mardi 31 janvier 2017

Blackout baby

Auteur : Michel Moatti
Editions : HC Editions (2014)
Nbre de pages : 350


Présentation de l'éditeur :
Londres, 1942.
Alors que la ville est encore traumatisée par le Blitz, un tueur en série profite du blackout pour violet et mutiler ses victimes. Sur chaque scène de crime, il laisse des messages codés qui amènent les enquêteurs toujours plus loin dans l'horreur...
Scotland Yard est dépassé et la presse a déjà trouvé un surnom à ce tueur sanguinaire qui agit dans l'ombre : le Blackout Ripper.
Amelia Pritlowe, qui pensait en avoir fini avec ses fantômes du passé, va reprendre sa traque...

Toujours inspiré par des faits réels - le Blackout Ripper a réellement existé, fragilisant un peu plus une ville et un gouvernement en guerre - Michel Moatti réveille avec un réalisme effrayant cette période noire de l'histoire de Londres.


Mon avis :

Blackout baby est le deuxième titre de l'auteur que je découvre après Retour à Whitechapel et, encore une fois, j'ai passé un très bon moment de lecture et d'enquête policière à travers le Londres de 1942.

Je n'entrerai pas plus dans les détails de cet ouvrage vu que la présentation de l'éditeur en dit suffisamment pour vous permettre de savoir dans quoi vous allez vous engagez si vous vous décidez à lire ce livre.

Ce que je peux vous dire c'est que Michel Moatti va nous permettre de découvrir un homme bien particulier avec une caractéristique que je ne connaissais pas du tout ce qui nous rend le personnage encore plus sombre que n'importe quel autre serial killer.

Je ne dis pas que les autres meurtriers sont de la "gnognotte" à côté de lui mais franchement voir comment cet homme s'y prend pour assassiner ces femmes et le plaisir qu'il y prend est juste indescriptible.

J'ai retrouvé avec plaisir Amelia Pritlowe que j'avais rencontrée dans le précédent opus mais j'ai trouvé aussi que son passé était peut-être un peu trop présent. Du coup, par moment, je trouvais le récit un peu lent alors même que j'aurais aimé que cela bouge davantage.

Mais Michel Moatti a cette faculté bien particulière de rebondir avec des évènements que le lecteur ne voit pas forcément arriver et la lecture redevient très addictive.

Qu'il s'agisse de la recherche de cet homme ou de l'enquête en général, j'ai vraiment beaucoup aimé évoluer dans cette période déjà sombre par les évènements historiques qui s'y passent.

Même si les faits réels sont mélangés à la fiction, le lecteur ne voit pas du tout le faux du vrai tellement il est embrigadé dans ces meurtres et cette folie qui prend cet homme à chaque fois qu'il rencontre une femme...

C'est encore une lecture foisonnante de détails et de recherches que j'ai beaucoup aimé découvrir et je remercie sincèrement l'auteur de me permettre de découvrir des ouvrages aussi bien fournis.

Lorsque l'on aime autant le roman policier que le roman historique, ces livres là deviennent vite des pépites et des incontournables.

Blackout baby a donc été une excellente découverte d'un homme bien particulier qui, malgré les horreurs qu'il a faites, m'a fait ressentir une certaine dose d'empathie. Je sais que c'est assez inadéquat et j'ai détesté sa façon de voir la femme mais d'un autre côté, j'essayais de trouver pourquoi il agissait comme ça et qu'est ce qui, dans son enfance, avait pu entraîner une telle haine...

Contrairement à Retour àWhitechapel, on sait ce qu'il advient de cet homme une fois qu'il est arrêté. On voit aussi les limites des recherches scientifiques qui entravent les enquêtes à cette époque. C'est aussi ce que j'aime dans ce genre de roman : voir l'évolution s'opérer, même si en 1942 nous n'étions qu'aux balbutiements des analyses que l'on peut faire aujourd'hui...

Blackout baby est donc un roman que je conseille à tous les amoureux de roman policier historique rigoureux. La plume de l'auteur est toujours aussi exquise, les personnages aussi attachants qu'horribles, et ses recherches pour fonder un tel roman sont pointilleuses de telle sorte que l'on déguste le roman au lieu de le dévorer. Il demande que l'on se pose pour goûter toutes les subtilités de cet homme si particulier, appelé le Blackout Ripper.

lundi 30 janvier 2017

C'est lundi... que lisez-vous ? (142)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


Une petite semaine vu mais avec des ouvrages qui m'ont particulièrement plu. Blackout baby se déroule à Londres en 1942, durant le Blitz, et j'ai été ravie de retrouver Amelia Pritlowe dans cette enquête. Mon avis arrive dans la journée.
Et hier, j'ai terminé ma lecture VO A thousand pieces of you. Que vous dire à part que j'ai passé un magnifique mois de janvier en compagnie de Marguerite, Paul et Theo et qu'il me tarde d'avoir la suite pour continuer. Mon avis arrive dans la semaine mais je ne peux que vous le conseiller si vous lisez en anglais ou si vous voulez vous lancer dans la lecture originale. Le style est simple et les dialogues également. L'univers est génial et les personnages très attachants.

Ce que je suis en train de lire



Je continue mon voyage dans le temps, en 1958, avec ce Stephen King. Je me régale et je compte bien n'en faire qu'une bouchée cette semaine. C'est un gros pavé de plus de 900 pages et j'en suis à peine à 390 pages lues. Je dois le rendre samedi à ma médiathèque. J'ai intérêt à mettre le turbo.

Ce que je lirai ensuite

Aucun projet cette semaine vu que 22/11/63 est une priorité absolue. Après, bien entendu, je reprendrai mes SP et une lecture VO pour le mois de février. Mais j'en reparlerai la semaine prochaine.

Et vous ? Que lisez-vous ?

Je vous souhaite une très bonne semaine livresque ou pas.

jeudi 26 janvier 2017

Poldark : Les falaises de Cornouailles (T1)

Auteur : Winston Graham
Editions : L'Archipel (2017)
Nbre de pages : 312


Présentation de l'éditeur :
1783. Après avoir pris part à la Guerre d’Indépendance, le jeune et fougueux Ross Poldark quitte l’armée britannique et l’Amérique pour retrouver les siens.
C’est un homme blessé qui rejoint ses falaises de Cornouailles. Là, il trouve le domaine familial en déshérence : son père vient de mourir et Elizabeth, sa fiancée, a rompu sa promesse pour en épouser un autre…
Se repliant sur lui-même, il décide de relancer le domaine. Agriculture, élevage, prospection minière, il se bat sur tous les fronts. Et se lie même avec ses fermiers et ouvriers – quitte à se brouiller avec ses proches et l’aristocratie locale.
Un jour, lors d’une foire aux bestiaux, il prend la défense d’une fillette de treize ans, Demelza, qu’il ramène chez lui et engage à son service comme domestique.
Les années passent, Demelza s’épanouit. Et ce qui devait arriver… Quitte à choquer une fois de plus les bien-pensants, Ross n’écoutera que son cœur.


Mon avis :

J'avais repéré cette saga en VO et je ne me doutais pas un seul instant qu'elle allait paraître cette année aux Editions L'Archipel. Du coup, quelle surprise ce fût de voir que le tome 1 allait être disponible. Je m'y suis jetée dessus, tant j'avais envie de découvrir enfin cette série qui est diffusée sur Netflix mais que je n'ai pas malheureusement.

L'histoire est vraiment bien menée et les personnages sont juste géniaux à suivre.

Ross Poldark est un homme d'une vingtaine d'années qui revient des Amériques avec des blessures qui le marquent à vie. C'est aussi un homme juste, droit qui n'y va pas par quatre chemin lorsque les problèmes doivent être réglés. Mais c'est un homme aussi blessé par l'amour qu'il a perdu...

Autant dire que ce personnage est mon chouchou. Il y en a un autre, en la personne de Demelza, que Ross va rencontrer dans ce premier tome.

Les deux forment un duo que j'ai tellement adoré qu'il m'a été pénible d'arriver à la fin de ce tome sans avoir déjà la suite dans ma bibliothèque.

A l'heure où je vous écris cet article, j'ai même très envie de relire ce premier tome tant j'ai passé de très bons moments avec les uns et les autres. Les complots, les non-dits, les membres d'une même famille qui se heurtent parce qu'ils n'ont pas les mêmes idées... Tout est mis en place par l'auteur pour vous accrocher littéralement à son ouvrage et faire en sorte que vous ne vouliez pas en sortir.

Le seul reproche que je pourrais faire à ce premier opus sont les coquilles qui restent en début d'ouvrage. En effet, dans le prologue nous apprenons que Joshua Poldark (le père de Ross) décède en 1783 puis en page 16 nous lisons "Le petit employé de bureau avait entendu parler des Porldark, de Joshua surtout qui, dans les années 1850, avait la réputation d'être un danger pour toute femme..."

Je vois mal comment un homme mort en 1783 peut être un danger pour une femme vers 1850 ?! 😊

Bref, quelques coquilles donc qui m'ont mises un peu à rude épreuve surtout lorsque l'on démarre une saga parce qu'il n'est pas forcément évident de bien se placer dans le temps si de telles erreurs surviennent dès le départ.

Mais ce n'est vraiment qu'un petit détail à corriger parce que, s'agissant de tout le reste (personnages et intrigues), le livre est vraiment passionnant et prenant et, à aucun moment, j'ai eu envie de le lâcher pour faire autre chose.

En bref, ce premier tome de Poldark m'a littéralement enchantée au point que je regrette de ne pas avoir déjà la suite dans ma PAL (le tome 2, "Au-delà de la tempête", sort le 15 mars prochain). Si vous aimez les romances historiques bien écrites et bien composées, alors cette saga là est faite pour vous. Il est juste à noter que la série Poldark comprendra 12 tomes. De quoi me ravir ! 

mardi 24 janvier 2017

Les loups à leur porte

Auteur : Jérémy Fel
Editions : Rivages (2015)
Nbre de pages : 434


Présentation de l'éditeur :
Une maison qui brûle à l'horizon ; un homme, Duane, qui se met en danger pour venir en aide à un petit garçon qu'il connaît à peine ; une femme, Mary Beth, serveuse dans un dîner perdu en plein milieu de l'Indiana, forcée de faire à nouveau face à un passé qu'elle avait tenté de fuir ; et un couple, Paul et Martha, pourtant sans histoires, qui laisseront un soir de tempête, entrer chez eux un mal bien plus dévastateur. Qu'est-ce ce qui unit tous ces personnages ? Quel secret inavoué les lie ? Jérémy Fel nous livre ici un grand puzzle feuilletonesque à l'atmosphère énigmatique et troublante entre Twin Peaks, Stephen King et Joyce Carol Oates.


Mon avis :

Depuis quelques mois, j'ai très envie de lire du thriller et ce titre avait été un gros coup de coeur de Séverine de la chaîne Ilestbiencelivre. Elle en a tellement fait d'éloges que je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté et vu qu'il était disponible à ma médiathèque, je n'ai pas réfléchi longtemps avant de l'emprunter.

Mais... ma lecture n'a pas été aussi fructueuse que ce je l'avais imaginé...

Si vous cherchez un roman très sombre, très froid et dont les personnages sont autant attachants que détestables voire même complètement timbrés, ce livre est fait pour vous.

En effet, dans ce roman, nous allons suivre non pas une histoire mais deux.

Tout d'abord, celle de Daryl dont il est question et il m'a fait halluciner. Cela se déroule aux Etats-Unis et je peux vous assurer que dès les premières pages vous avez le stress qui monte à un point que j'étais loin d'imaginer. Et c'est sans compter sur la fin de ce premier chapitre... Hallucinant, je vous le dis !!!

Et puis, il y a le deuxième chapitre dans lequel on rencontre Duane. Un personnage que j'ai beaucoup apprécié même si je restais sur mes gardes, ne sachant pas s'il cachait sa véritable attitude pour faire des choses inimaginables par la suite... Je vous le redis, le premier chapitre m'avait retourné le cerveau alors...

Et puis il y a Claire dans le troisième chapitre et là, nous sommes en France...

Je crois que j'aurais aimé être avertie que l'histoire se passait dans deux pays, avec deux thématiques différentes qui finissent par se rejoindre à la fin.

D'ailleurs, pour les futurs lecteurs de ce roman, pensez à bien vous rappeler de chaque personnage que vous allez rencontrer parce qu'il y a indubitablement un lien entre eux, chose dont je n'avais pas noté l'importance au départ et j'ai dû relire quelques passages dans certains chapitres pour me rappeler où j'avais fait la connaissance d'un tel ou d'une telle.

Non seulement nous allons vivre ici une histoire horrible d'un meurtrier sans pitié mais nous aurons également une part plus fantastique avec le méchant croque-mitaine et tout ce qui touche à ces légendes qui effraient tant les enfants.

Ces frayeurs forgent l'adulte par la suite. Soit il n'y croit plus et tout se passe pour le mieux soit ce n'est pas le cas et là... lisez Les loups à leur porte !

Etant très cartésienne dans l'âme, j'avoue avoir eu plus de difficulté avec les chapitres se déroulant en France, donc du côté fantastique de la narration. Je ne voyais d'ailleurs pas le rapport avec celle se déroulant aux Etats-Unis et dont chaque chapitre m'a vraiment ébranlée au plus haut point.

D'ailleurs, je ne vous conseille pas de mettre ce roman dans des mains trop jeunes, même si votre adolescent aime les thrillers. C'est vraiment très dur et certains passages sont très marquants, même visuellement parlant.

Je crois que de mémoire je n'ai pas ressenti autant de dégoût avec un thriller. Pourtant, j'en ai lu des bouquins !

Jérémy Fel, avec une écriture tout de même accrocheuse et très fluide mais percutante, donne de bons coups de poing à son lecteur. Soyez prévenu, vous ne sortirez pas indemne de cette lecture.

Alors aimé ou pas aimé ?! J'avoue ne pas le savoir alors même que j'ai terminé ce bouquin en milieu de semaine dernière. J'ai été incapable de me poser pour dresser cet avis. J'étais perturbée mais surtout complètement traumatisée par ce que j'avais lu. Cela démontre la qualité de l'ouvrage et la pertinence de ce qu'il y a dedans mais franchement il faut les nerfs et l'estomac bien accrochés.

En bref, Les loups à leur porte est un roman que je ne regrette pas d'avoir lu et je remercie Séverine pour ce conseil de lecture même si, pour moi, il a été dur à digérer. Si vous êtes trop sensible, abstenez-vous de le lire. Par contre, si vous avez le coeur bien accroché et que vous aimez les personnages machiavéliques ou torturés par leur passé, n'hésitez pas une seconde.

lundi 23 janvier 2017

C'est lundi... que lisez-vous ? (141)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière

 

Une semaine plutôt prolifique, encore une fois, avec des lectures diverses et variées qui m'ont bien plu.

Avec Une braise sous la cendre, j'ai passé un très bon moment mais j'avoue que j'attendais davantage de ce roman dont j'avais tellement entendu du bien. Ce n'est pas qu'il ne m'a pas plu mais je l'ai trouvé un peu long à certains moments et l'action n'arrive vraiment qu'à la fin, ce que j'ai trouvé dommage. Pour autant, les personnages et l'histoire m'ont donné envie de poursuivre.
J'ai enchaîné ensuite avec Les loups à leur porte de Jérémy Fel et, là encore, je ne m'attendais pas à lire un roman aussi sombre, froid et horrible. Certains passages m'ont beaucoup marquée au point que je n'ai pas pu le chroniquer en fin de semaine dernière. Cela viendra dans la journée.
Quant au premier tome de Poldark, je me suis régalée. Une lecture que j'ai choisi de lire au bon moment avec une histoire simple mais plaisante et des personnages que j'ai hâte de retrouver.

Ce que je suis en train de lire


Oui. Ok. J'ai trois livres en cours mais j'avais commencé hier soir 22/11/63 de Stephen King mais j'avais oublié que cette semaine c'était le marathon policier-thriller. Du coup, je mets le King en pause le temps que je dévore Blackout Baby que j'ai commencé ce matin et qui me plaît déjà beaucoup. Je retrouve avec plaisir Amelie Pritlowe que j'avais rencontrée dans Retour à Whitechapel.

J'ai aussi un peu continué ma VO anglais avec A thousand pieces of you. J'en suis maintenant à un peu plus de la moitié. J'avoue prendre mon temps pour déguster ce YA mais je le reprends toujours avec autant de plaisir. Je vais essayer de faire en sorte de le terminer d'ici fin janvier...

Ce que je lirai ensuite

Je ne vais rien prévoir parce qu'après Blackout Baby, je veux vraiment me faire le 22/11/63 de Stephen King et je veux avancer dans ma VO. Je pense que ces deux titres me tiendront bien jusqu'au milieu de la semaine prochaine voire peut-être un peu plus. On verra selon ma progression cette semaine.

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque... ou pas.

vendredi 20 janvier 2017

Une braise sous la cendre (T1)

Auteur : Sabaa Tahir
Editions : PKJ (2015)
Nbre de pages : 525


Présentation de l'éditeur :
"Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l'école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t'écraserai.

Autrefois l'Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l'empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d'écrire s'expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d'élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté... et sauver ceux qu'ils aiment.


Mon avis :

Voilà un titre qui a fait tant parler de lui lors de sa sortie tant dans les pays anglophones que francophones. J'avoue que j'étais attirée par ce roman mais plus je lisais d'avis élogieux et moins l'envie se faisait sentir parce qu'en règle générale j'ai le don pour ne pas vraiment aimé lorsque tout le monde crie "quel livre exceptionnel !" "Il est tout simplement génial !"

C'est aussi pour cela que j'ai mis un peu de temps avant de me décider à le lire et c'est parce que je l'ai trouvé à ma médiathèque, par pur hasard d'ailleurs, que je me suis dit : "allez, donne lui sa chance !"

Mon verdict est que Une braise sous la cendre n'est pas mal mais je suis loin de ressentir l'engouement voire le coup de coeur que certaines ont eu pour ce bouquin.

L'univers est riche et plaisant. C'est indéniable et l'on peut dire que Sabaa Tahir a réussi à me rendre curieuse de ce qui allait se passer dans son ouvrage.

De plus, les personnages que sont Laia et Elias sont sympathiques et attachants au fur et à mesure que l'on avance.

Mais j'ai eu du mal avec Laia que j'ai trouvée un peu trop hésitante. Si au début de l'ouvrage on peut le comprendre, petit à petit je me suis dit qu'elle pourrait se révolter davantage, faire en sorte que l'action arrive parce que, mine de rien, lire un roman de plus de 500 pages où l'on reste spectateur de ses envies, de ses doutes, de ses craintes de ce qui risquerait de se passer si... à un moment donné ça va bien et il faut agir !!!

Elias est un peu dans le même principe par rapport à son envie de liberté mais lorsqu'il rencontre Laia, son personnage évolue plus vite qu'elle. Je l'ai vraiment beaucoup aimé cet Elias et j'ai eu beaucoup d'empathie tellement il est à part chez les Masks.

Forcément, il y a une méchante dans l'histoire qui est vraiment méchante. Elle n'y va pas par quatre chemin quand quelque chose ne va pas et je suis quand même curieuse de voir comment elle va évoluer par la suite.

Mais, je ne suis pas non plus pressée de me jeter sur le second opus, qui n'est d'ailleurs pas disponible à ma médiathèque de toute façon. Même si l'ensemble est bon et donne envie de poursuivre, j'avoue que le manque de rythme que j'ai trouvé vers le milieu du livre pendant près de 100 pages m'a exaspérée et l'action n'arrive vraiment qu'à la fin.

Alors certes, cela va entraîner un tome 2 meilleurs et plus en action, enfin je l'espère, mais pour le moment j'avoue que j'ai d'autres lectures qui me tentent davantage.

Quoi qu'il en soit, Une braise sous la cendre a été quand même une bonne découverte même si j'en attendais un peu plus tenant l'engouement autour de cette saga. J'ai encore fait mon "vilain petit canard" mais j'assume. Et même si pour moi ce n'est pas un coup de coeur, les personnages et l'histoire valent quand même le coup de la lecture pour ceux et celles qui, jusque là, ne s'y sont pas arrêtés.


jeudi 19 janvier 2017

Deux enfants du demi-siècle

Auteur : Charles Nemes
Editions : HC Editions (2017)
Nbre de pages : 204


Présentation de l'éditeur :
Quarante ans après leur rencontre, Thérèse et Toussaint se retrouvent, empotés du cœur et du corps, comme lors de leur premier slow d'adolescents. Ces deux enfants fiévreux sont-ils devenus, chacun de leur côté, de meilleurs parents que ceux qu'ils ont combattus ? Les familles ne font pas de cadeau. L'histoire et le rêve non plus.
En suivant le parcours de ses émouvants anti-héros, Charles Nemes dépeint une société française avec des finesses et une maîtrise de pointilliste. Il entraîne le lecteur dans ce demi-siècle que l'on sent glisser dangereusement d'un après-guerre encore frileux à un xxie siècle toujours plus radical.


Mon avis :

Thérèse et Toussaint sont deux adolescents très attirés l'un par l'autre. Forcément, une idylle prend naissance mais les deux amoureux seront séparés par leurs parents puisque Toussaint fait partie d'une famille très catholique alors que Thérèse, elle, est fille de rabbin. Alors que les années passent et que chacun fait sa vie, le destin va s'en mêler et remettre Thérèse sur les traces de Toussaint. Les anciens amoureux vont se retrouver quarante ans plus tard...

En démarrant cette lecture, je m'attendais surtout à avoir une belle romance sur une histoire d'amour terminée trop tôt à cause des idées religieuses que chaque famille observait.

Or, ce n'est pas le cas du tout.

Charles Nemes va surtout dresser le portrait de cet homme et de cette femme à travers une Société qui évolue au fil des ans.

Alors même que je voulais une belle histoire d'amour sur fond sociétal, me voilà avec deux personnages que j'ai découvert l'un après l'autre.

Certes, leur histoire individuelle est intéressante à suivre et je ne regrette pas cette lecture mais, pour moi, le plus intéressant était de voir comment ils allaient se retrouver, comment ils allaient réagir en se revoyant et voir évoluer cette nouvelle possibilité de vivre cet amour qu'on leur avait interdit quarante ans plus tôt.

Or, en forgeant son ouvrage de la sorte, Charles Nemes ne m'a pas permis de m'attacher réellement aux personnages. J'ai lu leur vie ou en tout cas la façon dont ils tentent de vivre ou même survivre dans une Société en perpétuelle évolution. Dans cette Société où l'on veut coûte que coûte se faire accepter, grimper les échelons pour mieux gagner sa vie, se marier, avoir des enfants... Bref, faire comme tout le monde mais avec les changements que la vie politique entraîne à l'époque...

Cette déconvenue a fait que j'ai mis près d'une semaine pour lire ce petit livre de 200 pages et je vous avoue qu'il n'aurait pas fallu plus de pages au risque que je l'abandonne.

Le style est aussi exigeant pour le lecteur. Point de facilité dans le langage au point que, par moment, je fronçais les sourcils, tordait la bouche parce que si l'histoire de Thérèse et Toussaint est quand même prenante, un style plus abordable l'aurait rendue encore plus touchante.

Quant à la fin, à laquelle je ne m'attendais pas du tout, elle me laisse un goût amer dans la bouche et une pointe au coeur. Je ne connaissais pas du tout Charles Nemes avant de me lancer dans cet ouvrage mais il est fort surprenant dans les histoires qu'il entreprend et malgré le fait que ce livre n'a pas pris le chemin que j'attendais, je reste agréablement surprise par ma découverte.

Deux enfants du demi-siècle n'est certes pas le roman romanesque auquel on pourrait s'attendre mais il n'en demeure pas moins que son auteur a marqué mon esprit et mon coeur avec Thérèse et Toussaint.

mercredi 18 janvier 2017

Tue moi si tu peux

Auteurs : James Patterson & Marshall Karp
Editions : L'Archipel (2017)
Nbre de pages : 318



Présentation de l'éditeur :
New York. Matthew Bannon, un étudiant en art sans le sou, est le témoin d’une fusillade dans la gare de Grand Central. Dans la confusion, il s’empare d’une mallette en cuir contenant des millions de dollars en diamants et s’enfuit. Le jeune homme imagine déjà la vie de nabab qu’il va mener avec sa petite amie. Mais les mafieux russes à qui appartiennent ces diamants n’ont pas envie de laisser cette petite fortune s’évaporer. Ils se lancent à sa poursuite. La vie de Matthew ne tient désormais plus qu’à un fil…


Mon avis :

Lire du James Patterson c'est comme lire du Preston & Child. C'est une obligation depuis que je l'ai découvert. J'adore tellement cet auteur que je ne suis pas sûre de faire une chronique si objective que ça, du coup.

En tout cas, s'agissant de ce nouvel opus co-écrit avec Marshall Karp, je peux vous assurer qu'il en jette en max !

Si vous cherchez un roman à suspense qui vous fasse vivre des moments intenses avec des scènes très visuelles, n'allez pas chercher plus loin. Ce bouquin est fait pour vous !

Tout commence avec un soi-disant SDF qui surveille un mec, Walter Zelvas. L'un et l'autre ne sont pas des tendres et vous vous en apercevrez dès le chapitre 2 du prologue !

Alors même que Zelvas meurt après altercation violente avec ce fameux SDF que l'on nommera "Le Fantôme", Matthew Brannon va se retrouver plonger dans une aventure totalement démesurée compte tenu que Zelvas faisait partie de la mafia russe et qu'il avait caché des diamants volés que Matthew n'a pas pu s'empêcher de récupérer...

Autant dire, les amis, que Matthew se met dans les emmerdes jusqu'au cou et que si nous le savons, lui, ne s'en doute pas vraiment et encore que...

Le rythme est effréné dès le début; il n'y a quasiment aucun temps mort et j'ai adoré ne pas pouvoir retenir mon souffle, suivre Matthew dans tout ce que son vol implique.

Mais cela ne s'arrêtera pas là parce qu'il va y avoir deux personnes poursuivies et cela va mettre un bordel monstre dans cette intrigue.

Mais non de non qu'est-ce que c'était bon !!!

Les chapitres sont courts à tel point qu'on les enchaîne.

Les personnages sont si déterminés qu'on ne les suit qu'avec envie, doute, stress...

La montée d'adrénaline se fait dès le début et ne redescend quasiment jamais.

Et que dire que Matthew... un personnage plein d'humour mais aussi plein de détermination mais surtout plein de surprises......

Je l'aiiiiime ce personnage et je suis ravie d'avoir fait sa connaissance. Bon ok, c'est un ancien Marine qui essaie de se reconvertir à la peinture et qui, ma fois, y parvient pas trop mal quand même. Alors bon, il faut bien comprendre que le vol de ces diamants va lui permettre de mieux vivre parce que les revenus d'un peintre, surtout au début, ne sont pas terribles... mais c'est aussi un ancien Marine et on se doute forcément de ses capacités physiques...

Mais la mafia est là... et Matthew à une copine... Vous voyez où je veux en venir...

Alors oui, on peut se dire que c'est un peu du déjà vu, qu'on peut largement savoir comment cela va se terminer maiiiiiis.... c'est sans compter sur Matt. Je vous l'ai dit; il est plein de surprises...

Le duo Patterson-Karp signe ici un excellent suspense que j'ai bouffé en moins de deux jours et que je ne peux que vous recommander tant j'ai adoré tout ce qui s'y trouvait. Si vous aimez la série Gideon Crew de Preston & Child, vous ne pouvez pas passer à côté de Tue moi si tu peux. C'est à peut près le même genre de roman d'action à suspense que vous ne pourrez pas lâcher avant d'en arriver au bout. C'est hyper agréable à lire, c'est addictif. Bref, c'est une bombe que je regrette d'avoir lu aussi vite. Vivement le prochain !

mardi 17 janvier 2017

La bonne fortune d'Elisabeth Wellington

Auteur : Robin Lee Hatcher
Editions : Archipoche (2017)
Nbre de pages : 346


Présentation de l'éditeur :
À bord du paquebot qui l’emmène en Amérique, Elisabeth Wellington peine à croire en sa vie nouvelle.
Après le décès inattendu de son père, qui la destinait à épouser le duc d’Altberry dans l’espoir d’éponger ses dettes, elle a décidé de quitter l’Angleterre. Libre désormais de tout engagement, elle se rend, pleine de rêves et d’espoirs, dans le Montana, où elle se destine à devenir institutrice.
Pourtant, à la fin du xixe siècle, c’est une région encore peu peuplée, où les conditions de vie sont rudes. Qu’importe ! Elisabeth est prête à tout.
Il n’y a cependant un obstacle qu’elle n’aurait jamais imaginé. Et celui-ci porte le nom d’un homme : Garrett Steele. Pourquoi se montre-t-il si froid, si farouche, face à la jeune et audacieuse Elisabeth ? Elle qui est pourtant l’institutrice de sa fille Janie.
On connaît l’adage : « Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis ». Alors quand des sentiments naissent d’un terreau si aride, la passion peut prendre les formes les plus inattendues…


Mon avis :

Lorsque je me suis plongée dans cette romance historique, c'était une période où j'avais envie de changer un peu de genre et de prendre un ouvrage qui se lirait vite et qui me ferait m'évader sans prise de tête.

Je dois bien dire que La bonne fortune d'Elisabeth Wellington a rempli son contrat puisque, effectivement, l'histoire n'est pas du tout compliquée à comprendre. Je dirais même plus : elle est trop prévisible pour que j'ai pu l'apprécier réellement, surtout sur la première moitié du roman.

En effet, je n'avais pas relu la quatrième pour entrer dans l'ouvrage sans me rappeler de ce dont il était question. Mais mais mais... arrivée au chapitre 4, j'ai vu le plus gros du roman se dérouler sous mes yeux et souffrir d'un manque d'imagination par l'auteur.

Un bel homme, une femme qui fuit sa condition de fille ruinée et qui refuse un mariage arrangé, deux pimbêches à qui j'aurais bien donné quelques paires de claques et un autre bonhomme qui se croit propriétaire de tout et surtout d'Elisabeth...

Avec ces trois lignes, vous savez déjà comment tout va se passer...

Et j'ai trouvé ça très dommage parce que la première moitié est trop longue alors que tout est cousu de fil blanc ! On savait ce qui allait se passer et il aurait mieux valu abréger certaines choses pour avancer plus vite et passer à autre chose...

Heureusement pour moi, j'ai quand même poursuivi et j'ai bien fait puisque, même si je me doutais de la fin de ce roman, il prend une tournure à laquelle je ne m'attendais pas vraiment passé les 180 pages et je dois bien vous avouer que cela a relancé mon intérêt pour cette petite romance.

J'ai poussé un gros soupir de soulagement de voir enfin les choses avancer et j'ai dévoré les 150 pages restantes vendredi soir, bien au chaud sous ma couette !

Dans ce roman de Robin Lee Hatcher, ce n'est pas l'écriture qui m'a gênée et encore que, parfois, c'était un peu gnan-gnan avec des dialogues que j'aurais pu moi-même écrire tant c'était évident. C'est vraiment l'intrigue que j'ai vu naître à des kilomètres qui ne m'a pas convenu ni convaincue.

Je trouve ça dommage parce que les personnages d'Elisabeth et de Garrett sont intéressants à découvrir et à suivre et encore qu'ils sont un peu longs à la détente mais bon...

Globalement, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman mais je ne peux pas dire non plus qu'il n'est pas dénué de défauts parce que, malheureusement, il en a. Mais si vous aimez les romances historiques sans prise de tête, avec des personnages que vous allez aimer au premier "regard" et d'autres à qui vous feriez bouffer leur chapeau, "La bonne fortune d'Elisabeth Wellington" est fait pour vous. La deuxième moitié est quand même plus intéressante que la première mais il faut bien en passer par là...

Si, par contre, vous aimez les romances qui ont quand même un certain degré d'intrigue que vous n'allez pas deviner dès la deuxième page tournée, passez votre chemin. Ce roman n'est pas fait pour vous. Il y a certes un évènement qui m'a bluffée mais dans l'ensemble cela reste très/trop prévisible et c'est bien là le point faible de ce roman.

lundi 16 janvier 2017

Multiversum : Memoria (T2)

Auteur : Leonardo Patrignani
Editions : Pôle fiction (2015)
Nbre de pages : 246


Présentation de l'éditeur :
Après la catastrophe qui s'est abattue sur la Terre, Jenny et Alex se trouvent plongés dans Memoria, une dimension mentale qui n'existe qu'à travers leurs propres souvenirs. Est-ce pour eux l'espoir d'être réunis dans une vie nouvelle ? Ou un cauchemar dont ils ne peuvent s'échapper ?




Mon avis :

Voilà un deuxième tome que j'ai encore dévoré, tout comme le premier tome d'ailleurs. J'ai retrouvé avec plaisir et émotion Jenny et Alex à Memoria.

J'avoue qu'au début, je ne savais pas trop quoi penser de ce monde qui n'est formé que par les souvenirs que nos deux amoureux ont gardé de leur passé. J'étais un peu dans le flou par rapport à ce qui s'était passé en fin de tome 1. Et puis, tout s'éclaire et on veut en savoir plus...

Et là, le livre prend une tournure très différente au point que je me suis demandée si ma version en ebook n'était pas erronée. Pourtant, et petit à petit, cela m'a rassuré de retrouver Jenny mais pas dans les conditions dans lesquelles je l'avais vue quelques chapitres avant.

C'est assez bluffant et en même temps stressant parce qu'on se demande ce que va nous faire l'auteur.

Alors on se laisse prendre davantage par son intrigue; on suit tout ce qui se déroule en gardant en mémoire tout ce qui nous avait accroché à cette saga dès le premier tome et je me suis régalée.

Donner un avis sur une suite c'est assez compliqué. Il ne faut pas trop en dire pour ne pas spolier mais j'ai tellement à coeur de vous donner envie de le lire que j'en viendrai presque à vous dire tout ce qui se passe là-dedans.

Pourtant, je vais me retenir, difficilement, parce qu'il faut vraiment découvrir Multiversum par vous-même et plonger dans l'univers fascinant qu'a fait Leonardo Patrignani.

Une chose est sûre : la fin m'a encore une fois bluffée et il se passe tellement de choses que le tome 3 ne va pas traîner. J'ai déjà hâte d'y être pour avoir le fin mot de l'histoire.

C'est lundi... que lisez-vous ? (140)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière



Une excellente semaine avec quatre titres que j'ai dévorés, même si je n'ai pas du tout suivi le programme que je m'étais fixée. Honte à moi !

Retour à Whitechapel de Michel Moatti a été celui qui m'a demandé le plus de concentration. L'ouvrage est dense en renseignements et recherches de l'époque et l'auteur signe là un excellent ouvrage que je ne peux que vous recommander.
Le tome 2 de Multiversum : Memoria de Leonardo Patrignani est une excellente suite que j'ai mangé en à peine deux jours. J'ai ressenti tout un panel d'émotions allant du doute, à l'étonnement, l'incompréhension puis la jubilation pour finir avec de l'ébahissement. Un roman qui donne très envie de poursuivre, ce qui sera chose faite sous peu. Mon avis arrive dans la journée.
J'ai pousuivi ensuite avec une romance historique : La bonne fortune d'Elisabeth Wellington de Robin Lee Hatcher. Cela faisait un petit moment que je n'en avais pas lue et j'avais envie de me plonger dans une belle histoire, sans prise de tête. J'avoue que la première moitié du livre m'a exaspérée me faisant pousser des soupirs de frustration parce que c'était assez redondant et que dès le chapitre 4 j'ai vu ce qui allait se passer. J'étais quand même déçue que ce ne soit pas plus beau, prenant. Mais la seconde moitié rattrape bien les choses surtout parce qu'il se passe un évènement auquel je ne m'attendais pas du tout ou en tout cas pas de la façon dont cela s'est produit. A partir de là, je n'ai pas pu lâcher ce bouquin.
Et j'ai terminé avec le dernier James Patterson, Tue moi si tu peux, qu'une fois encore j'ai dévoré en à peine 2 jours. Des chapitres courts et très rythmés, un personnage attachant que j'ai adoré suivre et une histoire qui tient la route. Encore une fois, James Patterson, associé cette fois-ci avec Marshall Karp, m'a scotchée. Dois-je dire déjà vivement le prochain ?
Mes avis arrivent dans la semaine. Promis ! 

Ce que je suis en train de lire

"Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l'école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t'écraserai."

Autrefois l'Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l'empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d'écrire s'expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d'élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté... et sauver ceux qu'ils aiment.

J'ai lu 150 pages depuis hier et j'avoue que je suis déjà prise dans l'engrenage de cette nouvelle saga de Sabaa Tahir. Je pensais la lire en VO mais vu qu'elle était disponible à ma médiathèque, je me suis laissée tenter et, pour l'instant, je ne le regrette pas. Elias, Laia et Hélène sont des personnages que j'aime beaucoup.



Je poursuis également ma lecture VO de A thousand pieces of you que j'aime vraiment beaucoup. Marguerite est une personne que j'ai tellement, qui ne se laisse pas faire mais qui tombe dans des situations tellement compliquées que je suis totalement addicte. D'ailleurs, je ne le lis pas mais je le déguste. J'en arrive presque à la moitié et si je ne m'écoutais pas, il serait sûrement déjà fini. C'est fluide, c'est facile et l'histoire est hyper prenante. J'adore et je compte bien en profiter pendant encore quelque temps.

Ce que je lirai ensuite


Je me fixe ces deux romans pour les 15 prochains jours vu que le Stephen King est un gros pavas de plus de 900 pages. Avec Une braise sous la cendre qui en fait plus de 500, à mon avis, le planning est complet pour les deux prochaines semaines. Ce sont des emprunts donc prioritaires pour moi.

Et vous ? Que lisez-vous ?

Je vous souhaite une excellente semaine livresque ou pas... 

jeudi 12 janvier 2017

Retour à Whitechapel

Auteur : Michel Moatti
Editions : HC Editions (2013)
Nbre de pages : 350


Présentation de l'éditeur :
Automne 1941, Amelia Pritlowe est infirmière au London Hospital et tente de survivre aux bombardements de l’armée allemande. Lorsqu’elle reçoit la lettre posthume de son père, elle n’imagine pas qu’elle va devoir affronter un cataclysme personnel tout aussi dévastateur. Sa mère n’est pas morte d’une maladie pulmonaire comme elle l’a toujours cru. Sa mère, Mary Jane Kelly, a été la dernière victime de Jack l’Éventreur. Elle avait deux ans. Mue par une incommensurable soif de vengeance, l’infirmière va se lancer dans une traque acharnée. Elle intègre anonymement la société savante d’experts « ripperologues », la Filebox Society, et va reprendre l’enquête depuis le début, reconstituer les dernières semaines de la vie de sa mère, suivre toutes les pistes et accepter tous les sacrifices pour retrouver celui qui reste encore aujourd’hui une énigme.


Mon avis :

Avant de me plonger dans le prochain ouvrage de Michel Moatti, prévu en février prochain, j'avais envie de me lancer dans une de ces grandes enquêtes de l'Histoire jamais élucidée. Celle de Jack l'Eventreur.

Il y a eu beaucoup de supputations sur cet homme qui n'a jamais été retrouvé et condamné pour les crimes atroces qu'il a commis à Londres d'août à novembre 1888.

C'est avec beaucoup de précisions et de finesse d'analyse que Michel Moatti nous propose ici son point vue à travers un personnage féminin attachant et cruellement entêtée pour trouver le chemin de la vérité : Amelia Pritlowe, fille de la dernière victime de Jack l'Eventreur.

Le livre est parfaitement organisé pour permettre au lecteur de ne pas se perdre entre les moments présents (1941) avec Amelia et ceux du passé dans lesquels on rencontre chacune des victimes et le dernier moment de leur vie.

En effet, les chapitres destinés aux recherches d'Amelia seront en italiques et intitulés "Carnets de Mrs Pritlowe" alors que les autres donneront la date à laquelle, en 1888, nous nous situeront.

L'ouvrage est ainsi bien orchestré et les recherches faites par l'auteur sont indéniables.

Dans le carnet d'enquête qui est joint au roman broché, l'auteur explique qu'il a mis plus de trois ans de recherches, de prises de note, de consultations de documents et de photographies... et cela se ressent indéniablement à la lecture de ce roman.

Si jusque là j'avais déjà lu des livres sur Jack l'Eventreur, j'avoue que celui de Michel Moatti va me hanter pendant quelque temps parce qu'il est d'une précision déconcertante voire même intenable sur les scènes de meurtre.

L'auteur ne nous épargne pas.

Non seulement il veut mettre le doigt sur ce que les enquêteurs de l'époque ont laissé passer mais il a voulu nous faire vivre totalement à cette époque, dans les bas-fonds de Londres et alors même qu'un monstre se baladait tranquillement pour vaquer à ses terribles occupations.

Retour à Whitechapel m'a demandé une semaine de lecture parce qu'il est exigeant sur tout ce qu'il contient et je ne voulais pas passer à côté de ce tueur. Pourtant, et à aucun moment, et alors même que c'est parfaitement plausible, je ne me suis attendue à cette révélation.

Je m'en suis d'ailleurs voulu parce que cela paraît tellement logique. Et pourtant...

Michel Moatti fait certes une simple proposition de coupable mais l'ensemble est si magnifiquement bien étudié qu'il est tout à fait possible que ce soit ce personnage qui ait commis de tels forfaits.

L'écriture est très fluide et prenante. Les personnages féminins et notamment celui d'Amelia sont attachants. On découvre à travers ce récit toutes ces vies détruites tant par leur vie quotidienne que par ce Jack l'Eventreur.

Ce ne fut pas une lecture facile parce que, comme je le disais plus haut, les descriptions des crimes sont présentes et que celles sur le dernier meurtre sont juste horribles. D'ailleurs, après avoir lu le roman, j'ai consulté le carnet joint et certaines photos montrent bien l'horreur du drame qu'a vécu Mary Jane Kelly.

Je vous mets quelques photos de ce carnet pour que vous puissiez mieux vous rendre compte :








Mais ce que vous avez de mieux à faire, si vous êtes curieux de connaître l'analyse de Michel Moatti sur ces meurtres historiques jamais élucidés, c'est de vous plonger dans ce roman et de vous faire votre propre avis dessus. Je suis sûre que vous vous le rappellerez longtemps après l'avoir fermé.

Je vous précise que ce roman est sorti en format poche aux Editions 10/18 mais je ne sais pas si le carnet de Michel Moatti est joint ou annexé en fin d'ouvrage. N'hésitez pas à aller vous renseigner si ce titre vous intéresse.


mardi 10 janvier 2017

Ne sautez pas !

Auteur : Frédéric Ernotte
Editions : Lajouanie (2016)
Nbre de pages : 291


Présentation de l'éditeur :
Est-ce forcément mal de ne pas faire le bien ? Assis sur le toit d'un des plus hauts gratte-ciel de Bruxelles, Mathias est songeur. Les jambes du laveur de vitres balancent dans le vide à plus de cent mètres du sol. Alors qu'il réfléchit au travail d'intérêt général que la justice lui a imposé (vendre en porte à porte des gadgets pour une association humanitaire), un homme paniqué surgit derrière lui. Mathias ne le sait pas encore, mais la minute qui va suivre va radicalement changer sa vie. Un engrenage impitoyable vient de s'enclencher…


Mon avis :

Parfois, je me donnerai des gifles pour avoir laissé pendant des mois un livre dans ma bibliothèque. Bon ok, on ne peut pas tout lire en même temps et quand on reçoit un ouvrage que l'on n'a pas demandé, on a tendance à le laisser traîner trop longtemps.

C'est ce qui est arrivé à "Ne sautez pas !" et je m'en suis voulue à mort (enfin presque sinon je ne serais pas là pour vous en parler) parce que j'ai bouffé ce petit roman en moins de deux jours !!!

Pourtant, on reste dans une thématique un peu classique d'un trentenaire qui a une vie largement basique, qui n'a pas fait de grosses études, qui trime pour aller bosser et qui va se poser LA question : "est-ce forcément mal de ne pas faire le bien ?".

Et là, vous allez suivre Mathias, ledit trentenaire, dans des journées bien chargées surtout en creusage de méninges et d'actions plus incroyables les unes que les autres.

Non parce que franchement, pour faire ce que fait Mathias, il en faut !

Personnellement, jamais je n'oserais faire ce qu'il tente. Ca me semble tellement malhonnête (?), inconvenant (?) et pourtant ça marche !

Et là, les amis vous n'allez plus pouvoir lâcher ce bouquin pour deux raisons :

D'abord, parce que Mathias est un personnage génial auquel on s'attache et que l'on suit avec plaisir dans ces délires qui vont le mener dans un gros merdier final.

Ensuite, la plume de l'auteur est tellement exquise qu'il est impossible d'arrêter sa lecture. C'est fluide, c'est simple, c'est addictif, c'est bouleversant par moment, c'est marrant.

Bref, Frédéric Ernotte a su parfaitement faire agir un personnage dénué de complexe sur les convenances pour obtenir ce qu'il veut. Sans compter que sa douce amie va s'y mettre aussi. Après tout, s'il a eu gain de cause une fois, pourquoi ne l'aurait-il pas plus la seconde ?

Oui mais le jeu va durer un temps... et la catastrophe va arriver sans que l'on s'en rende compte et au moment où j'ai lu ce qui se passait, je n'ai pas pu faire autrement que lâcher un : "Oh putain de merde !"

Bon, je n'avais pas fait attention que mon mari se trouvait à proximité... Il m'a prise une tarée mais ce n'est pas grave.

Frédéric Ernotte nous fait vivre une "aventure" de bout en bout sans que l'on sache où l'on va et c'est juste excitant.

Alors, si, comme moi, vous ne connaissez pas cet auteur, je ne peux que vous pousser à découvrir son deuxième ouvrage, autrement dit Ne sautez pas !, qui vous emportera dans une histoire contemporaine mais pas que... ou un "roman pas policier mais presque...", comme le dit si bien la première de couv'.

lundi 9 janvier 2017

La ménagerie du bout du monde

Auteur : Carole Birch
Editions : Terra Nova (2016)
Nbre de pages : 363


Présentation de l'éditeur :
Dans la crasse des Docklands du Londres victorien, un enfant fait une incroyable rencontre avec un tigre évadé d'un zoo. Le jeune Jaffy Brown est irrésistiblement attiré par le magnifique animal qui va le prendre dans sa gueule sans lui faire le moindre mal. Cette rencontre fait entrevoir à Jaffy un monde merveilleux, exotique, et éveille l'envie de voyager, loin de la vie tracée pour lui. Des années plus tard, avec son meilleur ami, il s'engage donc sur un baleinier. Le voyage est aventureux et les conduit aux confins de l'océan Indien. Mais, sans le savoir, c'est à la découverte de lui-même que voyage Jaffy Brown. D'aventures en tragédies, le jeune homme découvre sa part d'humanité. Et peut-être même le sens de toute une vie...


Mon avis :

Honte à moi, j'avais ce livre depuis le mois de mars dans ma PAL SP mais impossible de l'en sortir. Pourtant, le pitch m'intéressait et je voulais voir ce qu'il en était. Je pensais le lire avant les vacances de Noël mais ce ne fut pas tout à fait le cas...

En effet, j'ai commencé ma lecture mi-décembre et, disons le tout haut, j'ai eu du mal avec la première partie du roman dans laquelle on découvre un jeune garçon fort attachant, Jaffy Brown (dit Jaf), et son quotidien. Nous plongeons dans le Londres victorien peu envieux puisque Jaf et sa mère vivent dans un quartier très pauvre où les immondices et les effluves nauséabondes sont leur quotidien. Mais Jaf veut sortir de là. C'est un gamin attachant, de prime abord, un peu rêveur sur les bords qui va voir sa vie basculer le jour où  il rencontre un tigre du Bengale échappé de la ménagerie de M. Jamrach...

Présenté comme cela, vous me direz que le roman n'a pas l'air mal et effectivement, vu sous cet angle, il peut l'être.

Mais c'est sans compter sur la lenteur de la narration, des descriptions un peu trop détaillées sur certaines choses et puis l'envie, surtout, de voir l'action enfin arriver.

L'impatience était bien présente et même si la rencontre de Jaf avec Tim, qui deviendra son meilleur ami, met un peu de piment parce que Tim n'est pas du genre bien sympa avec Jaf, cela ne me suffisait pas.

Du coup, après avoir fini la première partie et commencé un peu la seconde en me disant que si cela continuait comme cela, j'allais devoir l'abandonner (ce qui, soyez en sûr, me déprimait), j'ai préféré le mettre en pause pendant les vacances de Noël et me focaliser sur des romans plus courts que je pouvais emporter avec moi...

La reprise, début janvier, n'a pas été trop dure parce qu'en prenant mon temps pour lire les quelques 100 pages fin décembre, je me rappelais précisément de ce qui s'était passé. Mais je me rappelais aussi que je voulais de l'action, de l'aventure.

Heureusement, après 2-3 chapitres dans la deuxième partie, l'aventure arrive enfin. Jaf et Tim sont engagés sur un baleinier et là les amis vous allaient vivre une histoire à laquelle vous n'auriez jamais pu vous attendre avec la première partie.

Non de non ! Quelle intrigue ! Quelle aventure ! Quelles horreurs !!!!!

J'ai terminé ce bouquin, il y a maintenant presque une semaine, et franchement, je ne m'attendais absolument pas à vivre des moments aussi forts et beaux, et horribles et percutants, et et et et... waouh !!!

La deuxième partie est juste inoubliable par tout ce qu'elle contient d'aventure mais surtout d'humanité... Plus j'avançais et plus mon coeur battait la chamade. Plus j'avançais et plus j'angoissais. Plus j'avançais et plus je me disais que ce n'était pas possible, que ça ne pouvait pas finir de telle façon...

Et la dernière partie n'est pas en reste même si la tension descend quand même pas mal. Mais c'est l'après de l'aventure... celle qui forge le caractère de l'Homme; celle qui lui permet de faire des choix de vie.

Alors oui le début de La ménagerie du bout du monde n'a pas été celle à laquelle je m'attendais mais mon obstination pour savoir ce qui allait se passer a vraiment payé et je ne regrette pas d'avoir repris cette lecture avec une petite pause de 15 jours. Je n'oublierai jamais Jaf, Tim et les autres dans l'aventure qui a été la leur. Je n'oublierai pas que ce roman, même s'il est une fiction, place quand même deux faits historiques marquants que je suis ravie d'avoir découverts, même si l'un d'eux est tragique.

En bref, La ménagerie du bout du monde est un roman à découvrir et à déguster; c'est un roman qui vous emporte dans un univers fascinant pour peu que vous soyez prêt à lui donner sa chance.

C'est lundi... que lisez-vous ? (139)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


Une semaine pas trop mal même si j'avoue que mon rythme n'était pas si exceptionnel puisque j'avais commencé "Deux enfants du demi-siècle" la semaine d'avant et que "La ménagerie du bout du monde" était commencé de 100 pages avant les vacances de Noël. Mais mon objectif était atteint : les finir tous les deux et en lire un autre.
Deux enfants du demi-siècle est un roman contemporain que j'ai bien aimé mais qui nécessite quand même de l'investissement notamment parce que l'on n'est pas vraiment dans la romance que j'attendais tant. C'est plutôt un livre qui va vous présenter deux personnages que l'on a séparés et qui tentent de faire leur vie chacun de leur côté jusqu'à ce que le destin les rapproche à nouveau. Mon avis est prêt mais ne sera publié que la semaine du 16 janvier puisque sa sortie est prévue le 19.
La ménagerie du bout du monde, quant à lui, a été un roman particulièrement bluffant. La première partie ne m'a pas vraiment plu surtout parce qu'il ne se passe pas grand'chose et que je le trouvais donc long. Par contre, lorsque l'aventure se met en place en partie 2 et que l'on voit les conséquences en partie 3, ça vaut le coup de se dire qu'il ne faut pas s'arrêter à la première partie et les impressions qu'elle donne. Ce bouquin vaut vraiment vraiment vraiment le coup qu'on le découvre tant il est impressionnant par tout ce qui se déroule en partie 2 !!! Mon avis arrive dans la journée.
Quant à Ne sautez pas !, je dois dire que lui aussi m'a bluffée. Je crois que c'était la semaine qui voulait ça. C'est un roman contemporain qui, à un moment donné, va mettre le protagoniste principal, Mathias, dans un guêpier que je ne lui enviais pas du tout. Je l'ai bouffé en moins de deux jours et je vous le conseille fortement. Mon avis sera publié d'ici mercredi.

Ce que je suis en train de lire

Le 24 septembre 1941, pendant le Blitz qui écrase Londres sous des tonnes de bombes, Amelia Pritlowe, infirmière du London Hospital, apprend lamort de son père. Celui-ci lui a laissé une lettre posthume lui révélant que sa mère n'est pas morte d'une maladie pulmonaire, comme l'histoire familiale le prétend ; Mary Jane Kelly a été la dernière victime de Jack L'Éventreur. Amelia Pritlowe avait 2 ans. À compter de ce jour, Mrs Pritlowe va se lancer dans une traque méticuleuse et acharnée, poussée par le besoin vital de découvrir la véritable identité de Jack L'Éventreur. Grâce aux archives d'une pittoresque société savante de riperristes, en confrontant témoins et survivants, elle va reconstruire dans ses carnets les dernières semaines de sa mère et la sanglante carrière de l'Éventreur. En décryptant des documents d'époque, Michel Moatti recompose l'atmosphère nocturne et angoissante de l'East End du XIXe siècle. En redonnant vie aux victimes, en recomposant leurs personnalités sociales et affectives, il propose une solution à l'énigme posée en 1888 : qui était Jack L'Éventreur ?

J'ai commencé ce roman de Michel Moatti en milieu de semaine dernière et j'en suis presque à la moitié. C'est un roman dense par les informations qu'il regorge mais je me régale de me replonger dans la période de Jack l'Eventreur.

Marguerite Caine's physicist parents are known for their groundbreaking achievements. Their most astonishing invention, called the Firebird, allows users to jump into multiple universes—and promises to revolutionize science forever. But then Marguerite's father is murdered, and the killer—her parent's handsome, enigmatic assistant Paul—escapes into another dimension before the law can touch him.

Marguerite refuses to let the man who destroyed her family go free. So she races after Paul through different universes, always leaping into another version of herself. But she also meets alternate versions of the people she knows—including Paul, whose life entangles with hers in increasingly familiar ways. Before long she begins to question Paul's guilt—as well as her own heart. And soon she discovers the truth behind her father's death is far more sinister than she expected.

Commencé jeudi dernier, j'ai lu à peu près 70 pages. Je me régale et je le déguste par petites doses pour ne pas le finir trop vite. Il se lit hyper facilement et l'histoire est très addictive et intéressante. La compréhension est exceptionnellement facile. Bref, un pur bonheur de reprendre la VO avec ce titre.


Ce que je lirai ensuite


Je ne m'en fixe que deux mais d'autres titres me tentent tellement...

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque... ou pas 😄