mercredi 28 février 2018

Dernière saison dans les Rocheuses

Auteur : Shannon Burke
Editions : 10/18 (18 janvier 2018)
Nbre de pages : 277


Présentation de l'éditeur :
En 1820, aux Amériques, le commerce des fourrures est un moyen périlleux de faire fortune. À peine le jeune William Wyeth s'est-il engagé auprès de la compagnie de trappeurs la plus téméraire de l'État qu'il manque de se faire tuer. Il découvre alors la force des liens entre les hommes, dont la survie ne dépend que de leur solidarité. Chasse au bison, nuits passées à dormir sur des peaux de bête, confrontations aux forces de la nature ou aux tribus indiennes, la vie de trappeur est rude, mais William a soif d'aventures. Il a quitté sa famille pour le grand Ouest, sauvage et indompté. Il devra réunir plus de courage et d'habileté qu'il ait jamais cru avoir pour en sortir vivant.


Mon avis :

Ce roman est totalement dépaysant. On va suivre notamment le jeune William Wyeth, entouré d'autres hommes souhaitant vivre une aventure à travers l'Ouest américain, durant trois années pendant lesquelles il va vivre des situations aussi magnifiques que dangereuses.

Dès le départ, on entre dans l'action et on lance les personnages à la sauvage. J'ai été un peu déroutée mais progressivement on apprend qui est qui et petit à petit, je me suis laissée porter par cette histoire.

Le roman est scindé en trois parties dont la première est la plus courte puisqu'elle met tout simplement en place les personnages et le but qu'ils vont se fixer.

J'aime tout particulièrement ce genre de roman qui me permet de vivre une sorte de western, surtout avec les parties 2 et 3 et contrairement à ce que j'avais pensé, j'ai trouvé que c'était le personnage de Henri Layton qui était le plus intéressant puisque c'est celui qui va le plus évoluer tout au long du roman.

William n'est pas inintéressant mais voilà, il reste dans sa ligne de conduite, un peu trop parfaite pour ce genre d'aventure. Pas vraiment de défaut à lui reprocher si ce n'est qu'il est trop parfait.

L'écriture est très agréable et très fluide ce qui permet de vraiment s'imprégner du mode de vie de ces trappeurs et des risques qu'ils encourent en parcourant ces grands espaces, terres des indiens qui les défendent comme ils le peuvent.

J'ai trouvé cependant que le roman était trop court pour moi et que, même si l'essentiel était bien présent, il me manquait des petits détails qui auraient fait durer ma lecture plus longtemps et l'aurait rendue encore plus accrocheuse.

Par ailleurs, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages alors même que certaines situations étaient bien périlleuses.

Cela dit et globalement, j'ai beaucoup apprécié être aux côtés de ces hommes qui ont pour objectif de former la meilleure compagnie de trappeurs que l'Ouest américain ait connu.

Shannon Burke mêle habilement ici personnages réels et de fiction et on ne voit pas où est la limite entre les deux tant c'est magnifiquement coordonné.

Du coup, si vous êtes fan de western, d'aventure et que vous n'avez pas peur des combats d'époque, je vous invite à le découvrir. Aucun doute que vous partirez très loin de votre quotidien peut-être un peu trop maussade pour vivre un moment extraordinaire au côté d'hommes qui le sont tout autant.

vendredi 23 février 2018

La fissure

Auteur : Jean-Paul Didierlaurent
Editions : Au diable vauvert (18 janvier 2018)
Nbre de pages : 327


Présentation de l'éditeur :
Dernier représentant d'une entreprise de nains de jardin rachetée par une holding américaine, Xavier Barthoux mène une vie bien rangée entre la tournée de ses clients, son épouse, son chien et sa résidence secondaire des Cévennes. Mais quand il découvre une fissure dans le mur de sa maison, c'est tout son univers qui se lézarde... Animé par une unique obsession, réparer la fissure, il entreprend un périple extrême et merveilleux jusqu'à l'autre bout du monde.


Mon avis :

En ce moment, mes lectures sont plutôt déroutantes, passionnantes et offrent aussi beaucoup de réflexion.

Avec La fissure, je ne m'attendais pas à passer un aussi bon moment de lecture aux côtés de Xavier, quinquagénaire obsédé par une fissure qu'il a découverte sur le mur de sa résidence secondaire cévenole.

On va suivre tout un cheminement improbable avec cet homme, Directeur commercial d'une société de nains de jardin, ayant eu des hauts et des bas mais qui arrive à se maintenir sur le marché. Sa vie de couple est ordinaire. Rien de bien folichon dans sa vie.

Sauf que cette fissure va être le point de départ d'une prise de conscience à laquelle Xavier ne s'attendait pas et le lecteur non plus !

J'ai adoré connaître Xavier et voir son évolution tout au long de ces 300 pages mais ce que j'ai particulièrement aimé ce sont les échanges qu'il va avoir avec un personnage très improbable : son nain de jardin.

Lorsque Xavier entend pour la première fois son nain lui parler, il ne trouve même pas ça étrange ou loufoque. Il ne se dit pas qu'il devient fou. Pour lui, c'est naturel et normal.

Les échanges entre ces deux là sont succulents à lire et jubilatoires parce que Numéro 8 (ledit nain) ne va pas mâcher ses mots envers Xavier... C'est grâce/à cause de lui que Xavier va devenir un homme "différent".

Le style est très fluide et tellement accrocheur que l'on ne voit pas les pages passer.

Du coup, entre le personnage de Xavier qui évolue, un rythme suffisant dans l'intrigue pour bien avancer et ne pas ennuyer le lecteur mais surtout ces échanges avec ce nain de jardin, font que cette lecture atypique devient une bouffée d'oxygène et en même temps elle est un peu anxiogène parce qu'au final on ne sait pas trop d'où vient cette fissure mais surtout ce que Xavier compte réellement faire pour régler son problème, son obsession.

Cette fissure va amener ce personnage bien loin de ce que le lecteur aurait pu imaginer au départ et c'est là toute la magie de cet ouvrage.

La fin, même si elle n'est pas réellement celle à laquelle je m'attendais, m'a d'abord perturbée pour ensuite être acceptée. Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre ce qu'il en était et même si j'ai eu une petite déception sur cette fin, je me disais aussi qu'elle ne pouvait pas être différente parce qu'elle colle parfaitement à tout ce chamboulement qui intervient dans la vie de Xavier et permet au lecteur de le comprendre également.

On prend ce récit alors d'une manière différente et la réflexion se fait.

C'est encore une belle lecture que m'a offert les éditions Au diable vauvert dont c'est le premier roman que je lis et, soyons honnête, je ne le regrette nullement. Je le recommande d'ailleurs vivement car même si le côté loufoque et étrange peut paraître décalé, le cynisme est mordant et tellement plaisant que l'on s'y raccroche comme à une bouée de sauvetage. Parce que la vie de Xavier n'est peut-être pas celle tant attendue finalement... parce que la vie de Xavier peut être la nôtre, tout simplement.

Si vous êtes un brin curieux et que ce genre de roman ne vous dérange pas, si vous êtes ouvert et avez l'envie de vous prendre au jeu avec un nain de jardin cynique au possible mais mettant le doigt sur ce qui peut déranger, alors n'hésitez pas à vous plonger dedans. C'est juste succulent à déguster.

mercredi 21 février 2018

Les chroniques de St Mary : Un monde après l'autre (T1)

Auteur : Jodi Taylor
Editions : HC Editions (8 février 2018)
Nbre de pages : 350


Présentation de l'éditeur :

La jeune historienne Madeleine Maxwell vient de terminer brillamment ses études et s’apprête à passer un entretien à l’institut St Mary. Mais en pénétrant dans l’enceinte de ce centre de recherche historique, Max comprend très vite que celui-ci ne ressemble à aucun autre. Derrière la façade très académique de l’institut St Mary, les équipes d’historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret du voyage dans le temps. Ici, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent… Max comprend très vite les possibilités qui s’offrent à elle. De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie, la jeune historienne va revivre d’extraordinaires événements. Alors qu’au sein de l’institut naissent des enjeux de pouvoir…


Mon avis :

Etant donné que cette lecture a été plus qu'intéressante et prenante, on va essayer de ne pas faire une chronique trop longue mais... il y a l'engouement qui est toujours là alors que je l'ai terminé samedi dernier et puis il y a quand même pas mal à dire dessus. Dooonc... on y va !

Ce premier tome met en avant une jeune historienne de 30 ans, Madeleine Maxwell, qui va nous raconter son arrivée à l'Institut St Mary et les conditions dans lesquelles on lui a fait la proposition de rejoindre une équipe d'historiens là-bas.

St Mary, elle connaît bien Madeleine puisqu'elle y a fait des études mais elle était loin de s'imaginer ce qui se cacher derrière certains murs...

Et c'est avec elle que l'on va voir tout le potentiel de cet institut.

Autant vous dire que dès le premier chapitre, j'étais au taquet et il me tardait que l'on parte dans l'Histoire. J'étais curieuse de découvrir la machine qui permettrait de remonter dans le temps et de me retrouver dans des périodes qui me faisaient très envie. Bon ok, mis à part peut-être celle du Crétacé parce que les dinosaures me font stresser et avouons-le se faire bouffer par un T-Rex ce n'est pas joli joli à voir...

Donc, j'étais ravie d'être dans ce thème (le voyage dans le temps) parce que j'adore ça et que cette série, d'une certaine façon, me faisait penser à Time Riders d'Alex Scarrow que j'avais adoré du premier au dernier tome.

J'ai cependant été un peu surprise ici parce que nous n'allons pas nous focaliser sur une seule période dans ce tome là. Et c'est la particularité de cette série.

Contrairement à Time Riders, ici le but des historiens est d'aller étudier le passé pour comprendre certains faits mais surtout apporter des réponses sur des moments obscurs de l'Histoire. Et là, j'ai dit "OUI !"

Mais Jodi Taylor va encore plus loin et cela va être cruel parce que je ne vais pas pouvoir vous en dire plus si ce n'est que cet institut, bien sûr, aura droit à des difficultés que l'on comprendra au fur et à mesure que l'on avancera dans ce tome.

Si vous pensiez vous la couler douce en lisant ce roman, vous vous plantiez. Et moi aussi !

C'est donc avec de plus en plus d'envie, d'excitation et d'acharnement que je me plongeais dans ce titre que je n'arrivais pas à lâcher.

La plume de l'auteur n'est pas en reste parce que nous avons droit à une narration en "je" par le personnage de Madeleine qui est juste succulente. C'est une femme de caractère qui m'a beaucoup surprise, avec des réparties bien placées qui m'a faites rire bon nombre de fois. Et là, je garderai éternellement en mémoire une situation qui se déroule en page 184... Oh my God ! 

Tout colle à la perfection qu'il s'agisse de l'intrigue, des personnages du moment ou des dialogues. C'était littéralement parfait et c'est peu de le dire.

Bien entendu, nous allons faire la connaissance de toutes les équipes qui gravitent autour des historiens pour que les voyages soient faits dans les meilleurs conditions de sécurité possibles. Et là, bien entendu, j'ai mon chouchou en la personne de Leon Farrell qui est le Directeur Technique. Bien sûr, il y a d'autres personnages qui valent le détour mais attendez de faire connaissance avec lui et de voir le sacré duo qu'il forme avec Madeleine. Vous m'en direz des nouvelles.

Le plus fort dans tout ça c'est que Jodi Taylor approfondit encore plus son intrigue à 100 pages de la fin et là c'est carrément jubilatoire. On avance, on progresse, on ne veut pas que cela s'arrête alors que l'on voit irrémédiablement le nombre de pages s'amenuiser pour notre plus grand malheur.

Et lorsque la fin arrive, on hurle de frustration parce que l'on veut la suite là, maintenant...

Il faudra cependant attendre le mois d'octobre pour avoir le tome 2, A symphony of echoes en VO, et lorsque je lis le résumé original, cela me donne encore plus envie d'avoir ce tome entre les mains (Whitechapel, Jack l'Eventreur... ça vous parle ?!). Moi, je vous le dis, vivement l'automne pour qu'on puisse retrouver un univers hyper prenant, des personnages excellents et une écriture tellement accrocheuse que l'on a l'impression de voir un film et non de lire un bouquin.

En bref, Un monde après l'autre m'a littéralement conquise du début à la fin et je ne peux que vous pousser à le découvrir à votre tour.

J'ai lu ce titre en lecture commune avec Laetitia du blog Sous le feuillage a adoré autant que moi voire même davantage puis c'est un coup de coeur pour elle.

mardi 20 février 2018

Le club des pendus

Auteur : Tony Parsons
Editions : La Martinière (septembre 2017)
Nbre de pages : 329


Présentation de l'éditeur :
À Londres, les bourreaux sont de retour.
Ils ont décidé de rétablir la peine capitale.
Ils forment un étrange club avec pour modèle le célèbre bourreau anglais Albert Pierrepoint, responsable de plus de quatre cent cinquante exécutions au siècle dernier. Et c'est par la corde qu'ils ont décidé de punir violeurs d'enfants, chauffards et autres délinquants qui réussissent à échapper au système judiciaire.
La conscience du détective Max Wolfe le tourmente.
La justice est-elle vraiment là où on le croit ? Qui sont ces citoyens-vengeurs ? Pour y répondre, Max devra s'enfoncer dans les entrailles de la ville, là où les vestiges du passé ont encore une emprise sur les vivants.
Dans un Londres caniculaire, plus que jamais le bien et le mal se confondent.


Mon avis :

Après quasiment 15 jours de lectures décevantes, j'en avais un peu marre et je voulais vraiment une valeur sûre. Je me suis donc, tout naturellement, dirigée vers le dernier Tony Parsons que j'avais dans ma bibliothèque et... j'ai cruellement bien fait !

J'ai encore une fois adoré de retrouver Max et sa fille Scout. C'est un duo que j'aime d'amour et que je ne me lasse pas de retrouver. Les conditions dans lesquelles Max s'est retrouvé seul avec sa fille me touchent encore beaucoup et je ne peux que fondre face à ce papa poule. Scout, quant à elle, grandit et a de plus en plus la tête sur les épaules et les réparties qu'il faut et au bon moment.

L'enquête démarre, comme à chaque fois, sur les chapeaux de roue et on aura affaire ici à un groupe d'individus qui va faire sa propre justice puisque le système judiciaire minimise les peines des condamnés.

C'est en tout cas ce que pensent les victimes...

J'ai adoré la façon dont l'auteur va nous pousser à nous interroger nous-même sur ce groupe et leur but avec des condamnés ayant eu des peines variables en fonction de ce qu'ils ont fait.

Je me suis investie dans cette lecture, me demandant comment je réagirais à la place de cette population qui soutient ces bourreaux dont on ne sait pas les noms, bien sûr.

Que feriez-vous si votre enfant était mort parce qu'il avait été fauché par un type saoul et que ce dernier n'écope de quasiment rien ? Que feriez-vous si votre fille avait été violée par un gang, la rendant psychologiquement fragile et agoraphobe, détruisant à jamais sa vie de femme ? ...

Ce ne sont là que deux exemples des histoires qui nous sont racontées ici mais l'une et l'autre ont raisonné en moi parce que j'ai une fille qui va fêter ses 20 ans et un fils de bientôt 12 ans.

Je suis la cible même de ce genre de livre qui va me bouleverser, me faire penser à ce que je ne veux pas mais surtout à ma façon de réagir si jamais un groupe se formait pour rendre la véritable justice.

C'est surtout ce côté là du roman qui m'a beaucoup plu, davantage que de savoir qui était derrière ce groupe. Je n'ai d'ailleurs pas été surprise lorsque j'ai su qui y était dedans.

J'ai été aussi un brin dessus lorsque Max se retrouve en très mauvaise posture et qu'il s'en sort quand même haut la main alors que tant d'autres n'y sont pas parvenus...

Mais cela ne m'a pas gênée outre mesure parce que j'étais toujours dans ma réflexion et que Max a été obligé également de se poser les bonnes questions, celles qui finalement dérangent.

Qu'aurait-il fait si sa fille avait été une victime ? Chercherait-il à retrouver ce groupe de "bienfaiteurs" pour les arrêter ou les soutiendrait-il ?

Le roman ouvre véritablement à discussion et je vous le conseille rien que pour ça. L'écriture est encore une fois terriblement addictive et ça se lit tellement vite que l'on ne voit pas les pages passer. Ce n'est peut-être pas le meilleur de Tony Parsons dans l'intrigue elle-même, mais c'est celui qui m'a le plus fait cogiter.

lundi 19 février 2018

L'année de la pluie

Auteur : Gilbert Bordes
Editions : Belfond (octobre 2017)
Nbre de pages : 347


Présentation de l'éditeur :
Au début du XIVe siècle, le climat change. En 1316, la pluie détruit les récoltes et provoque l'une des plus grandes famines du Moyen Âge. À l'aube de la guerre de Cent Ans, le royaume de France est plus que jamais divisé. 
Louis X, fils de Philippe le Bel, est un roi faible. Son oncle, Charles de Valois, gouverne le pays à sa place dans le dessein de monter sur le trône. Il se met en quête du trésor des Templiers, que l'on dit caché au château de Conflans. Seuls Isabeau et Louis, les petits-neveux du grand maître Jacques de Molay, mort sur le bûcher, ont échappé au massacre de leur famille et sont secrètement placés sous la protection d'Eude de Breiville. 
Cet humble seigneur à la carrure de géant voit sa tâche se compliquer avec les premiers émois d'Isabeau, qui se portent sur son fils Geoffroy, et ne tarde pas à se retrouver au cœur d'un redoutable jeu de pouvoir et de manipulations... Avec lui, on vit à la cour de France où le poison est le meilleur argument pour asseoir l'autorité d'une multitude d'intrigants.


Mon avis :

J'avais très envie de lire un roman historique qui se passerait au Moyen-Age et ce roman était le choix parfait... sauf que...

Si j'ai aimé me plonger dans cette histoire avec quelques rebondissements et des personnages très sympathiques ainsi qu'une écriture qui vous plonge littéralement dans la période souhaitée avec les termes de l'époque, j'ai trouvé aussi que l'ensemble était long.

Là où je m'attendais à trouver une histoire me racontant les aventures d'Isabeau et Louis, les petits-neveux du fameux Jacques de Molay, avec une amourette entre Isabeau et le fils d'Eude de Breiville me doutant bien qu'il y aurait des difficultés, je me suis retrouvée finalement avec un roman dans lequel on suit davantage les affres historiques et politiques de l'époque.

La France est soumise à une famine qui dure depuis de nombreux mois à cause, notamment, d'une pluie incessante qui dure depuis plus de six mois. Le monarque en place, Louis X, tente de ramener l'apaisement après que la malédiction lancée par Jacques de Molay sur son bûcher, n'apporte le chaos dans notre cher pays.

Alors oui c'est intéressant à suivre et historiquement parlant je ne devrais pas me plaindre mais c'est quand même lent au point que j'avais du mal à me motiver pour le reprendre dès que je le posais.

En fait, je me rends compte que si l'ensemble n'est pas inintéressant, cela ne m'a pas accrochée du tout et je le regrette.

Je ne peux pas dire que cela vienne de l'écriture parce que j'ai déjà lu des roman dans ce genre de style qui permet vraiment au lecteur de s'imprégner de l'époque.

J'ai peiné à le lire et le terminer et depuis que je suis passée à autre chose, j'ai du mal à le chroniquer.

Mon avis sera donc court parce que, honnêtement, je ne sais pas quoi vous en dire mais à part que cette lecture est une déception à laquelle je ne m'attendais vraiment pas.

mercredi 14 février 2018

Les cinq éléments : La ville de l'ombre (T2)

Auteur : Dan Jolley
Editions : Slalom (octobre 2017)
Nbre de pages : 349


Présentation de l'éditeur :
Ayant survécu à l'attaque sur l'île d'Alcatraz, Gabe, Lily, Brett et Kaz ont réussi à rester cachés et à empêcher la secte de l'Aurore éternelle de s'emparer de la Tablette d'Emeraude, le Livre du Pouvoir dont dépend le sort de l'humanité. Ils sont désormais accompagnés de Jackson, le Garçon Fantôme rescapé d'Arcadia, version maléfique de San Francisco que le diabolique Jonathan Thorne veut faire fusionner avec notre monde. Pour empêcher Thorne et ses disciples de répandre la mort et le chaos sur terre, les cinq adolescents doivent anéantir Arcadia – après avoir sauvé l'oncle et la mère de Gabe, prisonniers de la Ville de l'ombre. 
Mais tout bascule lorsqu'ils comprennent que les créatures infernales d'Arcadia ne sont pas leurs seuls ennemis : un traître est parmi eux, et il leur faudra rivaliser d'adresse et de courage pour faire face à l'issue effrayante qui les attend.


Mon avis :

Après avoir adoré et dévoré le premier tome, il me tardait vraiment de retrouver Gabe, Lily, Brett, Kaz et Jackson dans la suite de leurs aventures.

Le second tome démarre direct dans l'action et c'est très plaisant surtout lorsque l'on enchaîne les tomes. Il n'y a pas de temps mort et c'est parfait.

Je me suis donc très rapidement émergée dans cette suite avec des ados auxquels je m'étais très vite attachés dans le tome 1.

Mais j'ai trouvé ce tome là un peu trop rocambolesque avec les créatures fantastiques qui se multiplient et à un moment donné je trouvais même que cela faisait un peu trop.

J'ai donc tiqué jusqu'à la moitié du roman mais cela ne m'a pas empêchée non plus d'apprécier ce que je vivais aux côtés de ces 5 adolescents qui maîtrisent de plus en plus leur pouvoir élémental.

On découvre davantage la part d'ombre de ce pouvoir et je dois bien dire que Dan Jolley a fait une intrigue très complète qui emporte le lecteur qu'il soit jeune ou adulte.

La seconde moitié est encore plus prenante parce qu'elle met une pression énorme tant sur les personnages que le lecteur qui va se demander bien souvent comment cela va se terminer, espérant que ce soit en bien.

Le retournement de situation en fin d'ouvrage m'a fait hurler de rage parce que je n'ai pas la suite dans ma PAL et le tome 3 en VO ne sortira qu'en avril prochain. J'espère et je croise les doigts pour que la VF arrive assez vite parce que j'ai très envie de savoir comment tout cela va se terminer.

Surtout que personne n'est épargné qu'il s'agisse des enfants ou des adultes...

Kaz est toujours le personnage qui met l'ambiance au beau fixe avec son humour que j'adore et Brett m'a encore pas mal énervée par ses erreurs. Ca me saoule tellement que je lui crie dessus par moment !!! Si si... Je vis vraiment ma lecture à fond.  Bon mais en même temps s'il n'y avait pas ces erreurs, il n'y aurait pas de roman hein !

L'écriture est toujours aussi accrocheuse et fluide. Je ne me suis pas du tout ennuyée tout au long de ma lecture.

Les cinq éléments est une très bonne série jeunesse même si ici j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop d'exagération par rapport aux créatures fantastique que l'auteur met en avant.

Mis à part cela, c'est juste un régal et ce tome confirme que Dan Jolley maîtrise parfaitement son intrigue mais également ses personnages qu'il fait évoluer au fur et à mesure que l'on avance dans la saga.

Du coup, n'hésitez pas à vous y pencher dessus voire même à proposer cette série à votre adolescent s'il est féru de créatures fantastiques, de magie et de mythologie. C'est le combo parfait pour passer un excellent moment !

lundi 12 février 2018

L'enfant de mon mari

Auteur : Deborah O'Connor
Editions : Presses de la Cité (janvier 2018)
Nbre de pages : 350


Présentation de l'éditeur :
Heidi et Jason ne forment pas un couple ordinaire : elle a perdu sa petite fille, il cherche désespérément son fils, Barney, enlevé cinq ans plus tôt. Ces drames les ont rapprochés. Un jour, en déplacement pour son travail, Heidi aperçoit dans une arrière-boutique un garçon qui pourrait bien être Barney. Emmené sur place, Jason refuse d'y croire. Mais Heidi n'en démord pas. L'intuition vire à l'obsession, et la jeune femme se plonge dans une enquête qui fragilise son couple. Jason lui cache-t-il quelque chose ? L'impossible deuil de sa fille a-t-il rendu Heidi paranoïaque ? À qui peut-elle se fier ? Mais surtout, qui est cet homme trouble qui accompagne le petit garçon partout ? Une adrénaline de chaque instant, jusqu'au dénouement, dérangeant et moite.


Mon avis :

Après mes lectures de ces derniers jours, j'avais très envie d'un roman à fort suspense qui m'aurait fait vraiment cogiter sur l'intrigue mais également les personnages et je pensais que "L'enfant de mon mari" était le roman approprié.

En effet, un couple formé après la disparition de leurs enfants respectifs ce n'est pas franchement commun dans les romans de ce genre. Mais quand en plus, la femme pense avoir vu le fils de son mari disparu quatre ans auparavant, on a de quoi se poser tout un tas de questions et l'intérêt est forcément éveillé.

Malgré ce résumé tentateur, un prologue qui rend curieux et un début plutôt prometteur, même si je le trouvais un peu long, je n'ai pas du tout adhéré à cette lecture et encore moins à cette fin que j'ai trouvé bizarre, hors de toute logique !

Les personnages sont assez curieux. L'auteur a voulu certainement nous rendre Heidi, tout comme Jason, suffisamment énigmatiques dans leur comportement pour que le lecteur ressente automatiquement de la suspicion pour l'un et l'autre.

Avec moi, cela n'a pas vraiment fonctionné. Je trouvais bien sûr que cet homme et cette femme cachaient des choses, peut-être peu convenables, mais à aucun moment je ne les ai trouvés coupable de quoi de ce soit.

J'ai trouvé aussi que c'était assez redondant avec une femme qui fait une réelle fixation sur ce gamin qu'elle croise une seule fois dans un magasin et qui pense de suite au fils de son mari; qui va tout mettre en oeuvre pour trouver des preuves que c'est bien lui, quitte à mettre son couple en péril...

J'ai cru à un moment donné que j'étais dans un roman contemporain où la nana était tellement godiche que j'en ai rigolé; qu'il y avait tellement de clichés que cela me faisait hausser les sourcils et soupirer.

Quelle nana menant une enquête part en jupe et talons aiguilles pour se percher ensuite sur une poubelle afin de regarder ce qu'il se passe par la fenêtre ? Forcément, elle se casse la figure... Mouahahahahah !!!!!

Vient le moment où elle doit s'échapper d'un poursuivant (toujours en talons aiguilles sinon ce n'est pas marrant), qu'elle se tord la cheville mais parvient in extremis à sa voiture dans laquelle elle se barricade. Oui mais voilà dans son stress... Oh my God... elle fait tomber ses clés sous son fauteuil ?!!

Non mais je rêve là ?! Les grosses failles d'un soit-disant roman thriller à vous faire cogiter et stresser ?! On est sérieux là ?!!!!

A partir de ces passages là, je savais déjà que je n'allais pas accrocher au reste que j'hésitais vraiment à l'abandonner mais je suis d'une nature positive et je me disais qu'il allait y avoir un truc qui allait se décanter ou que la fin allait me mettre sur les genoux. Donc, j'ai poursuivi...

Et je n'aurais pas dû parce que la fin m'a mise sur les genoux mais pas de la façon dont je l'imaginais.

C'est une fin à la "What the fuck ?!" Comment est-ce qu'on peut faire une fin pareille ? Sérieux ?

J'ai tellement envie de spolier le roman pour dire exactement ce qu'il en est parce que ça m'a mise sur les nerfs et que je me suis dit que jamais je n'aurais pu prendre la décision finale de Heidi et Jason.

Je me suis demandée si on ne se foutait pas un peu de moi sur ce coup là.

Alors je dis non non non et re-non !!!!!!

Pour moi "L'enfant de mon mari" est une immense déception que je regrette sincèrement d'avoir pris le temps de lire. Pour arriver à un tel final, j'aurais largement dû m'arrêter avant quand encore il me faisait rire.

Pour le reste, si vous voulez le découvrir, libre à vous. Le mieux est toujours de se faire son propre avis mais en ce qui me concerne c'est un très gros flop !

dimanche 11 février 2018

La belle étoile

Auteur : Cathy Cassidy
Editions : Nathan (janvier 2018)
Nbre de pages : 241


Présentation de l'éditeur :

Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l'a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit... la visite d'une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d'autant que sa mère lui propose de partir avec elle, faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s'y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l'aventure au grand air...


Mon avis :

Un nouveau Cathy Cassidy ça ne se refuse pas. Et j'ai été encore ravie de découvrir ce nouvel opus d'une auteure phare en roman jeunesse.

Même si j'ai passé un bon moment aux côtés de Dizzy, ce roman là ne sera pas celui que j'aurai le plus apprécié et cela pour deux bonnes raisons.

D'abord, le personnage de la mère de Dizzy que je n'ai pas du tout aimé depuis le début. Je la trouvais fausse et très à côté de la plaque avec sa fille qu'elle avait abandonnée à l'âge de 4 ans, pensant qu'une seule carte pour son anniversaire suffirait à garder un lien avec elle.

Ensuite, le monde dans lequel on va évoluer : les hippies.

Je n'ai rien contre eux mais leur mode de vie ne me plait pas du tout surtout qu'ici il sera quand même question d'arnaque et de drogue/alcool.

Alors quand une mère enlève sa fille contre l'avis du père qui l'a élevée seul pendant 8 ans (et là je ne suis pas d'accord avec le résumé qui met "Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires..." parce qu'il y a la façon dont cela se produit... et la mère n'y est pas pour rien), pour lui faire faire le tour des festivals mais que l'on voit dans quoi elle va être entraîner... bah je n'accroche absolument pas.

Heureusement pour moi que Dizzy est une jeune fille attachante qui va se faire des amis avec Finn et le petit Mouse parce que je crois bien que j'aurai abandonné cette lecture.

D'ailleurs, j'ai été davantage prise par l'histoire du petit Mouse que par celle de Dizzy que j'ai trouvé quand même très naïve vis-à-vis de cette mère qui la laisse un peu trop "vivre sa vie" sans surveillance. Cela aurait pu mal tourner mais Dizzy a la tête sur les épaules et puis Finn est là pour la guider.

Mais Mouse est un enfant de 6 ans complètement perturbé et sa vie est très loin d'être idéale...

Je n'en dirai pas plus pour que vous puissiez le découvrir par vous-même surtout que le prochain roman à paraître de Cathy Cassidy, en juin prochain, L'étoile rebelle, sera consacré à cet enfant qui aura pris quelques années (oui oui j'ai lu les premières pages de ce prochain roman et il me tarde déjà de l'avoir entre les mains pour le retrouver lui mais également Dizzy, apparemment).

Mais même si je n'ai pas accroché, cette fois-ci, à ce roman et son personnage principal, la plume est toujours aussi accrocheuse et agréable. Et puis, allez savoir comment elle fait, mais Cathy Cassidy arrive toujours à faire en sorte que son lectorat lise de bout en bout ses romans même si ce n'est pas l'histoire à laquelle on s'attendait au départ.

On finit, d'une manière ou d'une autre, à s'attacher à l'un ou l'autre des personnages et à vouloir les retrouver pour les voir évoluer et se rendre compte si leur vie finit par basculer dans le bon ou le mauvais.

En bref, La belle étoile a été une lecture agréable et sympathique mais elle n'a pas été celle escomptée au départ. Dizzy est un brin trop naïve avec cette mère qui l'a laissée pendant 8 ans et même si j'ai pu comprendre qu'elle voulait lui donner une seconde chance, à un moment donné il fallait aussi qu'elle fasse la part des choses. Pour moi, ce n'est pas le meilleur de l'auteur mais j'ai hâte de lire la suite à paraître pour retrouver un personnage qui vaut le détour : Mouse.

vendredi 9 février 2018

L'appel du coucou

Auteur : Robert Galbraith
Editions : Grasset (2013)
Nbre de pages : 571


Présentation de l'éditeur :
Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l’affaire est vite classée. Suicide. Jusqu’au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l’armée, revenu d’Afghanistan amputé d’une jambe, est au bout du rouleau : sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l’Internet, il reprend l’enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l’autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, et de vengeances.


Mon avis :

Mon mari m'avait offert en grand format ce premier roman de Robert Galbraith qui n'est autre que la fameuse J.K. Rowling. J'avais adoré la série Harry Potter mais également Une place à prendre qui m'avait d'ailleurs fort surprise.

Du coup, pour moi, il ne faisait aucun doute que j'allais accrocher à ce roman policier qui me faisait très envie...

Bon d'accord, j'ai laissé passer 5 ans avant de me décider à le lire et encore c'est avec Gwen de la chaîne Le notebook de Gwen que je l'ai lu. Mais le principal était que je le sorte de ma PAL qui gonfle de plus en plus. Un petit régime ne lui fera donc pas de mal.

Sauf que... et malheureusement pour moi... je n'ai pas du tout accroché à ce premier tome d'une série qui en comporte pour l'instant trois ! Et le pire c'est que j'ai les deux autres tomes dans ma PAL...

Je ne saurais pas vous dire ce qui ne m'a pas convaincue dans cet opus parce que, franchement, le résumé est tentateur et j'avais très envie de savoir ce qu'il en était de ce "suicide".

Mais :

  • je n'ai pas accroché aux personnages qu'il s'agisse de la famille de la défunte ou même (et c'est là le pire) au détective Strike
  • j'ai trouvé l'ensemble long et très lent
  • j'ai sauté quelques passages pour aller plus vite parce que je trouvais que cela n'apportait rien à l'enquête, même si cela permet de mieux comprendre (mais c'est vite dit) la vie de Strike...

En fait, je ne m'attendais pas à faire la connaissance d'un détective privé totalement fauché, qui a une vie amoureuse exécrable et qui passe pas mal de temps à boire.

Je sais que l'alcool est très présent dans les romans policiers/thrillers et cela me gave quand même mais ici cela m'a encore plus gênée que d'habitude. Bon, ok ils boivent aussi du thé et on ressent là le côté so british, n'est-ce pas !

Mais quand je veux lire un policier, je ne veux pas lire un roman sur un type qui ne sait pas trop comment réagir avec son ex, qui se sent attirer par sa secrétaire intérimaire et j'en passe.

D'ailleurs, c'est surtout Robin, la fameuse secrétaire, qui m'a plu et je sais que je lirai la suite parce que, soit dit en passant, je reste persuadée qu'entre Strike (dont le prénom est Cormoran) et Robin, il va y avoir un truc.

Pour savoir si j'ai raison, il va bien falloir que je me fasse les autres tomes que mon mari m'a quand même offerts, n'est-ce pas ?! Mais cela ne sera pas pour tout de suite parce qu'il va me falloir digérer cette lecture avec un style qui est très proche de celui que j'avais eu avec Une place à prendre et qui m'avait bien plu mais dont la fin est finalement prévisible.

Dooooonc, je ne vais pas vous dire de ne pas lire ce roman parce qu'au moment où moi je n'accrochais pas, une instagrameuse avait un coup de coeur dessus. Le mieux est donc de vous faire votre propre avis mais sachez que Cormoran Strike est un privé particulier et maintenant que je suis prévenue, je lirai le tome 2 de façon différente.

jeudi 8 février 2018

Le gang des prodiges (T1)

Auteur : Marissa Meyer
Editions : PKJ (février 2018)
Nbre de pages : 598



Présentation de l'éditeur :
Il y a plus de dix ans, les Renégats, un groupe d'hommes et de femmes détenteurs de pouvoirs surhumains, ont vaincu les super-vilains. Ils font désormais régner la paix et la justice. Mais les super-vilains n'ont pas disparu... Parmi eux, Nova, qui a dédié sa vie à la lutte contre les Renégats, responsables de la mort de sa famille. 
Prête à tout, elle se fait passer pour l'un d'entre eux et infiltre leur repaire afin de les espionner. Mais lorsqu'elle se lie d'amitié avec le fils adoptif des deux principaux Renégats, ses certitudes vacillent...


Mon avis :

Après avoir découvert les Chroniques Lunaires de cette auteure que j'ai beaucoup appréciées dans l'ensemble, j'étais curieuse de voir ce qu'allait donner sa nouvelle série avec ce premier opus.

Et bien je peux vous dire d'ores et déjà que Marissa Meyer a su habilement mettre en avant les super-vilains et les super-héros dans cet ouvrage qui m'a bien plu.

Encore une fois ce n'est pas un coup de coeur mais une excellente découverte qui me donne terriblement envie de lire la suite...

Avant même de démarrer l'ouvrage, vous avez la distribution des personnages auxquels nous aurons affaire ici. Vous y trouverez le groupe auquel ils appartiennent (Renégats ou Anarchistes), leurs noms de baptême ainsi que leurs surnoms.

Cela peut paraître compliqué et un peu lourd pour tout digérer mais ne vous inquiétez pas, on se fait à ces noms et surnoms très rapidement.

Vient ensuite un prologue dans lequel on va vivre un évènement terrible aux côtés de Nova, une petite fille de 6 ans. De ce moment là, Nova va avoir une vie totalement changée et une haine envers les Renégats qu'elle compte bien mettre à profit pour les détruire du mal qu'elle a dû endurer.

Et puis nous arrivons au livre lui-même qui se déroule dix ans après le prologue. Nova a donc 16 ans et elle va, contre toute attente, devoir se lier à une équipe Renégate.

J'ai beaucoup aimé la façon dont Marissa Meyer met progressivement Nova dans le camp des Renégats, même si l'on sait que son coeur est Anarchiste, étant donné que son oncle Ace était le chef de ce groupe avant de mourir lors de la guerre des deux clans, quelques années auparavant.

Mais on se rend compte aussi que tout n'est pas si facile et que Nova, aux côtés d'Adrian, qui la recrute dans son groupe de renégats, va peut-être commencer à voir les choses différemment.

Je dis bien "peut-être" parce que son passé est toujours présent dans sa tête et que ses objectifs ont quand même du mal à la lâcher.

Alors voilà, on va osciller entre le Bien et le Mal; entre les Anarchistes et les Renégats. Chaque groupe a ses raisons pour vouloir combattre l'autre et j'avoue qu'entre les deux mon coeur a balancé pas mal de fois.

J'étais d'accord avec certaines pensées que Ace Anarchy avait lancé au début de son combat mais ce que les Renégats font pour le peuple n'est pas prendre à la légère non plus.

Bien sûr, nous allons découvrir un certain nombre de personnages qui vont graviter autour de Nova et Adrian et c'est surtout le jeune Max qui m'a vraiment accrochée et qui aura un rôle majeur dans la suite de la saga. J'ai vraiment très envie de le retrouver tant il m'a touchée par tout ce qu'il cache.

L'écriture est, quant à elle, toujours aussi addictive. On ne s'ennuie pas une seconde tant parce que Marissa Meyer sait parfaitement mettre du suspense et de l'action là où il faut mais aussi parce qu'elle crée des personnages auxquels on finit par s'attacher à un moment ou un autre.

Même si le Young Adult n'est pas mon genre de prédilection, je dois reconnaître que Marissa Meyer est un auteur phare dans la littérature jeunesse avec ses romans qui sortent du lot et qui nous font vivre des aventures auxquelles on ne s'attend pas et c'est vraiment excellent.

J'ai beau être une adulte de plus de 40 ans, j'ai passé un très bon moment avec ce premier tome et je réclame la suite, même si je me suis doutée un peu de la fin.

En bref, si vous avez aimé la première saga de cette auteure, vous ne devriez pas être déçu par celle-ci et pour ceux/celles qui ne se sont pas laissés tenter précédemment, je ne peux que vous conseiller Le gang des prodiges qui vous fait entrer dans le monde des super-héros/super-vilains d'une façon étonnante.

mardi 6 février 2018

A school for unusual girls

Auteur : Kathleen Baldwin
Editions : Tor Teen (mai 2016)
Nbre de pages : 336


Présentation de l'éditeur :

It's 1814. Napoleon is exiled on Elba. Europe is in shambles. Britain is at war on four fronts. And Stranje House, a School for Unusual Girls, has become one of Regency England's dark little secrets. The daughters of the beau monde who don't fit high society's constrictive mold are banished to Stranje House to be reformed into marriageable young ladies. Or so their parents think. In truth, Headmistress Emma Stranje, the original unusual girl, has plans for the young ladies—plans that entangle the girls in the dangerous world of spies, diplomacy, and war.

After accidentally setting her father's stables on fire while performing a scientific experiment, Miss Georgiana Fitzwilliam is sent to Stranje House. But Georgie has no intention of being turned into a simpering, pudding-headed, marriageable miss. She plans to escape as soon as possible—until she meets Lord Sebastian Wyatt. Thrust together in a desperate mission to invent a new invisible ink for the English war effort, Georgie and Sebastian must find a way to work together without losing their heads—or their hearts….


Mon avis :

J'ai reçu ce roman par mon amie Laetitia pour mon anniversaire l'année dernière et je l'avais commencé en septembre dernier puis mis en pause par manque de temps. Lorsque je l'ai repris, début janvier, je m'étais fixée l'objectif de lire un VO par mois. Celui-ci sera donc le premier.

Globalement, j'ai bien aimé cette histoire dans laquelle on va faire la connaissance de Georgiana qui va être envoyée par ses parents dans une pension pour jeunes filles parce que des choses très étranges se déroulent chez eux et que Georgiana n'y est pas étrangère. Le dernier "malheur" qu'elle a causé fut un incendie dans les écuries de son père. Ses parents en ont marre de ses expériences qui risquent bien de leur coûter la vie à un moment ou un autre. Il est grand temps que Georgiana apprenne à devenir une jeune convenable. Mais cela n'est pas du tout du goût de cette jeune fille qui va tenter de faire changer d'avis ses parents. Malgré toutes ses promesses d'arrêter ses expériences, Georgiana n'aura pas gain de cause et elle va se retrouver dans une école très bizarre avec des jeunes filles qui cachent pas mal de choses...

Le début était très prometteur et je n'ai pas regretté une seule fois de l'avoir commencé, même si j'ai eu un moment de flottement vers le milieu.

Georgiana est une personne gentille et un peu naïve quand même mais on s'y attache très rapidement.

Ses capacités sont très intéressantes à découvrir, tout comme celles des autres jeunes filles qui sont dans cette pension car chacune d'entre elles possède un don.

La directrice de l'établissement, Mme Stranje, paraît très particulière, au point que l'on ne sait pas trop dans quoi on s'embarque au départ mais lorsque Georgie rencontre notamment Sebastian et que ce dernier explique ce qu'il en est historiquement, tout devient moins flou et tellement plus prenant.

Forcément, on se doute que rapprochement il y aura entre Georgie et Sebastian mais les difficultés sont aussi là pour que tout ne soit pas aussi facile et c'est tant mieux. D'ailleurs, même la fin laisse un gros point d'interrogation et, si au départ je n'avais pas forcément l'idée de continuer la saga, j'avoue que les dernières pages m'ont rendue très curieuse au point que Exile for dreamers va vite rejoindre ma wishlist.

Pourquoi je ne souhaitais pas au départ poursuivre ?

Tout simplement parce que j'ai ressenti pendant ma lecture le même sentiment que lorsque je lis du YA en français : pas assez de profondeur dans l'intrigue qui va quand même très vite.

Même s'il est indéniable que voir évoluer Georgiana au sein de ce pensionnat est intéressant, j'attendais aussi que la résolution des problèmes ne se fasse pas aussi vite et puis, avouons le, je voyais tellement venir le rapprochement entre Georgie et Sebastian que par moment leur jeu du chat et de la souris m'exaspérait.

Mais cela peut se comprendre tenant les enjeux politiques et comme la fin ne résout pas vraiment leur rapport cela me donne très envie de lire la suite, même si je n'en fais pas une priorité non plus. D'ailleurs, le tome 2 se consacrera à Tess, une des jeunes filles de la pension ayant le don de voyance et qui est un personnage qui me plaît déjà beaucoup.

En bref, A school for unusual girls a été une lecture plaisante que je ne regrette pas d'avoir découverte et que je vous conseille si vous lisez en anglais. La compréhension est très facile et on suit des personnages qui sont suffisamment intéressants, tout comme l'intrigue, pour rendre le lecteur curieux de lire la suite. Il lui manque juste un peu de profondeur pour être parfait mais cela ne m'empêchera pas de lire Exile for dreamers pour retrouver ces personnages auxquels je me suis plutôt vite attachée.

lundi 5 février 2018

Une femme dans la nuit polaire

Auteur : Christiane Ritter
Editions : Denoël (janvier 2018)
Nbre de pages : 211


Présentation de l'éditeur :
Fuyant les tracas de sa vie quotidienne en Autriche, Hermann Ritter part s’établir au pôle Nord pour y mener une vie de trappeur. Son épouse, Christiane, parfaite ménagère des années 1930, décide alors de troquer son statut de femme au foyer pour celui d’aventurière du Grand Nord. 
Malgré la réticence de ses proches, Christiane débarque à l’été 1933 sur les côtes du Spitzberg, une île de l’Arctique, pour rejoindre son mari dans une pauvre cabane, isolée sur une terre hostile et déserte. Après l’angoisse des premiers jours, Christiane fait l’expérience indélébile d’un quotidien intense, entre extase et survie : sur cette terre aux paysages fantastiques, elle découvre la chasse au phoque, affronte le froid polaire et la violence des tempêtes, et se prépare pour l’hiver et son interminable nuit noire… Progressivement, elle développe une véritable relation de tendresse avec cette nature capricieuse qui orchestre chaque instant de la vie, et offre parfois le spectacle d’une aurore boréale ou d’une famille d’ours polaires. 
Avec ce récit ensorcelant sur la vie dans le Grand Nord, Christiane Ritter s’inscrit dans la lignée des aventurières flamboyantes telles que Karen Blixen, Alexandra David-Néel ou Isabelle Eberhardt.


Mon avis :

J'aime beaucoup les romans documentaires qui me permettent de m'évader d'un quotidien un peu trop redondant. J'attendais de ce titre qu'il me dévoile une femme qui n'aurait pas peur d'affronter un climat hostile tel qu'on le trouve dans l'Arctique. Et honnêtement, je n'ai pas été déçue.

Le roman est court et se lit très rapidement.

Ce que va nous raconter Christiane Ritter c'est l'histoire d'une citadine qui part à l'aventure retrouver son mari, parti voilà il y a plus d'un an, afin de vivre à son tour, pendant un an, une expérience hors du commun.

On va donc la suivre de son départ d'Allemagne jusqu'à son arrivée à Grohouk (Cap Gris) où se trouve leur cabane...

Je suis allée de surprise en surprise avec ce livre et j'avoue que j'ai été aux côtés de Christiane avec les mêmes doutes et les mêmes craintes qu'elle mais le froid, le vent, la glace et les risques en moins.

C'est une femme forte et courageuse qui en veut réellement au point que même dans les situations très périlleuses et difficiles, elle ne s'avoue pas vaincue.

On va faire la connaissance de son mari, bien sûr, mais également de Karl, un norvégien qui partagera leur vie pendant quelques mois.

D'abord très réservée, Christiane leur montrera de quoi elle est capable et même dans les moments où elle se retrouvera seule, elle n'aura de cesse de démontrer qu'elle peut se débrouiller même si elle fait des erreurs qui pourraient la nuire gravement.

Sa rencontre avec l'Arctique se fait brutalement mais elle tombe radicalement sous le charme; elle est envoûtée par le silence, les grands espaces et nous le sommes nous aussi.

Sans dire qu'elle domptera cette région hostile, elle parviendra à s'y adapter de telle sorte que son retour dans la civilisation se fera avec regret.

Pourtant, on ne pourra pas dire que l'Arctique l'aura épargnée.

Elle aura eu son lot de frayeur et nous avec elle, tant pour cette femme hors norme que pour ces deux hommes qui vont lui apprendre comment pêcher, chasser, nettoyer une cabane sans qu'elle devienne un cercueil vivant.

J'ai beaucoup aimé la suivre dans ses découvertes d'un territoire qu'elle ne connaît pas, qu'elle va tenter d'apprivoiser alors que tout n'est que glace et tempête.

Par contre, j'ai regretté qu'il n'y ait pas plus d'attachement que cela entre elle et son mari. Cela m'a beaucoup choquée qu'entre eux il n'y ait pas plus de gestes d'affection. Ils restent plutôt éloignés l'un de l'autre et c'est vraiment déconcertant.

Dans un monde tel que l'Arctique et alors qu'elle a tout laissé derrière elle pour rejoindre son mari, je pensais quand même qu'il aurait une once d'affection plus profonde pour elle alors que cela ne ressort absolument pas dans le roman. J'ai trouvé ça cruellement dommage.

Mis à part ce petit bémol, j'ai beaucoup aimé suivre cette femme forte dans un endroit très reculé de toute civilisation où l'Homme doit s'adapter à ce qui l'entoure pour survivre et si, comme moi, vous aimez ce genre de roman documentaire, n'hésitez pas à vous y pencher dessus.

vendredi 2 février 2018

La maison bleu horizon

Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Editions : Taurnada (novembre 2017)
Nbre de pages : 257


Présentation de l'éditeur :

Janvier 1985. Tout commence par un message laissé sur le répondeur d'Alan Lambin, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises. Une maison, dans un village de la Somme, semble hantée par un esprit qui effraie la famille qui y vit. En quittant sa chère Bretagne, Alan ignore encore l'enquête bouleversante qui l'attend et les cauchemars qui vont le projeter au coeur des tranchées de 1915. Bloqué par une tempête de neige, sous le regard perçant d'un étrange corbeau, Alan réussira-t-il à libérer cette maison de ce qui la tourmente ?


Mon avis :

J'ai lu ce roman en fin de semaine dernière et mon ressenti n'a pas changé d'un cran. Lorsque je repense à ma lecture, l'émotion me reprend, mes poils se hérissent sur mes bras et je repars, là-bas, avec Alan Lambin dans cette maison hantée qui m'a fait passer un moment exceptionnel.

Comme Alan, lorsque je suis entrée dans cette maison à ses côtés, et il me tardait que ce soit le cas, j'ignorais que j'allais être "projetée" avec lui dans un côté historique qui m'a fait vibrer, trembler voire quasiment pleurer.

Avec La maison bleu horizon, je pensais être dans un roman qui allait me faire peur. Je me demandais d'ailleurs si j'allais réussir à m'endormir et ne pas faire de cauchemar.

C'est tout le contraire qui s'est produit même si je n'avais pas envie de m'endormir pour ne pas finir cette journée qui m'avait bluffée à son maximum grâce/à cause de ce titre là que je vous recommande déjà fortement.

Les personnages sont cruels de réalité et de profondeur avec une famille complètement démunie face à des bruits et des apparitions dans leur maison acquise six mois plus tôt. Le chasseur de fantôme qu'est Alan prend une conscience encore plus ample de l'étendue des évènements qui se produisent. Son pragmatisme va être ruiné par bien des façons.

Car Alan est chasseur de fantôme mais il a la tête sur les épaules. Parfois, certains phénomènes ne sont que le fait de l'imagination de l'Homme. Mais pas dans cette maison.

Les fantômes qui hantent ce lieu me sont devenus aussi familiers et attachants que les personnages vivants qui les combattaient.

Petit à petit, on va comprendre ce qu'il se passe et c'est là que ça fait mal, très mal.

On a le coeur qui se serre, l'estomac noué, la gorge serrée. Impossible de le lâcher parce que ce serait quitter des êtres qui deviennent vivants à travers leur mort et leurs explications.

Que pourrais-je vous dire de plus pour que vous vous décidiez à vous lancer dans cette lecture majestueuse qui me remet les larmes aux yeux en repensant à tout ce qu'Alan et les autres ont vécu ?

Comment vous obliger à ne pas passer à côté d'une réelle pépite qu'est La maison bleu horizon ?

Jean-Marc Dhainaut m'a emportée tellement loin avec son histoire et ses personnages que je n'arrive tout simplement pas à oublier et à passer réellement à autre chose. C'est peut-être aussi pour cette raison que mes lectures suivantes m'ont l'air tellement fade...

Alors que je m'attendais à partir dans un roman de pure fiction fantastique, j'ai eu la surprise de découvrir une part de l'Histoire en entrant en 1915. Alors, bien sûr, il y a de la fiction et il la mêle habilement à certains faits historiques mais n'oublions pas non plus que des millions d'hommes sont mort au front dans une guerre qui n'était qu'une boucherie...

Tout est mis en place pour que le lecteur ne lâche pas ce roman parce qu'on veut savoir ce qu'il s'est passé en 1915 mais aussi être sûr que cette maison va être apaisée par les révélations et puis il y a un twist énorme qui m'a fait halluciner et je me suis dit que l'auteur m'avait bernée depuis le début. J'étais totalement ébranlée, perdue...

Mon âme de lectrice était perdue par tout ce qu'elle avait découvert mais aussi et surtout parce que je savais que ce roman ferait partie de mes plus belles découvertes en cette nouvelle année.

Ceux qui me connaissent le savent, il est assez rare de trouver chez moi des coups de coeur. Je peux beaucoup aimer un livre sans pour autant l'affubler de "coup de coeur". Pour La maison bleu horizon, je peux dire aujourd'hui qu'il est un magnifique et puissant coup de coeur parce que jamais je ne pourrai oublier tout ce que j'ai vécu et ressenti pendant ma journée (trop courte) de lecture.

Je remercie du fond du coeur Jean-Marc Dhainaut d'avoir écrit une aussi magnifique histoire qui est allée à contre courant de ce à quoi je m'attendais mais aussi merci aux Editions Taurnada qui ont vu la pépite dans ce bouquin et de nous permettre de le découvrir.



jeudi 1 février 2018

La fin des mystères

Auteur : Scarlett Thomas
Editions : Anne Carrière (novembre 2017)
Nbre de pages : 488


Présentation de l'éditeur :
Ariel Manto n'en croit pas ses yeux quand elle tombe sur un volume de La Fin des mystères dans une librairie de livres d'occasion. Elle connaît bien son auteur, un étrange scientifique victorien, et sait que les exemplaires de cet ouvrage sont réputés introuvables... et maudits. 
Le livre en sa possession, Ariel se retrouve propulsée dans une aventure mêlant foi, physique quantique, amour, mort... et tout ce qu'il advient quand on les mélange de façon imprudente. 

Entre Matrix, Stephen King et Le Monde de Sophie, La Fin des mystères offre aux lecteurs une quête aussi haletante que romantique.


Mon avis :

Ce livre me tentait pas mal et en même temps j'étais un peu réticente par rapport à ce que dit le résumé sur "une aventure mêlant foi, physique quantique...". J'avoue que j'ai tiqué mais quand même un livre rare et maudit. Il y avait de quoi me rendre curieuse. Vous serez d'accord avec moi, hein ?!

Alors voilà, je me suis lancée dans cette lecture avec ma petite Laetitia du blog, Sous le feuillage, et son avis est ICI. Nous l'avons lu ensemble et nous en avons finalement pensé la même chose...

Le début est très prometteur avec une première partie qui installe doucement mais sûrement l'ambiance oppressante liée à ce livre "La fin des mystères" écrit par Thomas Lumas sur lequel Ariel fait une thèse.

Sa découverte totalement imprévue dans une librairie d'occasion, bien sûr, va nous plonger dans une histoire plutôt excitante parce que nous allons découvrir, en même temps qu'Ariel, ce que ce fameux livre maudit contient.

Autant vous dire que les chapitres étaient rapidement lus sur cette partie et que j'ai adoré lire ce qu'il en était, même s'il y avait des digressions un peu philosophiques sans que cela soit trop pesant.

Un côté un peu fantastique fait son apparition aussi et là je me suis dit que j'allais passer un super moment avec la 2ème partie qui est également bien menée et prenante, même si j'ai trouvé que certaines longueurs commençaient à apparaître.

On se pose pas mal de questions sur la formule que trouve Ariel dans le fameux livre et qu'elle arrive à reproduire et notamment sur les effets qu'elle a sur les Hommes.

Mais on va aussi être orientée sur un certain côté policier, si je puis dire, ce qui met encore du pep's dans cette aventure hors norme et l'envie de vouloir toujours avancer.

Le personnage d'Ariel, malgré une enfance très bizarre avec des parents qui croient aux extra-terrestres... et un comportement qui ramène un peu trop de choses au sexe, ne m'a pas trop déplu mais je ne m'y suis pas attachée non plus.

Là où le mystère s'épaissit encore et donne au lecteur l'envie de continuer, c'est que le directeur de thèse d'Ariel a disparu quelques semaines auparavant et que personne ne sait où il est passé...

L'ensemble est assez sombre et plein d'interrogations pour pousser le lecteur à vouloir en savoir toujours plus mais (parce que malheureusement il y en a un) les digressions philosophiques sur le soi, la conscience du soi, Dieu et nos rapports avec Lui... on finit par m'exaspérer. Sans compter ce qui a trait à la physique quantique qui a finit par me perdre vers la fin de la deuxième partie.

S'agissant de la troisième partie où l'on a normalement les résolutions de cette histoire, elle m'a totalement exaspérée au point que j'ai littéralement sauté des chapitres qui, à mon sens, ne servaient strictement à rien. Digressions encore et toujours. J'allais à l'essentiel pour savoir quand même comment cela allait se terminer.

Et bien la fin ne m'a pas vraiment enthousiasmée et Laetitia étant d'accord avec moi, cela m'a rassurée parce que je me disais que j'étais encore passée à côté d'un roman qui était certainement bon mais que j'étais incapable d'apprécier à sa juste valeur...

Même s'il y a une véritable fin s'agissant du livre maudit, cette fin reste assez ouverte et m'a ébranlée parce que je ne m'attendais pas du tout à ça.

En bref, si cette lecture était plutôt bien partie, elle a pris une orientation à laquelle je n'ai finalement pas accroché. Parler de physique quantique, de religion... ça va bien un moment mais quand c'est trop, ça finit par me perdre et ne plus m'intéresser. Du coup, je ne dirai pas qu'il ne vaut pas le coup d'être lu parce que j'ai adoré la première partie et la première moitié de la seconde. C'est par la suite que ça se complique pour moi. Le mieux est donc que vous vous fassiez votre propre avis dessus. Quant à moi, désormais, je passerai littérairement sur les romans de ce genre et qui ne me conviennent absolument pas !