider notre chère Meghan mais tout a un prix dans ce monde des fées. C'est un personnage que j'ai bien aimé même si je m'en suis méfiée dès sa première rencontre avec notre jeune "princesse".
 
¤ et enfin Ash : personnage important pour lequel je n'ai qu'une envie : le retrouver très très vite parce que... waouh... quel être énigmatique, que j'ai a-do-ré du début à la fin. Un personnage simple, pourtant, et certaines de ses réactions sont un peu prévisibles mais... voilà quoi... j'ai été scotchée à ce personnage parce que je me doutais, je savais qu'il n'était pas vraiment celui qu'il disait être. Sa rencontre avec Meghan est fracassante mais c'était un pur bonheur de les voir se défier et apprendre à se connaître. Miam miam ! J'en veux encore.
 
 
Et puis, il y a tous les autres qui vont et viennent. Qui entraînent Meghan dans des situations délicates ou qui l'aident. Des personnages intéressants qui font que la lecture est un véritable plaisir d'évasion.
 
 
Quant au style, il est facile, fluide et même un tantinet simple dans certains dialogues mais les descriptions des paysages, des personnages et de l'ambiance font que tout se mêle parfaitement et que je sors totalement éblouie, charmée par cette lecture.
 
En bref, une découverte géniale pour laquelle j'ai presque frôlé le coup de cœur tant tout m'a plu.
 
 
Mais allons voir ce qu'en a pensé Bouchon des Bois même si je sais que, durant sa lecture, elle adorait ce qu'elle découvrait elle aussi.

Quelques extraits :

"Le glamour se nourrit des rêves et de l'imaginaire des mortels. Les écrivains, les artistes, les petits garçons qui se prennent pour des chevaliers exercent tous une attraction irrésistible sur les fées. Pourquoi crois-tu que tant d'enfants ont des amis imaginaires ? Ton frère en avait un, d'ailleurs. Il s'appelait Floppy, me semble-t-il ; ce n'était pas son vrai nom, bien sûr. Dommage que le changelin ait réussi à le tuer."

"La Faérie appartient à toutes les fées (...) Elle est divisée en territoires, ou plus précisément en cours. la cour Seelie est le domaine du roi Oberon, tandis que la reine Mab règne sur les territoires Unseelie. En règle générale, il est interdit de blesser, de tuer ou de torturer les autres fées sans l'autorisation des souverains de sa cour. (...) Mais ici, nous sommes en territoire neutre, au pays des fées sauvages. N'importe quoi peut arriver. On peut croiser aussi bien une bande de satyres qui te feront danser jusqu'à épuisement puis te violeront chacun à leur tour, qu'une horde de loups qui nous dévoreront tous les deux. Quoi qu'il en soit, je pense que tu n'as pas envie de t'y attarder, n'est-ce pas ? "
 
 
 
 
 
 

jeudi 27 mars 2014

Time riders : Les seigneurs des mers (T7)

Auteur : Alex Scarrow
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 416

Présentation de l'éditeur :
Liam O'connor aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.
Mais à la dernière seconde, mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter.
Désormais, ils sont des Time Riders.
Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne modifient le passé... et ne détruisent le monde.

Piégés à Londres lors du grand incendie de 1666, Liam et Rashim échappent aux flammes en embarquant sur un navire pirate. Parviendront-ils à survivre assez longtemps parmi ces hommes sans pitié pour que Maddy et Sal puissent les sauver ?

Mon avis :

Septième tome des Time Riders et voilà que je l'ai déjà dévoré. Enfin dévoré est peut-être un peu fort parce que si jusque là j'avalais goulûment chaque tome, j'avoue qu'ici j'ai eu un peu de mal parce que l'auteur change la donne et il m'a fallu du temps pour accepter de ne plus voir les time riders comme j'en avais l'habitude.
 
Je ne dirai rien de plus pour ne pas spolier et mon avis sera donc assez court pour ne pas trop en dévoiler. Si vous voulez savoir ce qui change entre les tome 6 et 7, notamment, il vous faudra lire cette série.
 
Le peu que je peux dire c'est qu'ici, Liam, Sal et Maddy vont vivre une expérience différente de toutes celles qu'ils ont pu vivre jusque là et si globalement l'histoire est intéressante et que l'on se demande encore une fois s'ils vont en réchapper, il n'en demeure pas moins que dans ma petite tête cela avait du mal à accepter certaines choses.
 
Alors oui Alex Scarrow est un auteur que j'apprécie toujours autant (il me faut d'ailleurs lire L'effet domino qui traîne encore dans ma PAL) et je dois bien dire qu'il a su redonner un souffle à cette série, même si personnellement les voyages dans le temps pour remettre l'Histoire en ordre ne me dérangeait pas.
 
Mais avec ce qui arrive ici, on se rend compte que nos time riders prennent leur vie en main et qu'ils décident maintenant de vivre d'abord pour eux.
 
Jusqu'au bout, j'ai vraiment cru que le pire allait arriver et je voyais déjà poindre le tome 8 avec des personnages en moins ou en tout cas une possibilité de les retrouver d'une manière encore différente.
 
Le voyage au 17ème siècle m'a beaucoup plu et Liam accompagné de Rashim sont beaucoup plus mis en avant que Sal et Maddy.
 
Il n'empêche que l'ensemble est très bon, que les personnages s'étoffent alors que nous arrivons quasiment à la fin de cette série qui comporte en tout 9 tomes et que je me questionne sur ce qui va se passer dans l'ouvrage suivant, La prophétie maya. C'est, en plus, une période de l'Amérique qui me plaît énormément alors autant vous dire que je l'attends de pied ferme pour pouvoir retrouver ces jeunes gens et leur technologie d'un autre temps.
 
Merci aux Editions Nathan pour cette lecture qui m'a encore ravie même s'il m'a fallu m'adapter aux changements.
 


mardi 25 mars 2014

La dynamique des fluides

Auteur : Mathieu Tazo
Editions : Daphnis et Chloé (2014)
Nbre de pages : 291

Présentation de l'éditeur :
1989 : sur un vol United Airlines entre Honolulu et Auckland, neuf passagers sont brutalement happés dans la profondeur des cieux par l’ouverture accidentelle d’une porte à l’avant de l’appareil. Parmi eux, les parents des jumeaux Dimitri et Théodore Valdo. Elevés séparément pour apaiser les traumatismes de ce crash auquel ils ont miraculeusement survécu, les deux frères se retrouvent vingt-et-un an plus tard à Paris. Tandis que Théodore, génie reclus et bourré de tocs, consacre sa vie à résoudre le mystère de la mécanique des fluides, espérant ainsi comprendre les conditions de l’ouverture de la porte en plein vol, Dimitri, écrivain à la notoriété naissante et grand charmeur, parade dans des émissions de télévision pour y présenter son premier roman. Mais un soir de tempête, après une émission en direct où son passé douloureux est révélé sans son accord, Dimitri voit ses démons ressurgir et profite d’un accident de voiture aussi inattendu que mystérieux pour disparaître sans laisser de traces,. Théodore, livré à lui même, parviendra-t-il à sortir de sa réclusion pour venger son frère qu’il croit mort ? Dimitri arrivera-t-il a conserver l’anonymat pour répondre aux questions qu’il se pose depuis l’accident de 1989 ? Surtout, quelle part a joué la chaîne de télévision dans cet accident dont elle profite allègrement pour gagner de l’argent sur le dos de l’écrivain « tragiquement décédé » ? Menée par des personnages aussi rocambolesques qu’attachants, une enquête passionnante de Paris à Saint Pétersbourg, dans les univers fascinants de la télévision et des mathématique.

Mon avis :

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre vu que les Editions Daphnis et Chloé est une toute jeune maison d'éditions et qu'ajouté à ça, La dynamique des fluides est le premier roman de Mathieu Tazo. Vous le savez si vous me suivez, j'aime prendre des risques et me lancer dans des lectures connues de... personne. C'est ma façon à moi de vous faire découvrir des petites perles sur lesquelles on ne se serait pas lancé tout simplement parce qu'on n'en entend pas du tout parler.

Avec La dynamique des fluides, j'ai eu le bon feeling parce qu'à partir du moment où je l'ai commencé, il me fallait poursuivre jusqu'à la fin. Ce petit livre de moins de 300 pages se lit quasiment d'une traite et pour cause.

Nous suivons des jumeaux, Dimitri et Théodore, qui ont vécu un terrible drame dans leur enfance puisque leurs parents ont été aspirés hors de l'avion dans lequel ils étaient montés pour partir en vacances en Nouvelle-Zélande. De cet accident, les deux frères vont garder un traumatisme plus ou moins prononcé et lorsque l'un des jumeaux va disparaître à son tour, vingt ans plus tard, à la suite d'un accident de voiture, son frère va enfin se décider à "s'ouvrir au monde" pour mener son enquête.

Alors autant vous le dire d'emblée, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Il est simple, fluide et loin d'être aussi compliqué que ce à quoi je pouvais m'attendre. Parce que, je ne sais pas vous, mais quand j'ai lu le titre, j'ai un peu tremblé en me disant que si cela partait dans des explications trop mathématiques ou autres, j'allais être totalement perdue.

Eh bien non ! La dynamique des fluides est ce pour quoi Théodore vit depuis la disparition de ses parents. Pour lui, c'est une façon de survivre à cette perte. Essayer de comprendre pourquoi les portes de l'avion se sont ouvertes en plein vol, le privant de l'autorité parentale et de l'amour dont il avait besoin.

On se rend compte à quel point aussi ces deux frères sont différents dans leur façon d'accepter ou non cette tragédie. Alors que Théodore se renferme, on se dit que Dimitri arrive à mieux l'accepter. Et pourtant...

Au fil de cette narration, le lecteur va se rendre compte que finalement chaque frère souffre. Que l'élément déclencheur (l'accident de Dimitri et sa disparition) va faire revivre des situations insupportables.

La plume ne tourne pas, malgré tout, dans le larmoyant et le pathos. Loin de vous mettre les larmes aux yeux, il s'agira tout simplement de constater ce qu'il en est, de mieux analyser ce qui se passe pour l'un et l'autre pour arriver à régler définitivement ce malaise qui règne dans la fratrie.

C'est terriblement bien écrit, affreusement bien mené et j'ai adoré vivre ces quelques heures aux côtés de ces hommes qui souffraient l'un et l'autre sans vraiment partager ce mal.

Les non dits sont nombreux et la fin est un énorme soulagement même s'il ne règle pas tout non plus.

En bref, La dynamique des fluides est une découverte comme je les aime : émouvante, prenante et pleine de positivité, au final. Un roman que je conseille de lire tant il apporte beaucoup dans les rapports fraternels.

Un grand merci aux Editions Daphnis & Chloé pour cette découverte.


lundi 24 mars 2014

Insaisissable : Ne m'abandonne pas (T3)

Auteur : Tahereh Mafi
Editions : Michel Lafon (2014)
Nbre de pages : 396

Présentation de l'éditeur :
Je suis insaisissable. Je veux t’appartenir. Je ne te fais pas confiance. Je m’en remets à toi. La terre tremble. Mon cœur aussi. Je leur serai fatale. Je te suis vitale. Le monde se meurt. Je meurs sans toi. Le Point Oméga a été détruit. La rébellion est écrasée et Juliette ignore si ses amis, ou même Adam, l’homme qu’elle aime, ont survécu. Sa volonté de renverser la dictature du Rétablissement n’en est que renforcée. Elle est prête à tout pour y parvenir, jusqu’à faire appel à son ennemi de toujours : Warner, le séduisant commandant du secteur 45. Tout les oppose, mais ils ne peuvent agir l’un sans l’autre, la survie de leur monde agonisant en dépend. Lui seul peut enseigner à Juliette comment maîtriser ses immenses pouvoirs… mais il attend d’elle bien plus encore.

Mon avis :

Depuis le début, cette série est un coup de cœur à chaque lecture et la découverte du dernier tome était un soulagement (j'allais enfin savoir comment tout allait se terminer) et une tristesse énorme (je devais malheureusement quitter les personnages auxquels je m'étais énormément attachée).
 
Je dois vous confier que le début n'a pas été très simple vu qu'un an s'est passé entre la sortie des tomes 2 et 3 et que si je me rappelais de l'ensemble de l'ouvrage précédent, les détails me manquaient. Du coup, j'ai préféré relire les deux derniers chapitres du tome 2 avant de commencer ce tome 3 et j'ai bien fait parce que, petit à petit, tout s'est remis en place et j'ai pu, une dernière fois, me délecter de ce que je lisais ici.
 
On va donc retrouver Juliette dans la situation où elle se trouvait en fin de tome 2 et j'ai eu des tas de questions qui se sont bousculées. Je ne vous dirai pas lesquelles au risque de vous spolier mais les interrogations étaient bien là et c'est avec une délectation intense que j'ai passé un peu plus d'une journée aux côtés de Juliette, de Warner, d'Adam, de Kenji et des autres.
 
Pour certains lecteurs, Juliette paraîtra encore bien indécise dans ses choix, ses volontés à venir. Elle doute encore beaucoup et pourtant elle va énormément progresser dans ce dernier volet de la trilogie. Elle commence à sérieusement maîtriser son pouvoir mais des sentiments plus personnels la rongent encore. Adam ? Warner ? Lequel choisir ?
 
Si pendant la première moitié du livre nous errons dans ce questionnement, je n'ai cependant pas ressenti de longueur ou même d'ennui. Les doutes de Juliette sont parfaitement compréhensibles. J'étais moi-même en plein doute sur l'un et l'autre de ces garçons. Je me demandais lequel des deux était le plus honnête envers cette jeune fille.
 
Pourtant, cela ralentit considérablement le rythme et l'action de ce dernier tome qui, aurait-on pu penser, devrait être accentué sur le combat final et donc sur une préparation intensive tant sur le plan d'action que sur le plan psychologique. Ce qui n'est pas vraiment le cas ici.
 
Si j'ai vraiment adoré les scènes de doute et les échanges entre Warner et Juliette, ces moments où elle réalise ce qu'elle veut exactement et ce qui en découle par la suite (oh mama mia qu'est-ce que j'ai envie de relire ces passages là), je pense que l'auteur aurait aussi dû prolonger la deuxième partie de cet ouvrage parce que la scène finale arrive un peu trop brutalement.
 
Cela donne une impression de scène bâclée et trop facile même si ce n'est pas véritablement le cas.
 
Tahereh Mafi s'est tellement focalisée sur Juliette et ses états d'âme ou à tout le moins son choix amoureux qu'elle en a oublié l'essentiel : le renversement du Rétablissement dans des scènes plus construites et bourrées d'action.
 
C'est sûrement à cause ça que je ne ferai pas de ce dernier tome un coup de cœur d'autant qu'après avoir fini la scène finale, je me suis dit qu'il manquait quelque chose. Juliette est bien présente. Et elle n'est pas seule c'est sûr mais... où sont-ils passés, eux ? Que font-ils de leur côté ?
 
Ce n'est qu'un détail comparé à tout ce que j'ai encore vécu dans ce tome là mais c'est tellement ancré en moi, dans une perspective de fin parfaite, que je suis un peu dépitée.
 
Malgré tout, le style est toujours aussi fluide; les émotions dépeintes le sont magistralement; j'ai encore passé des moments où mon cœur battait la chamade, où je stressais pour Juliette quant à son choix, où je me suis dit que cela ne pouvait pas ne pas être lui.
 
Malgré des petits bémols, je vous le dis haut et fort pour ceux qui ne connaissent pas encore la trilogie Insaisissable :
- la fin ou en tout cas le choix de Juliette me conforte dans ce que moi j'aurais fait;
- la série est addictive et exceptionnelle dans tout ce qu'elle remue au fond des tripes;
- le style est magnifique et l'intrigue parfaitement maîtrisée du premier au dernier tome.
 
En bref, vous n'avez plus aucune raison de ne pas lire cette saga parce que vous passeriez à côté d'un petit diamant qu'il faut apprécier et chouchouter du début à la fin.
 
 


C'est lundi... que lisez-vous ? (69)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
Ce que j'ai lu la semaine dernière


 

Très bonne semaine puisque j'ai réussi à lire quatre titres et à en commencer un cinquième.
Mes avis sur :
- Clandestines de Zoë Ferraris
- Les foulards rouges (épisode 2) de Cécile Duquenne
 
La dynamique des fluides sera chroniqué d'ici demain. Je n'ai pas eu le temps de m'en occuper ce week-end et Ne m'abandonne pas arrive dans la journée.


Ce que je suis en train de lire

Piégés à Londres lors du grand incendie de 1666, Liam et Rashim
 échappent aux flammes en embarquant sur un navire pirate. 
Parviendront-ils à survivre assez longtemps parmi ces hommes 
sans pitié pour que Maddy et Sal puissent les sauver ?

J'ai commencé cette lecture vendredi dernier et j'en suis à peu près à la moitié. Je pense le finir d'ici demain mais pour l'instant, je le trouve un peu longuet. A voir ce que cela donne avec la deuxième partie du livre.

Ce que je lirai ensuite

Deux titres urgents puisqu'il s'agit d'une lecture commune pour le 30 mars avec ma petite Bouchon des Bois et un titre de Jacques Saussey qui paraît le 3 avril prochain.



Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine.

vendredi 21 mars 2014

Clandestines

Auteur : Zoë Ferraris
Editions : Belfond (2014)
Nbre de pages : 340

Présentation de l'éditeur :
À Djeddah, Arabie-Saoudite, de nos jours. Sous une dune, près de Djeddah, la police découvre ce qui s’annonce comme le crime le plus terrible jamais recensé dans la région : dix-neuf cadavres de femmes dénudées, les mains tranchées, disposées dans des positions mystérieuses. Un point commun : elles sont toutes asiatiques. Des domestiques. Des clandestines dont personne n’a jamais signalé la disparition. Dix-neuf cadavres, comme les dix-neuf Gardiens de l’Enfer : l’allusion coranique est évidente. Et quand un nouveau corps est retrouvé dans les rues de Djeddah, chacun s’interroge : ce serial-killer est-il seul à agir ? Quel message veut-il faire passer ? Puisque la loi interdit aux hommes de son service de regarder ces corps nus, l’inspecteur Ibrahim n’a pas le choix : s’il veut faire avancer l’enquête, il va devoir déléguer une partie de celle-ci à des femmes. Et Katya, jeune médecin-légiste et enquêtrice dans l’âme, est toute disposée à intervenir. Et la compétente détective en herbe pourrait s’avérer une aide précieuse pour mener une affaire plus délicate encore : Sabria, la maîtresse de l’inspecteur Ibrahim a disparu. Dans un pays où l’adultère est puni de mort, ce dernier ne peut déclarer sa disparition sans risquer de perdre sa tête. Mais à mesure que Katya progresse dans son enquête le brouillard s’épaissit. Et si Sabria n’était pas celle qu’elle prétendait ? Que cachent ces vidéos retrouvées à son domicile ? Meurtres en série, trafic de clandestines, chantage et copycat… Derrières les façades silencieuses de Djeddah, les secrets sont bien gardés. Et malheur à ceux qui tentent d’en percer le mystère.


Mon avis :

J'avais lu de l'auteur, en 2011, Les mystères de Djeddah, avec lequel j'avais passé un très bon moment de lecture. Il faut dire que lire un roman de Zoë Ferraris c'est partir dans un monde que nous ne pouvons qu'imaginer en tant que femmes occidentales. J'aime lire ces ouvrages de temps à autre parce que s'ils sont toujours intéressants à découvrir, il n'en demeure pas moins que le statut de la femme en Arabie Saoudite reste ce qu'il est...

J'ai été enchantée de retrouver Katya au sein de la brigade criminelle de Djeddah et de la voir évoluer dans cette enquête qui pose bien des difficultés aux autorités.

A cela, tout comme dans le précédent opus, nous évoluons dans une atmosphère pesante compte-tenu du statut de femme de Katya au sein d'un groupe constitué quasi-exclusivement d'hommes. Mais, on découvre aussi le statut de la femme en général et on se rend bien compte à quel point il est délicat de pouvoir se défendre contre la gent masculine.

Avec les meurtres perpétrés à l'encontre de femmes essentiellement asiatiques, les problèmes vont s'accumuler parce que la morale religieuse interdit à tout homme de porter son regard sur un corps nu féminin et parallèlement à cette enquête, Katya va devoir comprendre ce qui a causé la disparition de Sabria, la maîtresse de l'inspecteur en chef.

Je suis vraiment épatée par la façon dont Zoë Ferraris, encore une fois, a su m'attacher à son ouvrage, à son enquête et aux traditions religieuses de ce pays.

Avec une plume toujours aussi fluide et pourtant dénonciatrice, elle permet au lecteur de tout comprendre des enjeux et des rôles de chacun. Il y a bien une enquête à diligenter mais il y a aussi tout un contexte religieux à ne pas oublier. Dans ce pays, rien ne se fait comme par chez nous. L'adultère est un crime passible du plus terrible châtiment qu'il soit, par exemple.

Loin d'être écrasant et oppressant, ce livre nous délivre tout simplement le quotidien dans ce pays et les difficultés qui en découlent tant pour y vivre d'une façon plus libérée que pour résoudre une enquête.

Une lecture que j'ai plus apprécié que lors de la découverte de son précédent roman et que je recommande si vous aimez ce genre de découverte littéraire.

Merci aux Editions Belfond pour cette lecture.

 

jeudi 20 mars 2014

Les pions de l'Apocalypse : Les Cavaliers (T1)

Auteurs : Mario Rossignol & Jean-Pierre Ste-Marie
Editions : Michel Quintin (2014)
Nbre de pages : 264

Présentation de l'éditeur :
Entraîné par la belle Mya, Lou commet des vols pour le compte d'un gang organisé jusqu'au jour où il se fait prendre. Quand l'intervenant Arnaud Dorval se voit remettre son dossier, il propose qu'on envoie l'adolescent se ressourcer loin de sa réalité, loin de la jungle urbaine.

C'est ainsi que le jeune homme quitte Montréal pour se rendre aux Îles-de-la-Madeleine. Là-bas, il fait la rencontre du grand Pierre. Ce qui devait n'être qu'une courte escapade en bateau mènera les deux compagnons d'infortune à entreprendre une odyssée surréelle.

Dans un monde parallèle au nôtre, à l'aube d'un autre présent, sept petites îles volcaniques émergent du bleu profond de la mer Tyrrhénienne. Un despote gouverne l'archipel comme au temps de l'Empire romain.

Des mondes et des destinées vont bientôt se conjuguer, pour faire bifurquer le sort de l'humanité.

 
Mon avis :
 

Voilà un roman jeunesse qu'il me tardait de découvrir. Sa couverture est magnifique, le résumé hyper tentant. Alors autant dire que ma curiosité était titillée, qu'il me fallait le découvrir à tout prix et je remercie les Editions Michel Quintin pour cette nouvelle découverte.

Je ne vais pas dévoiler ce qu'il s'y passe; je ne vais pas faire une étude approfondie des personnages non plus.

Ce premier tome de la série pose toutes les bases dont on aura besoin pour comprendre précisément ce qu'il se passe, ce qu'il risque d'arriver, pourquoi et comment cela peut se dérouler.

Si je m'attendais à avoir un roman où les voyages dans le temps allaient se conjuguer à des passages dans le présent, je me suis lourdement trompée et il vaut mieux que le futur lecteur soit prévenu d'emblée.

Ici, l'auteur va scinder son ouvrage en deux parties bien distinctes.

Dans la première, nous allons suivre, comme le précise la présentation de l'éditeur, le jeune Lou. C'est un adolescent de 15 ans qui va se retrouver entre les mains d'un éducateur, Arnaud Dorval, à la suite d'un cambriolage raté. Ce dernier va lui proposer une expérience inédite destinée à le remettre sur le droit chemin.

Ainsi donc, pendant un peu plus de 100 pages, nous allons apprendre à connaître Lou (dont le prénom véritable est Paul). Son passé est loin d'être idyllique, sa rencontre avec une certaine Mya ne lui apporte finalement que des problèmes et son avenir, selon lui, ne devrait pas être exceptionnel.

J'ai beaucoup aimé découvrir ce personnage et sa rencontre avec Arnaud Dorval est tout simplement un moment de fraîcheur parce que l'on se dit que l'avenir de ce jeune homme peut radicalement changer et en même temps on se demande comment le côté fantastique va se présenter.

De plus, le personnage de Mya est très mystérieux dès le départ. On ne sait pas du tout qui elle est, ce qu'elle représente exactement pour Lou/Paul et pourquoi elle l'entraîne dans les mauvais coups.

Bien sûr, petit à petit, les choses se mettent en place et l'on voit enfin se dessiner un petit quelque chose et un début d'explication s'amorce... avant de tomber dans la deuxième partie. Et là, nous sommes propulsés dans un présent parallèle au nôtre.

Nous découvrons de nouveaux personnages, de nouveaux dilemmes et, je dois bien l'avouer, j'ai été ébranlée de ne plus retrouver mes petits personnages chouchous qu'étaient Paul et Pierre. Malgré tout, j'ai beaucoup aimé le contexte historique et le pourquoi d'une telle civilisation même si j'ai ressenti un certain manque.

En effet, je trouvais que l'auteur mettait un peu trop de temps pour faire se rejoindre ces deux parties du roman et, de ce fait, je suis très curieuse de lire le tome 2, Le rêve, qui devrait paraître en juin prochain.

Si Les pions de l'apocalypse est une série qui m'a un peu ébranlée par la façon dont l'auteur amène ce voyage dans le temps, il faut aussi préciser que, compte-tenu de l'aspect historique et de certains termes, cet ouvrage sera destiné à des adolescents à partir de 15 ans. Il faut quand même avoir une certaine approche de l'Histoire et des termes de l'époque pour bien appréhender tout ce qui s'y passe.

Le style est maîtrisé et relativement facile à suivre mais, à mon sens, il ne conviendra pas à des enfants trop jeunes. Il y a notamment une scène qui risquerait de heurter certains jeunes dans la deuxième partie et qui m'a vraiment surprise, même si compte-tenu de cette civilisation je savais à quoi m'attendre...

En bref, ce premier tome est réussi et même si je n'ai pas eu, dans un premier temps, cette effusion que je ressens parfois dans ce genre de roman cela est dû uniquement à la façon dont l'auteur tourne son intrigue. Malgré tout, et je le répète, je suis partante pour lire la suite parce que Paul et Pierre sont touchants, parce que je veux savoir ce qu'il va en être de Marcus, Aemilius, Lucius Salluste et tous les autres.






mercredi 19 mars 2014

Les foulards rouges : Six feet under (Saison 1 - épisode 2)

Auteur : Cécile Duquenne
Editions : Bragelonne (2014)
Nbre de pages : 65

Présentation de l'éditeur :
Blessée, Lara a été obligée de ravaler sa fierté et de mettre sa méfiance de côté pour réclamer de l’aide auprès de son père et de Renaud. Soignée à l’Hacienda, elle ne rêve pourtant déjà que de repartir et de retourner à sa chère solitude... Mais le Capitan a une nouvelle mission pour elle, qui nécessite qu’elle collabore avec Renaud, et parcoure plusieurs milliers de kilomètres avec lui dans le Hubb. Tandis que de mystérieux ennemis très organisés se dressent contre la Fédération – les fameux Foulards Noirs – Lara va devoir décider jusqu’où elle est prête à aller dans l’espoir de voir se réaliser le nouveau rêve de son père : les faire s’évader...



Mon avis :

Après avoir découvert, la semaine dernière, le premier épisode de cette saison 1, j'ai voulu poursuivre avec l'épisode 2 et j'ai été à la fois curieuse et excitée de retrouver Lara et Renaud, notamment, mais aussi cet univers si particulier qu'a mis en place Cécile Duquenne ici.
 
Si ces 65 pages se lisent assez rapidement et si j'ai apprécié ma lecture, il n'en demeure pas moins que je reste déçue par le contenu.
 
Eh oui, je me rends compte que tout comme avec la série-épisodes Sérum, Les Foulards Rouges sera une lecture que je ferai uniquement en cas de blocage ou de fatigue parce que malheureusement dans cet épisode, il ne s'y passe pas grand'chose.
 
Vous allez me dire qu'en 65 pages, il ne peut pas se produire énormément de retournements de situation et vous aurez raison. Aussi, j'aurais aimé que l'auteur fasse des épisodes un peu plus longs qui me permettent de mieux profiter des personnages et de l'évolution dans les relations.
 
Ici, j'ai trouvé que c'était un peu brutal (mais je me rappelle aussi avoir être concertée à un moment donné dans l'épisode 1 qui sautait du coq à l'âne) et qu'en fin de compte il n'y a qu'une petite mission à accomplir pour arriver à la fin de l'épisode et attendre, attendre et encore attendre pour en savoir plus.
 
Alors oui, les personnages de Lara et Renaud se retrouvent seuls; on voit poindre chez eux un agacement l'un envers l'autre; on se dit que forcément ces deux là vont jouer quelque temps au chat et à la souris mais qu'au final, ils finiront ensemble. Entre nous, j'espère que l'auteur partira sur autre chose sinon je risque encore d'être déçue...
 
On se dit aussi que c'est toujours aussi bien écrit et décrit; qu'il ne manque pas grand'chose parce que l'ensemble suffit largement à s'imaginer les situations et les paysages mais... c'est trop court et cela me fait le même effet que si je lisais une nouvelle. Or, je déteste les nouvelles et ici je n'ai pas ressenti ce manque qui fait que l'on veut se jeter sur la suite immédiatement.
 
Mais qu'à cela ne tienne, je reste ouverte à découvrir l'épisode 3 qui sort aujourd'hui mais je ne suis pas pressée non plus pour m'y jeter dessus à la seconde.
 
Je fais quand même une grosse bisouille à Lisalor qui m'a offert cet épisode pour mon anniversaire et m'a donc permis de faire cette lecture. Par contre, je vais attendre son avis ainsi que celui de Cajou (je vais d'ailleurs les surnommer mes testeuses personnelles pour cette série) pour savoir comment se déroule l'épisode 3.

mardi 18 mars 2014

Le voleur de voix : Le castrat et les rois fous (T1)

Auteur : Jean-Nicholas Vachon
Editions : Michel Quintin (2014)
Nbre de pages : 424
Retrouver le en format papier sur Amazon et en format numérique sur Neolim

Présentation de l'éditeur :
Depuis qu’il a volé le diamant bleu enchâssé dans le visage d’une idole, au cœur de la jungle indienne, Maximilien est possédé par un démon buveur de sang. L’entité règne sans partage sur le corps et l’âme du jeune homme et l’oblige à assouvir tous ses désirs. Rien ne peut rendre Maximilien à son humanité perdue, sinon la magie qu’exerce sur lui la voix humaine.
Les mémoires de Carlo Broschi, dit Farinelli, sont jalonnés des triomphes d’une carrière exceptionnelle. La voix angélique du plus grand castrat de l’histoire lui a valu le respect des têtes couronnées, l’admiration des grands compositeurs et l’adulation des foules. Mais la plus étincelante lumière donne souvent naissance à l’ombre la plus menaçante.
Tandis qu’un orage s’abat sur Québec, un homme à l’allure repoussante s’introduit dans l’appartement de Nathaniel. Au nom d’une ancienne promesse familiale, l’intrus réclame de l’aide ; il faut empêcher le voleur de voix de frapper une nouvelle fois…



Mon avis :

Un seul mot pour qualifier ce roman jeunesse : époustouflant !
 
En fait, lorsque j'ai repéré ce roman sur le site des Editions Michel Quintin, je ne vais pas vraiment fait un rapport avec ces êtres fantastiques avec lesquels j'ai plutôt du mal à accrocher : les vampires.
 
Il faut dire aussi que lorsque j'ai commencé ma lecture, je n'ai pas cherché à relire le résumé de l'éditeur et j'entrais totalement naïve dans cet univers crée par un auteur, à la plume extraordinaire. Autant vous dire que mon immersion dans l'histoire de ces trois hommes que sont Nathaniel, Maximilien et Carlo Broschi m'a totalement emportée du début à la fin.
 
J'ai lu cet ouvrage jeunesse avec parcimonie et délectation parce qu'il faut savoir que Le voleur de voix est un roman à trois voix. Chaque chapitre se rapporte à un espace temps particulier (le 17ème, le 18ème ou le 21ème siècle) soit par le journal du vampire Maximilien, un récit direct avec Nathaniel ou les mémoires de Carlo Broschi, et que le tout forme un roman tout simplement exceptionnel qui permet de se rendre compte des caractères des protagonistes et des enjeux qui les rattachent les uns aux autres.
 
Je n'entrerai pas dans les détails alors que mes doigts n'ont qu'une envie, vous dire tout ce que vous allez rencontrer dans ce premier tome pour mieux vous pousser à oser franchir le cap de l'achat. 
 
Les personnages sont brillamment dépeints; on apprend à les connaître chapitre après chapitre; il devient difficile d'en juger certains alors que d'autres nous font tout simplement vibrer de plaisir ou d'émotions.
 
J'ai adoré les scènes où le castrat chantait de sa voix d'ange. Je me croyais propulser dans ce monde du 18ème siècle en Italie, en Angleterre ou en Espagne, auprès de cet homme à la voix enchanteresse. C'était un vrai délice, une pure merveille de s'imaginer à cette époque.
 
Tout comme c'était délicieux de voir Maximilien changer auprès de Carlo car un lien indéfectible les unit, un lien qui malgré tout n'est pas sain.
 
Entre Maximilien et Carlo nous errons à travers le 17ème et le 18ème siècle pour comprendre le pourquoi de l'intervention de Nathaniel au 21ème siècle. Cet homme contemporain est issu d'une famille qui a fait une promesse il y a plus de 200 ans de cela et ce sera à Nathaniel de l'honorer.
 
Alors oui, je l'admets, il n'est pas forcément évident de suivre ces différentes époques et cela demande de l'attention pour tout suivre correctement et comprendre ce que vivent ces personnages mais c'est aussi addictif et très plaisant. De plus, la mythologie vampirique m'a beaucoup plu parce qu'elle sort de tout ce que j'avais pu lire jusque là.
 
Je ne me suis jamais ennuyée tout au long de ma découverte parce que l'auteur a su insuffler une force à  ses personnages et à son intrigue. Tout est parfaitement mené et maîtrisé à un point tel que je ne voulais plus que ce tome s'arrête et j'ai regretté de ne pas avoir la suite entre les mains parce que j'étais devenue une intime de Nathaniel, de Maximilien et de Carlo.
 
Je suis entrée dans la vie de ces hommes, j'ai appris à les connaître et je ne voulais plus sortir de leur univers. Ils sont un trio magnifique tant par leur charisme que par les douleurs qu'ils tentent d'apaiser dans leurs existences respectives.
 
Je vous le dis le premier tome de cette série Le voleur de voix est une pure merveille qui m'a embarquée très loin et je ne compte pas m'arrêter de la découvrir.
 
Un immense merci à Lucie et aux Editions Michel Quintin pour cette sublime lecture qui m'a permis de voir les vampires d'œil très différent.
 
 

 


lundi 17 mars 2014

Le journal d'Alice : La saison du citrobulles (T5)

Auteur : Sylvie Louis
Illustratrice : Christine Battuz
Editions : Dominique et Compagnie (2014)
Nbre de pages : 152
Prix public : 9,95€
Le journal d'Alice sur Amazon

Présentation de l'éditeur :
Dans cette cinquième aventure, Alice nous raconte ses vacances d'été ! Non seulement Alice est allée faire du camping, mais elle a aussi visité sa grand-mère en Belgique ! Thèmes abordés : le journal intime, vacances au Québec, découverte d'un pays, relation entre cousins, vie de famille, premier concert.

 
Mon avis :
 
Voilà un nouveau tome de la série "Le journal d'Alice" que je me suis délectée de découvrir, comme à chaque fois que j'ai un titre de cette saga entre les mains.
 
La saison du citrobulles ne fera pas exception à mon enthousiasme sans cesse renouvelé. J'ai encore une fois passé un très bon moment avec Alice et sa famille, cette fois-ci, puisque dans cet opus nous allons suivre les vacances d'été de la famille Aubry.
 
L'histoire est à la fois fraîche et pétillante, tout comme les couleurs de cette sublime couverture. Rien qu'en regardant l'ouvrage, je me sens déjà (presque) en été et cela me procure des envies livresques plus légères et qui me détendent.
 
Bon, ok. Mon dernier livre était un thriller pour le moins très sanglant mais ma lecture d'Alice m'a fait un bien fou. La joie de vivre de cette jeune fille est tellement communicative et elle est toujours ravie (ou presque) de ce qu'on lui propose, qu'Alice est définitivement une jeune héroïne qui plaira au public visé : les jeunes filles à partir de 9 ans.
 
Ici, Alice va vous raconter comment ce sont passés ses vacances d'été au camping mais aussi son voyage chez sa grand-mère, en Belgique.
 
Ce sera l'occasion de faire ce voyage avec elle et d'imaginer, par exemple, le Manneken-Pis ou les spécialités belges qu'Alice ne connaissait pas.
 
Au final, j'ai partagé ces moments de complicité avec sa grand-mère, sa tante et ses cousin-cousine. J'ai aussi participé à son anniversaire et à un évènement qui tenait vraiment à cœur de cette jeune fille.
 
L'ouvrage est toujours aussi bien écrit et les petites illustrations, annotations ou croquis me plaisent beaucoup.
 
Je me rends compte que je perds toute objectivité quand je parle de cette série parce que je suis totalement sous le charme de la plume de l'auteur, de l'illustratrice et du personnage d'Alice qui pourrait être n'importe quelle jeune fille de 10 ans.
 
Chaque lecture est un véritable moment de détente et de plaisir immense. Chaque fin d'ouvrage est une petite torture et j'ai un pincement au cœur en espérant voir le tome suivant paraître rapidement.
 
Je suis conquise et j'espère que les jeunes lectrices françaises se laisseront tenter par cette petite perle québécoise qu'est la série Le journal d'Alice.
 
Un grand merci aux Editions Dominique et Compagnie pour cette nouvelle découverte.
 
 
Mes avis :