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En ce 5 juin 1509, Venise célèbre par une fête inoubliable, les fiançailles des amants de Venise : Roland Candiano, fils du Doge Candiano et Léonore Dandolo, héritière de la fameuse maison Dandolo. Pourtant trois hommes, Foscari, Bembo et Altieri, ambitieux, veules et haineux, ourdissent un complot destiné à anéantir Roland Candiano. En une nuit, ce dernier perd tout : promise, parents, fortune et liberté. Mais sa vengeance sera terrible...
Mon avis :
J'ai découvert cet auteur avec Les amants de Venise qui constitue en fait la suite du présent titre. Une fois n'est pas coutume, je me suis trompée en lisant les ouvrages. Je les ai lus dans le désordre. Du coup, j'ai eu les réponses à mes questions et le puzzle s'est mis parfaitement en place.
J'ai pu, avec plaisir, me replonger dans l'histoire de Léonore et Roland, les amants de Venise, et ce dès le début de l'ouvrage.
Je comprends mieux maintenant le comportement de Roland face à certains personnages et j'avoue m'être délectée des différentes ruses qu'il met en place pour mener à bien sa vengeance.
On se trouve ici dans l'Italie du 16ème siècle; les complots sont machiavéliques; on tombe réellement dans le roman de cape et d'épée à la sauce Dumas que j'affectionne particulièrement (j'avais d'ailleurs déjà fait ce rapprochement lors de ma lecture des amants de Venise et cela se confirme ici).
L'écriture est toujours aussi fini et légère. Les descriptions vont à l'essentiel; il n'y a aucune fioriture.
J'ai suivi avec intérêt le destin de Roland et je ne me suis pas ennuyée un seul instant. A chaque fois que je posais mon Reader, il me tardait de le reprendre pour poursuivre ma lecture.
J'aime définitivement la plume de Michel Zévaco qui m'a fait rêver, voyager au coeur de cette Venise pernicieuse où le crime prime sur la justice. L'histoire est simple et banale mais la façon dont Michel Zévaco la raconte est succulente. Je vous la conseille vraiment.
Un petit extrait relatif au Pont des Soupirs (photo : routard.com) :
"Quelques fois on exécutait le condamné sur la chaise de pierre du Pont des Soupirs. D'autres fois enfin, et quand on voulait frapper l'esprit populaire, on dressait un échafaud sur la place Saint-Marc.
Pour se rendre à l'échafaud, le condamné devait traverser le Pont des Soupirs. Ce pont avait la forme d'un sarcophage, nous l'avons dit. Il unissait les prisons au palais ducal. Il était recouvert d'une voûte en maçonnerie légère. En sorte que le Pont semblait n'être que la continuation d'un des couloirs de la prison. Sur le côté qui était tourné vers la mer, on avait aménagé une sorte de fenêtre garnie de barreaux. Devant cette fenêtre, on permettait au condamné de mourir, il pût emplir ses yeux d'une dernière vision de Venise." (p. 70 du Reader).
Un petit extrait relatif au Pont des Soupirs (photo : routard.com) :
"Quelques fois on exécutait le condamné sur la chaise de pierre du Pont des Soupirs. D'autres fois enfin, et quand on voulait frapper l'esprit populaire, on dressait un échafaud sur la place Saint-Marc.
Pour se rendre à l'échafaud, le condamné devait traverser le Pont des Soupirs. Ce pont avait la forme d'un sarcophage, nous l'avons dit. Il unissait les prisons au palais ducal. Il était recouvert d'une voûte en maçonnerie légère. En sorte que le Pont semblait n'être que la continuation d'un des couloirs de la prison. Sur le côté qui était tourné vers la mer, on avait aménagé une sorte de fenêtre garnie de barreaux. Devant cette fenêtre, on permettait au condamné de mourir, il pût emplir ses yeux d'une dernière vision de Venise." (p. 70 du Reader).