mardi 29 mars 2011

Le portail de la sor'cière (T4 "Les bannis et des proscrits)

Auteur : James Clemens
Editions : Milady (2011)
Nbre de pages : 768

Présentation de l'éditeur :
Elena et son armée de hors-la-loi ont déverrouillé les secrets du Journal Sanglant. Mais durant la bataille, le Seigneur Noir a mis en place les portails du Weir auxquels il puise son pouvoir. Pour les trouver et les détruire, les alliés d'Elena embarquent pour de dangereuses destinations.
Aucun des rebelles ne reviendra indemne, certains n'en reviendront même pas du tout. Elena elle-même parviendra-t-elle à découvrir l'identité du Seigneur Noir ?

Mon avis :

Me voilà quasiment à la fin de cette série après lecture de ce tome 4. Cela faisait plusieurs mois que j'avais terminé le tome 3, La guerre de la sor'cière, et je pensais me perdre un peu dans le fil de l'histoire et des personnages. Mais pas du tout.

J'ai retrouvé avec plaisir Elena et Er'ril, Sy-wen et Kast, Kral, Joach, Fardale, Mogweed, Tol'chuk, Nee-lahn, Mycelle et les autres. Nous les avions laissés après la bataille de Val'loa et nous les retrouvons pour de nouveaux combats.

L'histoire se passera de la même manière que dans le tome précédent : la communauté va devoir se scinder en plusieurs groupes pour parvenir à anéantir le Mal.

Nous les suivrons donc les uns après les autres à travers différentes régions : le désert de sable, le château Mryl et le Gul'Gotha. Autant de chemins à emprunter; autant de périples à mener.

Encore une fois, James Clemens nous entraîne dans son monde fantastique avec aisance et sans aucun scrupule nous nous y glissons et nous laissons emporter sans pouvoir en sortir.

Nous découvrons le réel courage de chacun des compagnons d'Elena. Nous souffrons pour certains; nous en pleurons d'autres et quelques autres encore deviennent exaspérants au point de les détester par leur couardise.

Il est de toute façon impossible de ne pas réagir, de ne pas vivre intensément, tout ce qui ce trame dans cet avant-dernier tome de la série qui fait aussi beaucoup avancer les relations des personnages entre eux.

J'allais partir sur un long développement parce qu'il y a beaucoup à dire sur cet opus mais ce serait spolier l'ouvrage et gâcher réellement le plaisir des futurs lecteurs.

Du coup, je dirai ceci :
  • si vous avez commencé cette série, je n'ai qu'un conseil à vous donner : poursuivez-la sans attendre. Vous ne serez pas déçu !
  • Quant à ceux qui ne l'ont pas encore découverte, il faut absolument que vous franchissiez ce pas. Vous passez à côté d'une excellente série qui vaut vraiment le détour et qui mérite très largement d'être découverte par le plus grand nombre !
Je suis, à chaque lecture, enchantée par ce que je découvre et je n'ai pas envie que la fin de cette aventure arrive trop vite. Il ne me reste que le tome 5, L'étoile de la sor'cière, à lire et je sais par avance que lorsque la dernière page sera tournée ce sera dur de laisser ces personnages qui m'auront emmenée aussi loin dans leur monde et leurs aventures.

Avis des tomes précédents :
- T1 : Le feu de la sor'cière
- T2 : Les foudres de la sor'cière
- T3 : La guerre de la sor'cière

lundi 28 mars 2011

Un nouveau challenge pour moi

Me voilà lancée dans un nouveau challenge qui devrait être simple à tenir... si les tentations ne me font pas  me détourner du droit chemin bien sûr.

Ellcrys et Anne-Sophie ont eu l'idée grandissime de créer un Challenge Magie & Sorcellerie littéraire. Autant dire que c'est difficile de résister à ce genre de challenge vu que je lis de plus en plus d'ouvrage porté sur ce thème.

Après réflexion, je me lance pour le niveau Magicien confirmé. Il s'agira donc pour moi de lire avant le 31 mars 2012, 5 livres au minimum où il sera question de magie et de sorcellerie. Je sens par avance que je vais me régaler.

Par contre, je ne sais pas quels livres en feront partie, si ce n'est Le portail de la sor'cière de James Clemens que je viens tout juste de terminer.

Quoi qu'il en soit si vous voulez vous joindre à nous, vous pouvez vous inscrire ICI.

Et voici le logo que mes chères amies ont fait :

 

Alors alors, vous allez vous laisser tenter ?

vendredi 25 mars 2011

Rose-Aimée (T1)

Titre : La fille qui porte malheur
Auteur : Béatrice Bottet
Editions : Matagot (2010)
Nbre de pages : 496

Présentation de l'éditeur :
San Francisco, mai 1851. Dans le saloon bruyant et enfumé bourré de chercheurs d'or, l'homme aux cheveux gris haussa la voix : - J'ai quelque chose d'important à te demander... Le jeune marin ouvrit bien grand ses oreilles. - Es-tu capable de retrouver quelque chose à Paris ? demanda Garancher, fébrile, en lui mettant une main sur le bras. Et quelqu'un ? - Ce que vous voulez, dit Martial Belleroche avec assurance. Et qui vous voulez. - Alors je compte sur toi. Mais surtout, surtout... il faudra te méfier, fit Garancher d'une voix grave et lugubre sans s'expliquer davantage. Il leva alors son verre et les deux hommes trinquèrent.

Paris, avril 1852. Fifi-Bout-d'Ficelle sourit au public et s'inclina. Tous les spectateurs sentirent leur coeur fondre. Tous sauf un. Le piano et le violon jouèrent un prélude d'une grande intensité dramatique. Fifi salua gracieusement en tenant sa robe à deux mains. Quelques applaudissements éclatèrent encore, vite rembarrés par des " chuuut " impatients. Et Fifi chanta la complainte de la fille qui portait malheur... 

Mon avis :

Voilà encore une jolie découverte que j'ai pu faire grâce à Mathilde des Editions Matagot qui m'a gentiment transmis cet ouvrage et que je remercie grandement.

Nous nous plaçons dans la France du Second Empire et l'auteur rapporte très bien cette époque : utilisation de certains mots argotiques, style de vie de l'époque. Pour parfaire nos connaissances, Béatrice Bottet a même inclus des explications en fin d'ouvrage sur ce qu'était la ruée vers l'or, le San Francisco de l'époque, le Paris sous Napoléon III et même une carte de La Villette en 1850 et aujourd'hui.

De ce côté là, le livre est vraiment très bien fait, très bien présenté pour n'importe quel lecteur qu'il soit jeune ou pas.

Je dois bien avouer toutefois que j'ai trouvé le début un peu long à se mettre en place dans le sens où les deux personnages principaux (Rose-Aimée et Martial) jouent trop au "chat et à la souris".

Rose-Aimée n'est pas spécialement agréable; elle peut même être exécrable au risque de ne pas se faire apprécier. Cela dit, il faut connaître son passé et alors on peut arriver à comprendre pourquoi elle agit de la sorte.

Heureusement pour elle que Martial est du genre très patient et c'est le personnage qui m'a d'ailleurs le plus plu dans l'ouvrage. Avec une patience acharnée, il arrive à redonner confiance à cette jeune fille. C'est très beau à lire et il est difficile de lâcher l'ouvrage.

On finit par s'attacher à chaque personnage qui au fil du temps finissent par se rapprocher et on craint pour eux cette fameuse malédiction que traîne derrière elle Rose-Aimée.

Du coup, j'étais stressée, écoeurée par moment et mon coeur battait la chamade quand j'ai constaté le chemin que prenait l'histoire. Il était hors de question que cela se passe de cette façon et pourtant...

L'auteur ne prend pas de gant avec son lecteur. Elle le laisse avec une fin qui ne donne qu'une envie "pleurer" parce qu'on n'a pas la suite sous la main. Vous comprendrez bien qu'il est hors de question que cela se termine comme cela est écrit dans le livre et on veut savoir le fin mot de l'histoire.

Oui mais voilà, il va me falloir encore patienter (pauvre de moi !) car le tome 2, Le marin perdu dans la brume, n'est prévu que pour mai 2011. Et là, vous pouvez être sûr que je serai au rendez-vous parce que je veux savoir comment tout cela va se terminer !!

jeudi 24 mars 2011

Le violon d'Auschwitz

Auteur : Maria Angels Anglada
Editions : Le livre de poche (2010)
Nbre de pages : 160

Présentation de l'éditeur :
Auschwitz, 1944. Les privations, les coups, les humiliations. Un prisonnier juif, Daniel, lutte pour la survie de son âme. Surprenant un concert organisé par Sauckel, le commandant du camp, il révèle son talent de luthier pour sauver son ami Bronislaw, violoniste de génie accusé à tort d’avoir joué faux. Il va alors devoir fabriquer un violon qui imite le son d’un Stradivarius, car de cet instrument dépend leur salut... Composant un mélange subtil entre réalité et fiction, des documents historiques entrecoupent le récit comme autant de pauses glaçantes. Dans la tradition littéraire d’un Primo Levi, l’auteur mène une danse effroyable entre l’horreur de la barbarie et le sublime de la musique.

Mon avis :
Je continue ce mois de mars avec une deuxième déception concernant ce tout petit livre de Maria Angels Anglada, auteur que je ne connaissais pas d'ailleurs.

Pourtant au vu de la 4ème couverture, il avait tout pour me plaire : un témoignage sur la Seconde Guerre Mondiale et en prime l'histoire d'un violon.

J'en attendais quelque chose de mieux, de plus bouleversant, prenant aux tripes.

Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Je suis restée totalement extérieure à ce qui était raconté. Je n'ai rien ressenti : ni empathie, ni tristesse, ni douleur. Rien du tout et c'est déconcertant !

L'écriture de l'auteur et l'histoire telle qu'elle la raconte ne m'ont pas du tout touchée et c'est bien la première fois que cela m'arrive avec ce genre de bouquin.

J'ai trouvé que le style était froid, qu'il ne rendait pas du tout l'atmosphère pesante et difficile que l'on a l'habitude de trouver dans ces ouvrages là. Je ne sais pas du tout ce qui est arrivé mais je sors déçue et troublée de cette lecture.

J'aurais vraiment voulu ressentir quelque chose alors que ce n'est pas le cas. J'hésitais même à le chroniquer.

Du coup, je ne sais pas quoi vous conseiller. Le mieux est que vous fassiez vous-même votre idée sur cet ouvrage.

mercredi 23 mars 2011

Trésor

Auteur : Clive Cussler
Editions : Le livre de poche (1991)
Nbre de pages : 505

Présentation de l'éditeur :
La découverte des secrets de la bibliothèque d'Alexandrie - oeuvres d'art inestimables, richesses à couper le souffle, cartes de gisements inconnus d'or et de pétrole - bouleverse l'équilibre international. Zélotes de l'Islam et réseaux terroristes menacent de renverser des gouvernements et de plonger le monde dans le chaos. Face à eux, l'agent secret aux yeux verts, Dirk Pitt... Un thriller éblouissant, porté à l'incandescence par l'auteur de Panique à la Maison-Blanche et de Cyclope. 

Mon avis :
Clive Cussler est désormais un auteur incontournable pour moi et je le lis chaque année. Les histoires sont intéressantes; l'écriture est efficace et on est loin de s'ennuyer.

Cette année, j'ai eu envie de me plonger dans "Trésor". Vu le titre, je pensais qu'il s'agirait d'une histoire à peu près identique à "L'or des incas" (qui demeure à l'heure actuelle le meilleur titre de l'auteur que j'ai lu jusque là).

Après lecture, je me rends compte qu'il n'en est rien. Il y est question bien sûr de retrouver des trésors perdus venant de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie et on va de pays en pays pour tenter de les retrouver mais cette recherche, au final, est rendu au second plan dans l'histoire.

En effet, il est plutôt question de régler un problème de taille (et qui ne peut perdurer) puisque des réseaux terroristes souhaitent prendre le pouvoir des pays d'Egypte et du Mexique contre ceux déjà en place.

Même si j'ai passé une très bonne semaine de lecture avec cet opus, j'en sors un peu déçue puisqu'il n'a pas pris la direction que je voulais (ou si peu).

Malgré tout, j'ai retrouvé avec un grand plaisir le fameux Dirk Pitt et son acolyte de choc Al Giordino et leur humour décapant (même si je l'ai trouvé un peu en dessous par rapport aux autres ouvrages).

Du coup, si vous ne connaissez toujours pas l'auteur, je vous conseille grandement de franchir le pas de la découverte. A chaque lecture, c'est un véritable film d'aventure et d'action auquel vous aurez droit. Certes, à la sauce américaine (nos héros se sortent toujours quasi-indemnes de situations très périlleuses et c'est un peu exaspérant parfois) mais il n'empêche que je passe toujours de bons moments de détente avec.

Alors ? Vous allez finir par vous décider à le lire ou pas ?

mardi 22 mars 2011

L'ange écarlate

Auteur : Natasha Beaulieu
Editions : Alire (2008)
Nbre de pages : 320

Présentation de l'éditeur :
Tout débute au cours d'une soirée fétiche lorsque l'Ange écarlate, une dominatrice, écorche de ses ongles d'acier la poitrine de Jinuny Novak. Depuis, le jeune peintre a littéralement cette femme dans la peau; et si son art s'en ressent, son corps en subit également les étranges effets: il ne dort plus, ne mange plus, s'abreuve de son sang et des images d'une Cité inconnue hantent son esprit, tout comme le mot Kaguesna! De son côté, l'Ange écarlate ne comprend pas davantage: pourquoi est-elle attirée par ce peintre? Pourquoi la simple proximité de l'autoportrait du jeune homme, acheté par son ami Boris, la met-elle dans tous ses états? Mais peut-être l'Ange et Jimmy ne sont-ils qu'une composante d'une fantastique histoire qui a commencé quelque trois siècles auparavant, à Londres? C'est ce que tente d'apprendre Ian Béluterre, de retour de Grande-Bretagne, tandis qu'il erre dans Montréal à la recherche de l'Ange écarlate.

Mon avis :

Une fois n'est pas coutume, je vais vous présenter là le premier livre du mois de mars pour lequel je n'ai pas du tout adhéré. Je l'ai terminé depuis quelques jours et je ne savais pas ce que j'allais en dire. Après réflexions, voilà ce qui en ressort.

Si globalement le fond de l'histoire est quelque peu originale et a du potentiel, la façon dont l'intrigue est menée m'a laissée de marbre. Je n'ai ressenti aucun intérêt tout au long de ma lecture et si je suis allée jusqu'au bout c'était uniquement pour assurer le partenariat que j'avais accepté avec cette maison d'édition québécoise.

Que s'est-il passé pour que cet ouvrage me laisse indifférente ?

Tout d'abord, on se situe dans le monde du fétichisme voire même du sado-masochisme et si je l'avais su dès le départ je n'aurais pas postulé. Je m'en suis rendue compte au bout de 60 pages et je n'étais pas sûre de supporter ce que je lisais jusqu'à la fin.

De plus, Jimmy (ou Ian) est un personnage très particulier et même à la fin on ne sait pas tout sur lui. L'auteur ne dévoile pas grand'chose et c'est quand même frustrant quand on cherche à connaître le pourquoi du comment.

A cela s'ajoute trop de scènes de sang, de masturbations... et c'est même tout simplement déplacé d'en mettre autant. Je ne suis pas du genre à être "gnangnan" mais quand même. La lecture doit être un plaisir avant tout que je n'ai pas du tout ressenti ici. Je me suis sentie agressée tant par l'histoire que par les personnages très/trop violents et vulgaires.

Je pense sincèrement que tout cela aurait pu être mieux servi pour rendre l'histoire plus attrayante et prenante.

Bien entendu, mon avis n'engage que moi et je ne poursuivrai pas du tout cette trilogie. Le tome 1 ne m'a rien apporté si ce n'est un profond dégoût sur plusieurs passages.

Pour les lectrices que je connais et qui ont les mêmes goûts que moi, je ne le leur conseille pas du tout. Passez votre chemin !

Pour les autres, peut-être auront-ils une meilleure appréciation que la mienne. C'est à eux de voir !

Je remercie malgré tout les Editions Alire et le forum Club de lecture pour ce partenariat.

lundi 21 mars 2011

Coeur de Jade (T2)

Tome 2 : Les brumes des sources jaunes
Auteur : Kristoff Valla
Editions : Matagot (2011)
Nbre de pages : 432

Présentation de l'éditeur :
Tandis que les royaumes se déchirent, Coeur de Jade, Xian, Trois Vérités et l’impétueuse Lune de Sang luttent contre la secte des Masques. Pour empêcher la résurgence du démon Shiryu, ils doivent aller là où aucun vivant n’est autorisé à pénétrer. Ils doivent traverser les royaumes des morts, affronter les périls des Sources jaunes... et espérer en réchapper.

Mon avis :
Si j'avais eu quelques petites difficultés avec le tome 1 sur certains aspects de l'ouvrage, je tiens à vous préciser qu'il en est allé tout autrement avec le tome 2. Je me suis laissée totalement emporter par l'histoire et j'ai suivi avec un intérêt grandissant les aventures de Coeur de Jade et de ses amis.

L'ouvrage est scindé en deux parties et le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteur mène parfaitement son intrigue.

L'atmosphère est de plus en plus pesante; le stress va crescendo; on se balade au coeur même des Enfers et on en rencontre leurs Rois. C'est glaçant jusqu'aux os et j'ai adoré !

On entre encore dans les légendes chinoises avec les noirceurs qu'elles comportent et c'est excellent !

Les combats sont aussi davantage présents ce qui donne plus d'action et entraîne irrémédiablement le lecteur au centre de ceux-ci.

Il est alors difficile de lâcher l'ouvrage et il me tarde de découvrir l'ultime tome de cette trilogie pour deux raisons :
  •  je veux connaître le secret de Coeur de Jade
  •  le Mal réincarné fait réellement son apparition et je peux vous assurer qu'il est angoissant.

J'ai halluciné quand j'ai "vu" ce qu'il en était et comment l'auteur le présentait.

En fait, plus j'avance dans la trilogie et plus je m'attache aux personnages. Ils ont chacun leur combat personnel à mener en plus de la quête qu'ils poursuivent et si au départ chacun se méfiait de son compagnon de combat, tout est en train de changer.

Je suis vraiment très enthousiaste et je n'avais pas envie de quitter cet ouvrage puisque tout m'a plu.

Je n'ai trouvé aucun défaut à cet opus et si j'ai un regret à formuler ce sera juste qu'il va me falloir attendre le mois de mai 2011 pour lire la fin, en espérant qu'il n'y aura pas de retard dans la publication.

Je remercie encore une fois Mathilde des Editions Matagot de m'avoir permis de poursuivre cette série que j'apprécie de plus en plus à chaque ouvrage.

samedi 19 mars 2011

La confrérie de l'horloge

Auteur : Arthur Slade
Editions : MSK (2010)
Nbre de pages : 302

Présentation de l'éditeur :
Ere victorienne, la campagne anglaise : le mystérieux M.Socrate se rend dans une galerie de monstres. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Modo, nouveau-né difforme aux pouvoirs de transformation étonnants. Durant quatorze ans, Modo recevra les étranges enseignements de M Socrate où les cours de géographie et de latin côtoient les leçons d'arts martiaux. Elevé dans un manoir dépourvu de tout miroir à quelques kilomètres de Londres, Modo est brutalement jeté dans les rues de la capitale pour accomplir sa première mission. Aidé de la belle Miss Octavia, il devra mettre tous ses talents à l'oeuvre pour arrêter la terrible machination de la Confrérie de l'horloge. 

Mon avis :
Ce livre trainait dans ma PAL depuis plusieurs mois et je me suis décidée à le lire pour la vider un peu. Bien en a pris car je me suis régalée.

L'histoire est intéressante même si la fin m'a un peu déçue par ce côté trop fantastique mais surtout une résolution de l'affaire trop rapide.

Malgré tout, cela n'engage que moi parce que l'ensemble vaut vraiment le coup de le découvrir : un personnage atypique auquel je me suis beaucoup attachée; une intrigue prenante qui ne donne qu'une envie : poursuivre sa lecture sans s'arrêter; une écriture que je pensais au départ plutôt simple car l'ouvrage est indiqué sur certains sites "à partir de 9 ans" et là je dois avouer que je suis très étonnée.

D'abord parce que je trouve que 9 ans pour ce genre d'ouvrage ça fait un peu jeune tant du point de vue de l'intrigue que du point de vue des termes employés par l'auteur.

Du coup, le livre étant plus "ado" que réellement "jeunesse", j'ai adoré le découvrir et suivre le cours des évènements aux côtés de Modo et d'Octavia.

Je suis d'ailleurs très curieuse de lire le T2, "La cité bleue d'Icaria", pour suivre non seulement une nouvelle aventure avec ces deux personnages mais surtout pour "voir" comment va évoluer leur relation.

Je peux dire que depuis quelque temps je suis très chanceuse puisque je me régale sur chaque livre que j'ouvre. Celui là ne fait pas exception à la règle et je vous le conseille si vous ne le connaissez pas encore.

vendredi 18 mars 2011

La porte aux oiseaux

Auteur : Katie Hickman
Editions : JC Lattès (2011)
Nbre de pages : 463

Présentation de l'éditeur :
Constantinople, 1599. Une délégation de marchands anglais s'apprête à remettre au sultan une extraordinaire horloge mécanique, présent de la reine. Parmi eux, Paul Pindar porte depuis deux ans le deuil de sa fiancée Celia Lamprey, disparue en mer. Lorsqu'il apprend la présence, derrière les murs interdits du harem, d'une jeune femme ressemblant en tous points à son amour perdu, une quête impossible commence. La situation semble d'autant plus désespérée qu'au sérail une impitoyable lutte de pouvoir oppose la mère du sultan et sa favorite. Des siècles plus tard, Elizabeth Staveley, jeune universitaire, découvre un fragment de manuscrit concernant une belle captive. Tout de suite, elle se passionne pour cette histoire tombée dans l'oubli depuis quatre cents ans. Entre amours interdites et enquête historique, Katie Hickman nous livre une grande fresque romanesque, dans le monde envoûtant d'un harem ottoman.

Mon avis :

Une très belle histoire au coeur du harem du Sultan Mehmet III. Katie Hickman signe là un ouvrage superbe où l'on voyage dans le Moyen Orient du 16ème siècle pour découvrir ce qu'il est advenu d'une jeune anglaise soit disant disparue lors d'une tempête alors qu'elle regagnait l'Angleterre pour y retrouver son futur époux.

D'une écriture exquise brossant l'intérieur du harem de Constantinople mais aussi des personnes hauts en couleur, l'auteur permet à son lecteur une évasion tout au long du récit.

L'alternance de l'histoire entre les recherches contemporaines menées par Elizabeth pour retrouver cette jeune femme et la narration qui nous est racontée par la "disparue" elle-même est intéressante mais ce n'est pas ce qui m'a le plus marquée.

Bien sûr tout comme Elizabeth, on veut savoir ce qu'il en est de Célia Lempray : si c'est bien elle qui a été capturée et, si c'est bien le cas, si elle a pu s'échapper de cette prison dorée.

Du coup, les chapitres concernant Célia étaient mes préférés : c'était comme si j'avais été transportée à une autre époque, dans des contrées lointaines aux coutumes si différentes et parfois choquantes.

Les recherches effectuées pour faire cet ouvrage sont indéniables, tout comme le travail d'écriture pour arriver à une telle finalité. L'auteur nous fait découvrir le côté caché des harems et les conséquences de l'insoumission ou des complots.

L'intrigue est très bien menée et la fin garde une part de mystère.

Le plus dur maintenant va être de sortir de cette ambiance très féminine où la rivalité entraîne de bien tristes conséquences, où chacune cherche le meilleur pour elle-même.

Je regrette déjà de l'avoir lu aussi vite et en même temps je voulais tellement savoir ce qu'il en était qu'arrêter ma lecture était un vrai supplice.

C'est un ouvrage que je vous conseille grandement car l'auteur a su magnifiquement mêler fiction et réalité.

Un grand merci aux Editions JC Lattès et au forum Club de lecture pour ce superbe partenariat.

jeudi 17 mars 2011

Les débris du chaudron

Auteur : Nathalie Dau
Editions : Argemmios (2008)
Nbre de pages : 207

Présentation de l'éditeur :
L'amour et la vengeance ont l'art de traverser les âges, et ce d'autant plus lorsque les dieux sont impliqués.
Pour certains mortels, cela signifie un héritage lourd à porter, mêlé de malédiction.
Ainsi en va-t-il d'Augusta Quinn et d'Alwyn Archtaft. Destinés à réparer le chaudron de Kerridwen, afin de permettre le retour de la déesse, ils devront compter avec Affang, le terrible démond des eaux, qui les poursuivra de sa haine.
Mais en cette de XXème siècle, un dieu veille et se souvient. Capable d'arpenter les lieux d'ici et d'ailleurs, Kernunnos, sous l'un ou l'autre de ses avatars, permettra à la réalité de rattraper le mythe... et de le dépasser.

Mon avis :

Lorsque le forum "Club de lecture" a proposé cet ouvrage, j'ai percuté de suite sur le nom de l'auteur puisque j'ai dans ma LAL "Contes myalgiques". J'ai trouvé que c'était l'occasion de découvrir l'auteur et j'ai postulé.

Après lecture, je dois bien avouer que j'ai été envoûtée par ce livre. Les légendes celtiques m'ont toujours fascinée et j'ai été conquise par ce que j'ai lu ici. L'histoire est tout simplement prenante; l'écriture de Nathalie Dau très poétique.

Du coup, l'ensemble crée une atmosphère totalement en osmose avec ce genre de littérature.

On suit deux périodes en parallèle (le présent et le passé) avec autant d'addiction pour l'une que pour l'autre.

La magie a une place prépondérante qui rend le lecture adulte comme un enfant : on finit par y croire pour que ces êtres merveilleux ne disparaissent pas.

J'aime m'imaginer ces mondes. Je n'avais pas envie d'en sortir. J'ai été conquise par ce couple fabuleux formé par Kerridwen et Kernunnos.

L'ouvrage comporte en plus de superbes dessins sur certaines situations de l'histoire. D'une certaine façon, cela rend le livre encore plus "vivant" et passionnant.

J'ai été autant fascinée par l'écriture de l'auteur que par les illustrations de Magali Villeneuve. La finesse des traits et la précision dans chaque coup de crayon sont éblouissants.

En bref, une très belle découverte que je recommande à tous et un grand merci aux Editions Argemmios et au forum Club de lecture pour cette nouvelle découverte.

mercredi 16 mars 2011

Marelle d'ombres

Auteur : Denis Labbé
Editions : Argemmios (2010)
Nbre de pages : 231

Présentation de l'éditeur :
Fantastiques, cruels, visionnaires ou tout simplement sulfureux, les contes de Denis Labbé tissent un motif d'ombres contrastées entre la terre et l'enfer. Anges et démons se croisent dans le Paris décadent des dandys, la Venise des spadassins, Whitechapel ou encore les steppes désolées de la Mongolie, pour transmettre leur héritage mortel aux créatures d'un futur névrosé. Des récits peints avec une délicatesse d'esthète et une malignité insidieuse. Laissez-vous guider par la plume ciselée et envoûtante de Denis Labbé, dans les méandres de sa Marelle d'Ombres où règnent la Mort, le sang et la noirceur. Recueil préfacé par Alain Delbe (Le complexe de Médée).

Mon avis :

Cet ouvrage est un recueil de nouvelles éditées à diverses époques dont malheureusement les tirages sont épuisés. L'éditeur permet ainsi de donner une nouvelle vie à ces écrits qui méritent vraiment d'être découverts.

Denis Labbé offrent des textes d'une noirceur indéniable qui se situent dans des espaces temps très larges.

Ainsi, sur les premières, nous errons dans une ambiance 19ème siècle alors que vers la fin l'époque est contemporaine avec toutes les conséquences que la Société d'aujourd'hui implique.

Si l'écriture de l'auteur m'a beaucoup plu sur certaines nouvelles, j'ai ressenti une "agression" sur d'autres.

J'ai, par exemple, adoré "Kourgane au coeur" ou même "Rosebud" qui feraient d'ailleurs d'excellentes bases à des romans.

J'ai par contre peu accroché à "Papillons de nuit" ou "Links 234". Pour la première, la raison est toute simple : le phrasé des banlieues d'aujourd'hui ne m'a pas plu même s'il est incontestable que l'auteur ne pouvait pas utiliser un autre langage que celui qu'il se sert tenant l'histoire qu'il nous propose.

Quant à "Links 234", je n'ai pas tout compris dedans et je sais qu'il me faudra reprendre l'ouvrage pour percevoir toutes les subtilités et les sous-entendus que l'auteur a inséré dans ses textes.

Quoi qu'il en soit, j'ai pris réellement du plaisir à découvrir cet ouvrage alors que les "nouvelles" ne sont pas mon genre de prédilection parce qu'en règle générale je les trouve inachevées. Tel n'est pas le cas ici et j'ai pu sans difficulté entrer rapidement dans ces histoires et percevoir ce que l'auteur voulait montrer voire même dénoncer à travers elles.

C'est un recueil que je recommande à tous.

Je remercie les Editions Argemmios et le forum Club de lecture pour ce partenariat.

mardi 15 mars 2011

Le maître des dragons

Auteur : Fabrice Colin
Editions : Albin Michel (2008)
Nbre de pages : 624

Présentation de l'éditeur :
Thomas grandit sur le navire du pirate légendaire Wild Stark. Mais ce dernier est pendu à la suite d’un piège tendu par les inquisiteurs à la solde de l’empereur. Thomas s’enfuit et restera pendant dix ans qui vont lui paraître dix jours au paradis sous-marin des pirates, avant d’être repêché sur une plage, totalement amnésique. Recueilli par le savant Edmund Dorchester, Thomas apprend à travailler avec les dragons. Malheureusement, l’érudit est enfermé et torturé dans les terribles geôles de l’Empereur pour avoir fait des recherches impies. Livré de nouveau à lui-même, Thomas décide de revenir à la mer : il constitue un équipage fidèle et sillonne les océans à bord du "Rédempteur", devenant la terreur de la flotte impériale. Au cours d’un abordage il rencontre Mary qu’il décide d’échanger à l’empereur contre la survie de maître Dorchester – et ce malgré les sentiments que la jeune sorcière lui inspire…

Mon avis :

Ma première expérience avec l'auteur s'était déroulée en 2009 lorsque j'ai lu "La malédiction d'Old Haven" et j'avais adoré tant l'histoire que l'écriture de l'auteur.

Aujourd'hui, j'ai renouvelé l'expérience avec "Le Maître des dragons" dans le cadre d'une lecture commune avec Wilhelmina. Malheureusement pour moi, la sauce n'a pas pris cette fois-ci. Je sors déçue de cette lecture et j'avoue avoir même envisagé de l'abandonner en cours de route.

Pour ceux qui ont lu "La malédiction d'Old Haven", je dirai que l'histoire ici se rejoint avec le premier ouvrage puisque l'on retrouvera Mary Wickford, héroïne principale de l'autre ouvrage (mais attention, il n'agit nullement d'une suite !). Les destins de Thomas et de Mary sont scellés et on sait par avance comment cela va se terminer.

Le problème avec "Le Maître des dragons" c'est que j'ai trouvé Thomas intéressant au départ et très énervant à partir de la moitié du livre. On apprend ce qu'a été sa vie et même si elle n'a pas été facile et aurait mérité de l'empathie envers le personnage, je n'en ai pas du tout ressenti.

A force de se demander qui il était, quel était son véritable but dans la vie..., il a fini par m'exaspérer. J'avais envie de le bouger et de sentir un peu plus d'action.

De plus, certains passages sont restés très obscurs pour moi malgré une relecture à chaque fois. J'avais du mal à comprendre ce que l'auteur voulait dire. Du coup, le plaisir de retrouver Thomas et ses questionnements n'y était pas du tout.

Je sors donc déçue de ne pas avoir accroché plus que ça à cet ouvrage que je voulais lire depuis bien longtemps mais je ne m'avoue pas vaincue pour autant. C'est réellement la tournure de l'histoire et le personnage qui ne m'ont pas plu et non pas l'écriture toujours aussi agréable de l'auteur.

"La saga Mendelson" est dans ma LAL et je compte bien la découvrir sous peu, en espérant que ça me plaira.

Je vous propose maintenant d'aller lire l'avis de Wilhelmina et voir ce qu'elle en a pensé.


mardi 1 mars 2011

Récapitulatif de mes lectures de février 2011

Je ne suis pas là puisque ma coupure internet a démarré le 26 février mais heureusement que la programmation des messages existe. Je peux donc vous faire le récapitulatif de mes lectures de février et ne pas prendre trop de retard ici. Voilà ce que ça donne :

- Young Samuraï (T3) de Chris Bradford
- Les trois mousquetaires de Alexandre Dumas
- L'accompagnatrice de Nina Berberova
- Le journal d'un fou de Nicolas Gogol
- Laure Crandelain de Claude Mouflard
- Le syndrome [E] de Franck Thilliez
- La lignée de Guillermo del Toro & Chuck Hogan
- La cicatrice de Bruce Lowery
- Coeur de Jade (T1) de Kristoff Valla

Pendant tout ce mois de février, j'ai fait de très belles découvertes tant jeunesse que contemporaine ou classique (même si au départ j'ai eu du mal avec l'ouvrage de Dumas). Il est assez difficile de faire un choix sur cette période parce que tous les livres se valent. Pour la première fois, je ne peux pas départager ces ouvrages parce qu'ils m'ont tous apporté un petit quelque chose dans un moment où j'avais vraiment besoin d'évasion. La lignée m'a fait découvrir les vampires d'une façon très particulière et j'ai adoré; Coeur de Jade et Young Samuraï m'ont fait partir en Chine, pour l'un, et au Japon, pour l'autre, pour mon plus grand plaisir; Le syndrome [E] m'a fait beaucoup réfléchir sur les capacités du cerveau et ce que les scientifiques peuvent en tirer par des expériences qui font froid dans le dos...

Bref, pour ce mois de février, je vous conseille chacun de ces ouvrages si vous ne les avez pas encore lus.