mardi 31 décembre 2013

Seth : La règle de Seth (T1)

Auteur : Hervé Jubert
Editions : Gründ (2012)
Nbre de pages : 283

Quatrième de couverture :
Seth est l'ennemi public n° 1. Luther est le flic de choc qui l'a arrêté. C'est aussi lui qui est chargé de son transfert depuis le pénitencier de Molène. Il est le seul qui survivra à l'évasion de Seth. Tout est à refaire avant que ne s'installent à nouveau le chaos et la désolation.



Mon avis :

Hervé Jubert est un auteur que j'ai découvert il y a quelques mois avec sa série Magies secrètes, destinée au lectorat young adult. J'avais été totalement captivée par son écriture et sa façon de m'immiscer dans un univers totalement déroutant. Du coup, j'ai voulu le lire avec une autre série et j'ai flashé sur « Seth » notamment parce que j'adore tout ce qui touche à l'Egypte ancienne. C'est grâce aux Editions Gründ que j'ai pu me pencher sur ce premier tome, je ne le regrette pas et les remercie beaucoup pour la découverte.

Dans ce premier opus de la série, nous allons découvrir plusieurs personnages dont Luther (le meilleur flic de France), Seth (le hors-la-loi n° 1), Michel (un jeune journaliste) et Zoé (la compagne de Michel). Il y aura d'autres personnages mais je vous laisse le soin de les découvrir en lisant ce livre.

Dès le début, Hervé Jubert nous met dans une situation catastrophique : alors que Seth doit être transféré dans la prison de Molène, un accident survient et il arrive à s'échapper. Tous les passagers de l'hélicoptère décèdent, à l'exception de Luther. En fait, Seth a décidé de l'épargner pour jouer, une nouvelle fois, au jeu du chat et de la souris.

J'ai été plongée dans un Paris des temps ultra-modernes dans lequel il m'a été difficile de m'adapter, au départ. Le lecteur sera dans l'incapacité totale de se situer dans le temps. Si ce n'est de comprendre que nous sommes dans un futur très éloigné (une algue qui permet de se dissimuler derrière un masque plus que parfait, des drones qui volent au-dessus des immeubles...). Du coup, il me fallait me concentrer sur la narration pour ne pas être perdue.

Car, attention, Seth, malgré son côté jeunesse, est loin d'être évident. La série est prévue pour des adolescents à partir de 12 ans mais n'importe quel adulte pourra aussi la découvrir sans ressentir le moindre ennui. Tout est fait pour être accroché à l'histoire et aux personnages qui la composent.

Dans ce premier volume, nous vivons trois intrigues bien distinctes les unes des autres mais gardant le même fil conducteur : Seth.

Nous vivons des scènes de crime ; nous suivons Luther et Michel dans les enquêtes ; nous apprenons à connaître les uns et les autres.

L'action est bien présente ; le rythme devient de plus en plus effrené au fur et à mesure que l'on progresse dans l'ouvrage. Chaque histoire permet de placer des pièces d'un puzzle afin de se rendre compte à qui nous avons affaire et quel est son but.

Si la deuxième narration, Le bourreau de la Tour Eiffel, m'a laissée un peu dubitative parce que j'avais du mal à suivre l'ensemble, la dernière histoire, elle, m'a totalement absorbée. J'étais incapable de la lâcher, notamment parce que j'avais quelques réponses à mes questions.

Autant vous dire que la fin a été un supplice parce que, bien sûr, je n'ai pas la suite et que ce qui y est révélé pousse le lecteur à poursuivre.

Je ne dirai rien pour ne pas spolier mais c'est indéniable que je veux le tome 2 pour continuer ce roman feuilleton.

Vous aurez compris que Seth m'a convaincue que la série est très bonne, qu'elle mérite d'être lue par le plus grand nombre et que les personnages sont tellement mystérieux, ambigus que l'on ne demande qu'une chose : poursuivre pour continuer à les comprendre, à les connaître encore mieux. Ce fût une lecture particulière puisqu'il m'a fallu me faire à son environnement mais une fois chose faite ce n'est que du bonheur. Seth est diabolique et je me demande jusqu'où il va aller...


 

lundi 30 décembre 2013

Puzzle

Auteur : Franck Thilliez
Editions : Fleuve Noir (2013)
Nbre de pages : 430

Présentation de l'éditeur :
Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom : Paranoïa. Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur : le gagnant remporterait 300 000 euros. Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. », rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu - un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong – de la règle numéro 2 : « L’un d’entre vous va mourir. » Quand les joueurs découvrent le premier cadavre, quand Illan retrouve dans le jeu des informations liées à la disparition de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à faire… Et Paranoia peut alors réellement commencer…


Mon avis :

Et voilà un nouveau titre de Thilliez qui est passé entre mes mains grâce à une lecture commune organisée sur Livraddict. Mon mari me l'a offert dès sa sortie. Il le sait : Thilliez c'est un achat obligé. J'adore cet auteur et je le suis malgré certains ouvrages que je trouve moins bons que d'autres. Je recherche tout le temps cette angoisse et ce suspense que j'avais découverts lors de mes premières lectures, il y a maintenant dix ans !! Non de non ce que le temps passe vite...

Il m'aura fallu toute la semaine dernière pour arriver à terminer ce livre. La faute bien sûr aux fêtes de Noël qui se sont intercalées et à un petit voyage pour nous changer les idées mais pas seulement.

Si j'ai aimé retrouver l'un de mes auteurs chouchous en cette fin d'année, je n'ai malheureusement pas ressenti toutes les émotions que j'aurais voulues. Pas vraiment de stress ou de peur. Aucun sursaut non plus. J'ai été bien loin des angoisses que j'avais pu avoir avec Train d'enfer pour ange rouge ou Deuils de miel, par exemple.

Puzzle m'a rappelé un autre titre, lu en 2012, Vertige que j'avais lu rapidement mais sans qu'il soit exceptionnel non plus.

Dans Puzzle, Thilliez nous convie à un jeu, Paranoïa. Le but est bien sûr de résoudre des énigmes pour gagner le pactole. Ilan et Chloé vont s'y lancer dedans et il y aura toute une panoplie de faits étranges pour que le lecteur se pose un tas de questions sur la santé mentale de ces personnages.

Alors oui, j'ai adhéré à l'intrigue, j'ai suivi les personnages et je me suis demandée si je n'allais pas devenir folle tellement il était difficile de savoir ce qui était réel et ce qui ne l'était pas. Mais, par moment, je trouvais que cela tournait un peu en rond et que c'était long.

Le fait de nous faire entrer dans le monde de psychiatrie n'est pas anodin et Thilliez cherche à stresser son lecteur. Sauf qu'avec moi, cela n'a pas vraiment marché parce que connaissant l'auteur, je me suis trop doutée de ce qui allait se passer.

J'avoue que j'ai senti un certain rapport avec le premier chapitre et que j'ai cherché ce qui pouvait en être, sans avoir de conviction totale pour la fin. Même si j'ai eu ce petit mouvement de tête me disant "pfff... tu aurais pu y penser quand même. C'était évident.", j'ai été bernée mais cela n'enlève pas que, globalement, Puzzle est bon mais pas exceptionnel.

J'ai lu des Thilliez bien meilleurs et j'espère que le prochain me fera retrouver les sensations du début avec l'auteur. Ici, je n'ai pas eu de véritables surprises et cela m'a manqué.

Malgré tout, pour les lecteurs qui ne connaissent pas bien cet auteur ou qui ne recherchent pas forcément une grosse montée d'adrénaline, je le conseille parce qu'il est quand même bien mené.

 

C'est lundi... que lisez-vous ? (58)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 
 
 
Les semaines se suivent mais ne ressemblent pas, malheureusement. Si j'ai carburé la semaine précédent Noël, je dois bien avouer que celle qui s'achève a été laborieuse puisque je n'ai lu qu'un seul livre, Puzzle de Franck Thilliez, dont je n'ai pas encore fait ma chronique. Ca va viendre. Il ne faut pas me bousculer en ce moment. J'ai le cerveau au repos... Je n'ai donc pas grand'chose à vous dire si ce n'est qu'avec Puzzle j'ai passé un bon moment mais que pour moi ce n'est pas le meilleur de l'auteur. Je me motive pour sortir mon avis dans la journée. Promis !
 
Ce que je suis en train de lire
 
Face à Seth, Luther, le meilleur flic de France, semble le seul à pouvoir l'arrêter. A la tête de son équipe et en compagnie d'un jeune journaliste, il doit lutter avec des moyens qui paraissent dérisoires. Surtout après que Seth ait perpétré l'attentat le plus sanglant que Paris ait connu ! Dans un monde légèrement futuriste et alternatif à l'équilibre précaire et où rode l'épidémie du sommeil noir le combat sera sans merci.
 
Un titre prévu la semaine dernière et que j'ai commencé seulement hier après-midi. J'en suis déjà à la moitié et j'aime bien même si, pour du jeunesse, je trouve certains termes plutôt compliqués et des situations qu'il faut arriver à suivre. Mais je suis ravie de retrouver la plume de Hervé Jubert qui m'avait conquise avec sa série Magies secrètes.
 
Ce que je lirai ensuite
 

Rien de nouveau puisque je reprends les ouvrages prévus la semaine dernière. J'espère en venir à bout avant le week-end prochain. Et j'aimerais pouvoir en caser un de plus. On verra si ça se fait ou non. Mon rendement devrait être meilleur vu que nous n'avons rien prévu pour le réveillon de la nouvelle année. On reste sagement à la maison avec notre petit gars, en attendant que la grande revienne vendredi.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine et un excellent réveillon du Nouvel An.
 

lundi 23 décembre 2013

Les fausses bonnes questions de Lemony Snicket (T1)

Auteur : Lemony Snicket
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 249

A paraître le 2 janvier 2014

Présentation de l'éditeur :
Avant de considérer lire "Who Could that be at this Hour?", posez vous ces questions :
1- Êtes vous curieux de savoir ce qu'il s'est passé dans une ville en bord de mer qui n'est maintenant plus en bord de mer ?
2- Voulez-vous en savoir plus à propos de cet objet volé qui n'a pas été volé du tout ?
3- Pensez vous vraiment que ça vous concerne de quelque façon ? Pourquoi ? Quelle genre de personne êtes-vous ? Êtes vous sûr ?
4- Qui est donc cette personne derrière vous ?
 
 
Mon avis :
 
Première lecture de cet auteur et j'ai deux sentiments qui ressortent après avoir achevé ce livre : l'envie de connaître la suite pour voir un peu comment vont évoluer les personnages que l'on rencontrent ici et en même temps un "ouais bof" dû au côté très particulier, étrange, bizarre de l'atmosphère et de l'endroit où l'on se trouve.
 
Je ne connaissais absolument pas l'auteur puisque je n'ai jamais tenté sa précédente série et je dois bien dire que Les fausses bonnes questions me laisse un petit dubitative, même si j'ai passé un bon moment.
 
On vit ici une petite enquête et c'est Lemony Snicket, accompagné de son mentor, vu qu'il n'a que 13 ans, qui va tenter de la résoudre.
 
Il y est question de statut disparue, mais pas vraiment. D'une statut importante et valant une fortune. Mais pas pour tout le monde. Il y est aussi question d'un père. Disparu lui aussi. Et d'un tas d'autres choses que je vous laisserai découvrir par vous-même.
 
Dès le début, nous sommes un peu balloté par l'auteur et sa façon étrange de narrer les divers évènements qui se produisent. On peut être vite perdu et il y a beaucoup de jeu de mots, mais une fois que l'on comprend comment tout cela s'organise et comment gérer les personnages, l'histoire coule plus facilement.
 
De la sorte, j'ai pu arriver à la fin alors même que sur les premières pages je me demandais si je n'allais pas tout simplement abandonner tant je n'y comprenais pas grand'chose.
 
On ne peut pas dire que l'écriture m'ait plu mais elle ne m'a pas non plu gênée. La façon dont l'auteur explique certaines expressions n'est pas si mal mais honnêtement je n'ai pas vraiment accroché à son humour.
 
De plus, les personnages qui nous sont présentés sont intéressants à suivre mais je suis restée tellement extérieure à l'histoire qu'il m'a été impossible de ressentir quoi que ce soit pour eux.
 
J'ai toujours un peu de mal avec ce genre de lecture un peu décalée. Que ce soit le lieu ou les personnages, j'ai trouvé tout ça très particulier même si je reste ouverte pour découvrir la suite.
 
En bref, un début de série qui ne m'a pas déplue et pour laquelle je suis prête à lire la suite ne serait-ce que pour voir un peu ce que deviennent Lemony Snicket, S.Theodora Markson et les autres.
 
Merci aux Editions Nathan pour cette lecture
 

C'est lundi... que lisez-vous ? (57)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière

Mon avis
A paraître le 2 janvier 2014

Mon avis
Mon avis


Très bonne semaine pour moi puisque ce n'est pas moins de 5 livres que j'ai lus la semaine dernière (bon j'avoue avoir terminé Les lames du Cardinal ce matin mais bon...). J'ai eu du très bon et d'autres qui étaient un poil en dessous mais avec lesquelles je ne me suis quand même pas ennuyée. En bref, j'aimerais que mes semaines soient toutes comme ça.

Ce que je suis en train de lire

Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom : Paranoïa.
Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur : le gagnant remporterait 300 000 euros.
Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. », rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu - un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong – de la règle numéro 2 : « L’un d’entre vous va mourir. »
Quand les joueurs découvrent le premier cadavre, quand Illan retrouve dans le jeu des informations liées à la disparition de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à faire…
Et Paranoia peut alors réellement commencer…

Ce que je lirai ensuite



Au programme, encore du jeunesse qui me tend les bras et que j'ai hâte de découvrir. Alice que j'avais découvert il y a quelques mois et que j'avais beaucoup aimé par sa fraîcheur et son petit parler québécois et une nouvelle série signée Hervé Jubert que j'ai adoré avec Magies secrètes. Quand au dernier ouvrage de Linda Olsson, il me crie après parce que je le délaisse. Bref, j'espère tout dévorer même si j'en doute vu que Noël approche à grands pas et que je vais partir quelques jours. Mais bon, le principal est de passer de supers moments avec tout ça.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque et surtout de très bonnes fêtes de Noël.

vendredi 20 décembre 2013

Le fantôme de Dublin

Auteur : Olivier Larizza
Editions : Oskar (2013)
Nbre de pages : 215

Présentation de l'éditeur :
Gustave Faust, treize ans, part en vacances chez son grand-oncle d'Irlande, riche exploitant à la retraite qu'il n'a encore jamais rencontré. Aussitôt les événements prennent une tournure étrange. Ce vieil homme énigmatique vit en compagnie d'un valet austère dans un manoir non seulement délabré mais... hanté ! C est du moins ce qu'il prétend : dès qu'il entreprend des travaux dans le château, le fantôme de l'ancien propriétaire lui apparaîtrait.
Suspendu à l'un des murs, le portrait de cet aristocrate du XVIIIe siècle fascine : son inquiétant regard d'émeraude lance des éclairs. Qui était vraiment ce personnage et quel pouvoir occulte a-t-il découvert ? Est-ce vrai qu'il a transgressé la loi divine par amour pour sa défunte épouse, la sublime comtesse aux Quatre Vents, qu'il aurait tenté de ressusciter ? Et surtout, pourquoi son âme viendrait-elle aujourd'hui tourmenter l'oncle de Gustave ? Prenant son courage à deux mains, l'adolescent décide de mener l'enquête, sans se douter des terribles dangers qui l'attendent...
Roman fantastique hallucinant, plongée palpitante dans l'Histoire, Le Fantôme de Dublin combine intrigue policière et technologie scientifique pour emporter son lecteur au-delà du réel.


Mon avis :

Ce livre a été lu dans la journée d'hier. Commencé tôt le matin, pendant que la petite famille se préparait pour aller au boulot et au lycée, je me suis emmitouflée dans ma couverture, sur mon canapé, et j'ai commencé à le bouquiner.

Je n'avais pas relu le résumé de l'éditeur. Je voulais vraiment avoir la surprise de la découverte et j'ai bien fait car, encore une fois, je me suis régalée en suivant Gustave chez son grand-oncle en Irlande.

Pas besoin de vous refaire un résumé puisque celui de l'éditeur est très bien. Il dit l'essentiel sans trop en dévoiler non plus.

Je vous dirai que cet ouvrage est parfaitement mené et que l'intrigue, par moment, a même su me faire dresser les poils des bras et avoir des frissons dans le dos.

Nous sommes dans un roman jeunesse, adapté pour les enfants à partir de 10 ans, et pourtant, à aucun moment, je n'ai ressenti ce côté jeunesse, justement.

Je conviens quand même que le lecteur adulte aurait attendu un peu plus de détails sur certains points mais globalement il n'y a rien à redire à ce petit bijou fantastique.

Gustave m'a entraînée dans un vieux manoir où j'ai rencontré Edmons Ginole, personnage pour le moins surprenant et très énigmatique. A ses côtés, il y avait aussi le majordome, Watson, tout aussi impressionnant et au fur et à mesure que je progressais et que j'apprenais ce qui se passait dans ce manoir, les questions se bousculaient et l'angoisse montait crescendo.

J'ai vraiment tout aimé dans ce livre : l'écriture aucunement simpliste, fluide, agréable et abordable pour les jeunes; les personnages très particuliers; l'ambiance sombre et oppressante.

Un ensemble parfait pour une lecture parfaite, dans une période hivernale où notre imagination débordante nous fait frémir pour un rien.

Certes, Le fantôme de Dublin est un roman adapté pour les jeunes mais il n'empêche que les adultes y passeront aussi un bon moment dedans. D'ailleurs, une fois ma lecture achevée, j'ai eu du mal à en sortir. J'en aurais voulu un peu plus pour continuer cette magie, ce mystère et avoir encore plus de secrets à trouver.

En bref, c'est un roman que je recommande fortement d'autant qu'avec le temps que nous avons en ce moment, vous aurez l'atmosphère parfaite pour le dévorer.


Un grand merci aux Editions Oskar pour cette nouvelle lecture pile-poil conforme à mes envies du moment.

 

jeudi 19 décembre 2013

Le Comte de Saint-Germain : Le mystère (T1)

Auteur : Sylvie-Catherine de Vailly
Editions : Hurtubise (2013)
Nbre de pages : 166

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Présentation de l'éditeur :
« — On prétend qu’il transforme le plomb en or, sire…
— Oui, j’ai entendu parler de cette fable. On affirme également qu’il connaît quelque élixir pour tenir la vieillesse en respect, reprit le roi.
— Et on le dit plus riche que le roi de Prusse, ajouta la marquise en souriant.
Le roi n’en laissa rien paraître, mais ce commentaire l’agaça.
Louis XV se questionnait sur ce nouveau personnage qui intriguait déjà toute la cour. »

Négociant en or, le comte de Saint-Germain est un homme dont l’audace, l’esprit et l’assurance séduisent rapidement la noblesse parisienne. Polyglotte et érudit, homme de sciences autant que de lettres, il dégage un magnétisme qui suscite l’admiration générale. Mais le personnage est aussi entouré de secrets, et son passé trouble ajoute au parfum de mystère qu’il dégage.
Qui est donc le comte de Saint-Germain et quelles sont ses véritables motivations ?
 
 

Mon avis :

Ayant eu envie de lire un roman historique mais ne souhaitant pas non plus me casser la tête dans cette période de pré-fêtes, j'ai eu la joie de découvrir cette nouvelle série jeunesse des Editions Hurtubise. J'ai, en effet, passé un très bon moment de lecture et il me tarde déjà d'avoir la suite entre les mains.

Nous démarrons la lecture par un prologue qui va mettre le lecteur dans l'ambiance de cet ouvrage : alchimie et mystère seront au rendez-vous. Personne n'est nommé mais on sait où les protagonistes veulent en venir.

Se suivent ensuite différentes parties où nous allons faire la connaissance du Comte de Saint-Germain, notamment. Le lecteur fera des allers-retours dans plusieurs périodes de son passé et j'avoue que plus j'en découvrais sur ce personnage, plus j'étais curieuse d'en savoir davantage.

Ce premier opus nous place tout simplement le contexte dans lequel on découvre le Comte de Saint-Germain installé à Chambord et comment il a été présenté à Louis XV. Mais Sylvie-Catherine de Vailly ne se contente pas que de cela.

En effet, cette série ne va pas seulement parler de l'alchimie et du prolongement de la vie par des édifices bien mystérieux. Elle va aussi mener une intrigue sur cet homme et surtout son passé : qui est Henri-Philippe de Saint-Germain ?

En somme, nous allons nous retrouver avec deux intrigues au sein d'une seule histoire et honnêtement c'est un pur régal.

On est balloté d'un côté, puis de l'autre. On attend des révélations. On vit aux côtés de Henri-Philippe et on se demande ce qu'on peut bien lui cacher pour que sa vie tourne au cauchemar.

De plus, ce personnage est très vivant et sympathique. Il est impossible de ne pas l'apprécier et ce secret qu'il garde, qui le ronge de l'intérieur, le rend encore plus agréable. C'est bien simple : on ne veut pas qu'il lui arrive malheur. Et pourtant...

La plume de Sylvie-Catherine est d'une fluidité captivante. Malgré la longueur des chapitres, je ne m'y suis jamais ennuyée. Le ton est parfait : parfois stressant, parfois mélancolique. Et l'action est bien présente.

Même si nous sommes bien là dans un tome introductif, la fin donne tout simplement l'envie de poursuivre pour, non seulement, retrouver ce personnage si attachant qu'est le Comte de Saint-Germain mais également et surtout pour en savoir plus sur qui il est, d'un côté, et que ce qu'il va devenir à la Cour du Roi.

En bref, un roman prévu pour les adolescents à partir de 14 ans mais que je conseille aussi aux férus d'Histoire et de mystère entourant l'alchimie et la vie éternelle.

Quant à moi, je suis déjà conquise et j'espère pouvoir continuer cette saga très rapidement.


Un grand merci aux Editions Hurtubise pour cette découverte.

 

mercredi 18 décembre 2013

Cosplay

Auteur : Laurent Ladouari
Editions : HC (à paraître le 2 janvier 2014)
Nbre de pages : 472

Présentation de l'éditeur :
Adamas, milliardaire cynique et haï de tous, rachète une ancienne gloire de l’industrie au bord de la faillite : 1T.
Le redoutable prédateur déclare vouloir la détruire.
Cela n’a aucun sens.
Le même jour, par un invraisemblable concours de circonstances, Katie Dûma parvient à se faire recruter par 1T.
Comme les trois mille autres employés, Katie est invitée à plonger dans l’univers virtuel du Cosplay : un jeu de masques où chacun agit et communique sous le couvert de l’anonymat.
Le Cosplay n’a pas de règles : ce jeu de simulation prône une liberté totale. Protégé par son masque, chacun révèle sa véritable humanité : calomnies, délations et règlements de compte se déchaînent dans une explosion de violence sans précédent.
Le Cosplay est la bombe envoyée par Adamas pour anéantir 1T.
Mais depuis l’intérieur du jeu, Katie organise la résistance.


Mon avis :

Voilà un livre qu'il me tardait de découvrir quand j'ai lu la présentation de l'éditeur. Le concept d'un jeu virtuel comme arme de destruction d'une société en déclin avait tout pour me rendre curieuse. Et j'ai bien fait de tenter cette lecture parce que je me suis régalée et qu'il me tarde de lire la suite.

Je ne vous referai pas un topo sur le début de l'ouvrage puisque le résumé en place est parfait. Il est en dit peu mais suffisamment pour rendre le futur lecteur curieux de ce qu'il va se passer dans cet ouvrage.

On entre donc dedans très facilement et l'auteur va vous mettre progressivement aux côtés des acteurs de ce jeu qui ne sont autres que les employés et les dirigeants de la Société 1T.

Durant 470 pages, nous allons découvrir les uns et les autres dans ce qu'ils ont de plus secrets et de plus abjects. Grâce à l'anonymat que procure le Cosplay, les rancoeurs vont se dévoiler et certaines scènes m'ont choquées par leur réalisme.

C'est ce qui est bluffant avec Cosplay. L'auteur, par son ouvrage, démontre à quel point l'être humain peut s'abaisser à l'animosité tant qu'il ne risque rien. La couverture de l'avatar va engendrer des débordements incommensurables et pourtant si plausibles.

Mais le Cosplay ce n'est pas qu'un certain nombre d'âmes prêtes à tout pour gagner un maximum d'argent en démissionnant (vous comprendrez comment en lisant le livre). Au-delà du jeu de "destruction", il y a bien autre chose de plus porteur pour l'avenir.

J'ai totalement adhéré à la façon dont Laurent Ladouari a mené son histoire. C'était comme si j'étais entrée moi aussi dans le Cosplay aux côtés de Katie et que je jouais avec l'ensemble des personnages.

J'ai bien senti que certains personnages cachaient leur jeu; que les méchants n'étaient pas forcément ceux auxquels on pourrait s'attendre.

D'ailleurs, plus nous progressons, plus on se demande si 1T va être sauvée ou pas et ce qu'il va advenir de ces milliers de personnes qui ont donné leur investissement personnel dans cette société car perdre son travail, c'est aussi se perdre en tant qu'individu.

D'une plume simple et fluide, j'ai été accaparée tout au long de ma lecture au point qu'il m'était difficile de l'arrêter. Les chapitres, assez courts, poussent immanquablement le lecteur à poursuivre et les retournements de situation n'ont de cesse de faire tourner les pages suivantes.

Cosplay est un vrai page-turner que l'on arrête uniquement lorsque la fin s'annonce. Et encore...

Une fois terminé, je n'ai eu qu'une envie : avoir la suite sous la main pour poursuivre ma découverte, pour ne pas quitter les personnages car en dehors du jeu du Cosplay, il y a tout un tas de personnages plus intéressants les uns que les autres.

Qu'il s'agisse de Zoran Adamas, le fameux milliardaire ayant racheté 1T, Katie Dûma la nouvelle recrue ou les employés de la Société Phénix, il me tarde vraiment de les retrouver. Ils ont un passé qui me fait m'interroger alors même que l'auteur a distillé certaines informations sans trop en dévoiler.

Quelle torture de se dire qu'il va falloir attendre des mois avant d'avoir des réponses.

En bref, Cosplay a été une excellente lecture pour moi et même si j'ai mis quelques jours pour en venir à bout c'était uniquement par manque de temps. Si j'avais pu le lire le week-end dernier, il aurait été terminé rapidement. Alors un conseil, si je peux me permettre : lorsque vous vous lancerez dedans, pensez à ne rien prévoir d'autre parce qu'à mon avis vous n'aurez envie de rien d'autre que de savoir ce qu'il va se passer pour 1T mais aussi et surtout de comprendre pourquoi Adamas et Cie agissent de la sorte.

A bon entendeur, je vous souhaite une très bonne lecture.

Un grand merci à Audrey de LP Conseils et les Editions HC pour m'avoir permis de découvrir en avant-première cet ouvrage que je conseille fortement, et à Laurent Ladouari  pour la gentille dédicace qu'il m'a faite.



 

lundi 16 décembre 2013

C'est lundi... que lisez-vous ? (56)

 
Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 
MON AVIS

MON AVIS
 
Une semaine plutôt bonne puisque j'ai lu le dernier livre de Sylvie Kaufhold, auteur que j'ai découvert il y a quelques mois avec sa série Le monde d'Allia et que j'ai été ravie de retrouver avec Les réfugiés du froid. Quant à La voie du dragon, ma lecture a été plus chaotique mais les derniers chapitres m'ont donné envie de lire la suite.
 
Ce que je suis en train de lire
 
ADAMAS, milliardaire cynique et haï de tous, rachète une ancienne gloire de l’industrie au bord de la faillite : 1T.
Le redoutable prédateur déclare vouloir la détruire.
Cela n’a aucun sens.
Le même jour, par un invraisemblable concours de circonstances, KATIE DÛMA parvient à se faire recruter par 1T.
Comme les trois mille autres employés, KATIE est invitée à plonger dans l’univers virtuel du COSPLAY : un jeu de masques où chacun agit et communique sous le couvert de l’anonymat.
Le COSPLAY n’a pas de règles : ce jeu de simulation prône une liberté totale. Protégé par son masque, chacun révèle sa véritable humanité : calomnies, délations et règlements de compte se déchaînent dans une explosion de violence sans précédent.
Le COSPLAY est la bombe envoyée par ADAMAS pour anéantir 1T.
Mais depuis l’intérieur du jeu, KATIE organise la résistance.
 
J'ai commencé Cosplay vendredi dernier et dès les premières pages j'ai totalement adhéré à l'écriture de l'auteur et à l'histoire. J'aurais pu le finir largement ce week-end si j'en avais eu le temps tellement il me plaît et il est prenant. Il me reste environ 140 pages. La fin n'est donc plus très loin et je peux vous dire, d'ores et déjà, que mon avis sera positif.
 
Ce que je compte lire ensuite
 

 
J'ai très envie de roman historique et j'ai décidé de découvrir la série "Le Comte de Saint-Germain" de Syvie-Catherine de Vailly (j'ai déjà lu le prologue et que dire à part... miam miam) avec le premier tome Le mystère, et je vais démarrer le tome 1 des Lames du Cardinal que je dois lire pour une LC du 5 janvier avec Bouchon des Bois. Je m'y prends un peu tôt vu que mon mari est en congés les 26-27 décembre, que l'on va partir 2 jours et qu'il risque d'être en congés toute la semaine d'après. Je veux prendre de l'avance pour être sûre d'être à l'heure pour cette lecture commune d'autant que ce livre traîne dans ma ePAL depuis plus d'un an, il est plus que temps de lire Pierre Pevel.
 
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.
 
 

vendredi 13 décembre 2013

La dague et la fortune : La voie du dragon (T1)

Auteur : Daniel Hanover
Editions : Fleuve Noir (2013)
Nbre de pages : 448

Présentation de l'éditeur :
Autrefois, les dragons régnaient sans partage sur le monde. Mais ils ont disparu de la surface de la Terre… et la magie avec eux. Les royaume des hommes ont survécu, de même que les sanglantes intrigues de cour qui les animent. Et les seigneurs continuent à se servir aussi bien de la guerre que du commerce pour asseoir leur domination. Cithrin, orpheline, surdouée de la finance, Marcus, ancien soldat brisé par la mort de sa femme et de sa fille et Geder, noble philosophe en quête des origines du monde n’ont rien en commun. Pourtant, ces trois personnages vont se croiser sur l’échiquier d’un terrible conflit annoncé. Un conflit qui, une fois déjà, a détruit le monde. Et ouvert la Voie du Dragon.


Mon avis :

Mon histoire avec ce livre a débuté il y a quelques semaines lorsque Dup le lisait et elle était tellement enthousiaste que, forcément, je n'ai pas pu résister à la tentation de postuler lors de l'opération Masse Critique de Babelio pour le découvrir à mon tour. Elle en a d'ailleurs fait un coup de cœur et vous pouvez aller lire sa chronique ici.

En général, quand Dup aime une lecture, je ne suis pas loin de succomber à mon tour. Mais, cette fois-ci, j'avoue que j'ai eu énormément de mal à avancer dans ma lecture et je me suis fait violence pour l'achever.

En effet, si dans la globalité j'ai aimé ce que j'ai découvert ici et si, contre toute attente, je souhaite lire la suite, j'ai tout de même été malmenée par l'une des intrigues de ce roman.

Nous allons suivre en fait parallèlement deux histoires qui viendront se rejoindre par la suite. D'un côté, nous trouvons un certain nombre de personnages que j'ai eu bien du mal à assimiler. Certains sont pour le roi Siméon, d'autres lui sont opposés. On entre là dans la fameuse difficulté politique de la série. On veut que le roi disparaisse et son successeur en même temps, tant qu'à faire.

Sauf que je n'ai pas tout compris et alors même que j'ai terminé ce livre hier, j'avoue que certaines zones d'ombre persistent. Malgré ma volonté de tout saisir, de tout lire tranquillement, à tête reposée pour bien me concentrer sur ce qui se disait entre les différents protagonistes, je reste dans le flou.

Je pensais qu'après avoir lu Le Trône de Fer, qui est loin d'être une mince affaire, j'aurais pu facilement entrer dans cet opus là. Et bien non ! Indubitablement, il me manque des éléments éclaireurs pour que la lumière soit.

Donc, du côté de l'intrigue politique, je reste dubitative et très interrogative. J'ai avancé, j'ai suivi Dawson, Siméon, Geder et les autres méchants mais, au final, ce ne sont pas ces personnages qui m'ont charmée, bien au contraire.

Certains peuvent sembler aimables et vouloir le bien commun, il n'en demeure pas moins que je ne les sens pas. Je ne les aime pas et je n'accroche pas avec eux (à l'exception de Geder, qui paraît un peu paumé et prévenant mais qui malgré tout garde une rancœur et une violence incroyable quand on avance dans le livre).

Vu ce que je viens d'écrire là, vous devez vous demander ce qui a pu bien me plaire pour que je souhaite lire la suite.

Il s'agit tout simplement d'autres personnages qui ont été obligés de fuir la cité de Vanaï : Marcus et Cithrin, principalement. Lui est un ancien commandant de l'armée et elle, une jeune orpheline de 16 ans, pupille de la banque médéanne.

J'ai été totalement séduite par l'aventure qu'ils vivent et les questionnements qu'ils se posent tout au long de leur parcours.

On les voit évoluer, une relation s'installe et Cithrin prend de plus en plus d'assurance.

C'est cette partie là de l'ouvrage qui m'a le plus accrochée et j'avançais uniquement pour pouvoir les retrouver.

Dans l'ensemble donc, j'ai trouvé que le livre avait du potentiel mais qu'il manquait des détails pour que tout soit plus clair pour moi. Ceci est bien entendu un avis personnel et même si j'ai trouvé quelques défauts, La voie du dragon entre parfaitement dans la dark fantasy que j'ai l'habitude de lire.

Je suis très tatillonne sur ce genre de lecture et même si le style est très accessible et fluide, je m'y suis parfois ennuyée parce que je n'arrivais pas à me situer dans certaines déclarations, certaines scènes.

De plus, en tout début d'ouvrage, l'auteur précise qu'il y a 13 races dans le royaume. Ils les citent mais, là encore, il aurait été plaisant d'avoir des dessins en fin de livre, par exemple, pour mieux se les approprier. Difficile de s'imaginer un Tralgu ou un Timzinae ou encore un Cinnae. Certains ont des écailles, d'autres des poils mais les détails s'arrêtent au strict minimum. Du coup, difficile de s'en faire une image précise.

C'est donc un avis en demi-teinte que je fais sur ce tome 1 d'une nouvelle série qui devrait plaire si le lecteur ne s'arrête pas sur certains détails manquants, comme je l'ai fait. Les derniers chapitres donnent fortement envie de découvrir la suite et j'espère que ce sera une bonne découverte pour moi lorsque je m'y pencherai dessus sinon ce sera purement et simplement du classe vertical.

 

jeudi 12 décembre 2013

Les réfugiés du froid

Auteur : Sylvie Kaufhold
Editions : Numériklire
Nbre de pages : 111

En vente ici pour 3,49€

Présentation de l'éditeur :
De dangereux changements climatiques bouleversent la vie des habitants de l’Intérieur. Le comté dépérit sous le joug d’un hiver permanent et sans pitié. Seule la cité bulle de Torj a trouvé le secret de l’éternel printemps, mais elle le réserve à une population d’élus. Autour de la cité, les réfugiés du froid se tuent à la tâche dans les mines de pierre noire. C’est le cas de la famille paysanne du jeune Inok, douze ans, et de celle, bannie de la cité, de son ami Alan. Mais alors que ce dernier décide de quitter l’Intérieur pour rechercher avec d’autres des terres épargnées par l’hiver, au-delà du grand océan, Inok choisit de rester et de lutter parmi les révoltés des faubourgs.
 
 
Mon avis :
 
C'est avec un réel plaisir que je me suis plongée dans ce petit livre jeunesse de Sylvie Kaufhold, auteur dont j'ai fait connaissance cette année avec sa série du Monde d'Allia que j'ai adoré et dont il me tarde de découvrir le dernier tome.
 
Avec Les réfugiés du froid, Sylvie Kaufhold transbahute le lecteur dans un monde plus qu'austère. Le froid et la neige ont envahi l'ensemble des terres et seule une cité garde un printemps éternel. Les populations quittent tout ce qu'ils possèdent pour parvenir à Torj et entrer dans cette cité mais les règles sont strictes et malheureusement il y a peu d'élus.
 
Autant le dire d'emblée, j'ai encore une fois succombé au charme de l'écriture de l'auteur. Je l'admire réellement tant son style est fluide, simple et pourtant accrocheur.
 
Elle a su parfaitement me faire entrer dans cet univers hivernal où règnent le froid, la difficulté de survivre et malheureusement où la mort est le seul échappatoire pour ne plus souffrir de cet hiver éternel et des mines de pierre noire.
 
J'ai beaucoup aimé suivre Inok,  ce jeune garçon de 12 ans très courageux mais aussi très réfléchi. A ses côtés, nous allons découvrir d'autres personnages qui auront une importance capitale pour les évènements qui surviendront.
 
Malgré tout, même si j'ai totalement adhéré à ce livre et même s'il est parfaitement adapté à des enfants d'environ 11-12 ans, j'aurais aimé aussi avoir plus de précisions sur le pourquoi de cet hiver éternel, les capacités de Inok à entendre des voix (vous comprendrez lesquelles en lisant le livre).
 
Même si certaines de mes questions ont trouvé des réponses sur les derniers chapitres, j'avoue que j'en aurais voulu un peu plus pour avoir un réel coup de cœur pour ce livre.
 
Il est magnifiquement mené, parfaitement écrit et il vaut vraiment le coup d'être découvert mais pour un lectorat adulte, il risque d'être un peu juste. Il manque un peu de profondeur et de plus de difficultés que Inok auraient pu rencontrer dans son parcours.
 
L'ouvrage se lit vite puisque je l'ai lu hier après-midi pour couper une lecture que je traîne depuis presque une semaine et cela m'a fait un bien fou de revenir dans un style plus facile et une histoire qui coule toute seule.
 
En bref, Les réfugiés du froid est un excellent ouvrage pour les enfants qui vont entrer ici dans un univers assez sombre mais l'espoir qui se dégage d'Inok est communicative, au point que le lecteur se laisse entraîner dans cette histoire avec plaisir.
 
Mon regret de ne pas avoir eu quelques pages en plus est très certainement dû au fait que j'étais tellement bien avec l'intrigue et les personnages que je ne voulais, tout simplement, pas en sortir.
 
Un grand merci à Sylvie Kaufhold de m'avoir permis cette nouvelle découverte qui, je l'espère, plaira au plus grand nombre.
 

mardi 10 décembre 2013

L'encyclopédie du Hobbit

En cette fin d'année, les Editions Le Pré aux Clercs vous proposent de revenir dans l'univers complet et fascinant de Tolkien à travers cette encyclopédie magnifique, L'encyclopédie du Hobbit.




 Auteurs : Damien Vador, Vivien Stocker, Coralie Potot & Dominique Vigot
Nbre de pages : 335
Prix : 29,00 €

 
Je me suis délectée de cet ouvrage avec parcimonie parce qu'il ne se lit pas d'une traite comme un bon roman mais petit à petit afin de déguster ce que nous découvrons. Nous entrons véritablement dans le monde du Hobbit avec une description détaillée des divers mondes et personnages qui m'avaient emportée notamment lors de ma lecture du Seigneur des Anneaux.
 
Avant tout chose, les auteurs de ce magnifique livre reviennent sur ce grand auteur qu'était John Ronald Reuel Tolkien. Je n'avais jamais lu de biographie sur lui et j'avoue que j'ai été surprise par le nombre d'ouvrages qu'il a écrits mais aussi par la difficulté et le temps qu'il lui a fallu pour que tout ce magnifique travail aboutisse à des œuvres magistrales.
 
Si vous vous décidez à offrir ou vous offrir cette encyclopédie, vous allez obligatoirement vous y plonger pendant des heures tant les explications sont claires et simples, les personnages et paysages sont parfaitement décrits.
 
Lorsque je m'y remettais dedans, c'était avec un grand plaisir tant les illustrations et les textes sont plaisants. Ils offrent un véritablement prolongement au lecteur dans l'univers de la Terre du Milieu que j'avais découvert il y a quelques années et que je retrouve toujours avec plaisir lorsque je regarde les films du Seigneur des Anneaux ou le livre.
 
Je me rappelle avoir lu Bilbo le Hobbit au collège mais à l'époque (j'avais à peine 12 ans)  il ne m'avait pas du tout intéressée. J'avais eu du mal à entrer dans l'histoire et je n'ai jamais retenté cette lecture.
 
Aujourd'hui, j'ai fortement envie de le relire et très sûrement prolonger le plaisir en enchaînant avec la trilogie de l'anneau. Mais l'encyclopédie m'a aussi donné envie de découvrir les autres titres de l'auteur.
 
Ici donc, non seulement vous retrouverez les personnages, les peuples et les lieux du Hobbit mais vous pourrez également comprendre l'alphabet employé par les nains et le langage elfique.
 
 
En bref, l'encyclopédie du Hobbit est un ouvrage extrêmement complet pour retourner dans le monde de Tolkien mais aussi le comprendre pour encore mieux s'en imprégner. Un sublime cadeau à faire en cette période de fêtes que je conseille fortement.
 
Et pour vous prouver la magnificence de cet ouvrage, voilà quelques photos :
 


 
 
Un grand merci aux Editions Le Pré aux Clercs pour ce sublime retour dans le monde "tolkiennien".
 
 

lundi 9 décembre 2013

Un dimanche au bord de la piscine

Auteur : Madeleine Wickham
Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 385

Présentation de l'éditeur :
Amelia et Katy, neuf et sept ans, ne se tiennent plus d'excitation : dimanche, c'est la fête chez les Delaney, ils ouvrent la piscine à tout le village ! Et on annonce du beau temps, que demander de plus ?
Sauf que la fête va tourner à la catastrophe : Katy fait une mauvaise chute. Alors que la fillette est évacuée à l'hôpital, la consternation laisse place à la colère.
Qui surveillait les filles ? Pour sûr, les parents étaient encore en pleine dispute ! Le père a dû flirter avec la jolie pianiste qui vient de s'installer au village. Et les Delaney, ne sont-ils pas aussi responsables ? Depuis le temps qu'on leur dit que leur piscine n'est plus aux normes. D'ailleurs, la mère ferait bien de suivre les conseils de son jeune et bel avocat et leur faire un procès !

Bientôt, c'est tout le village qui va se déchirer, réveillant au passage les vieilles rancoeurs et les ragots les plus croustillants...


Mon avis :

Ne vous y trompez pas. Malgré sa couverture girly et ses couleurs attirantes, ce livre est loin d'être un roman chick-lit comme l'auteur nous en donne l'habitude avec les livres qu'elle signe sous son nom. Ici, son pseudonyme lui permet de faire des romans contemporains qui mettent le lecteur dans une difficulté donnée.

Pour avoir déjà lu du Madeleine Wickham, je me doutais que ce titre ne serait pas aussi marrant que le précédent de l'auteur, Poppy Wyatt est un sacré numéro. Point question de jeune trentenaire cherchant l'homme idéal, la position sociale et tout le toutim et nous faisant rigoler à chaque chapitre.

Tout au long de l'ouvrage, nous allons découvrir un certain nombre de voisins. Alors que tout allait pour mieux pour les uns et les autres, si ce n'est quelques problèmes de couple ou de perte d'un mari, les relations restaient amicales. Mais lors d'une journée organisée pour se rafraîchir auprès d'une piscine, l'accident survient et une enfant de 7 ans chute dans l'eau en se cognant préalablement la tête. En survient un trauma crânien avec perte de connaissance.

A partir de ce moment là, tout se bouscule et on entre dans le fameux jeu de la responsabilité. Qui est coupable ? Quelle négligence est le fruit de cet accident ?

J'ai démarré cette lecture sans aucune appréhension et avec envie d'entrer une nouvelle fois dans l'univers de Madeleine Wickham. Un style qui ne change pas par rapport à ses romans chick-lit puisqu'il est simple et facile à suivre mais qui dans le fond de l'histoire est beaucoup plus important.

Nous ne sommes pas là pour rire mais bel et bien pour vivre une portion de vie de ces personnages qui, malgré les difficultés qu'ils rencontrent dans leur vie intime, vont devoir aussi faire face à un gros imprévu.

D'emblée, j'ai été scotchée par l'univers, les personnages qui composent cet ouvrage et je me suis très vite attachée aux enfants dont il sera question ici.

Madeleine Wickham a su parfaitement entretenir son petit suspense jusqu'au bout, même si on sait par avance comment ce genre de lecture se termine.

Malgré tout, j'ai dévoré ce bouquin en à peine deux jours parce que le problème que rencontraient Louise et Barnaby, les parents de l'enfant ayant fait la chute, était aussi un peu le mien. J'ai vécu leur détresse, leur angoisse. Comment imaginer cette petite fille de 7 ans dans le coma pendant des jours et des jours ? Comment rester impassible face à cette situation ?

Il y a tout un contexte qui peut aussi expliquer le pourquoi et même si je connaissais l'accident à venir en ayant lu le résumé, je me suis dit aussi, en arrivant sur cette fameuse scène, que cela aurait pu être évité.

J'en ai voulu à Louise. J'en ai voulu à Barnaby. Des parents en plein tourments dans leur vie intime. Des parents un peu paumés, se cherchant des noises pour des broutilles.

Cela démontre à quel point notre concentration peut être altérée et qu'à cause de cela un malheureux accident peut avoir des conséquences extrêmement graves.

Cela démontre aussi que certaines personnes vont tenter de se servir de la douleur que nous subissons, de notre manque de jugement dans ces moments là. Notre perception change du tout et tout peut entraîner d'autres conséquences...

A partir d'une simple chute, Madeleine Wickham va monter une intrigue pertinente et possible dans notre vie quotidienne. A cela, elle va ajouter deux personnages que j'ai véritablement détestés (mais je ne vous en dirai pas plus).

Un dimanche au bord de la piscine est certes une histoire simple mais ô combien efficace.

Très vite lu et addictif, il est parfait pour passer un moment de lecture agréable malgré le thème abordé et les conséquences qu'il suggère ici.

Un livre à recommander à toutes celles qui aiment Sophie Kinsella. On garde l'écriture mais on devient plus sérieux dans le thème.

 

C'est lundi... que lisez-vous ? (55)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière

MON AVIS


MON AVIS


AVIS A VENIR

Encore une bonne semaine qui m'a permis de finir un dyptique de Fabrice Colin que je recommande et de découvrir une nouvelle auteur avec "douze mois pour toi". Une belle histoire d'amitié pour les jeunes à partir de 10 ans. Quant au Wickham, mon avis sera prêt dans la journée. Nous sommes loin du roman chick-lit puisqu'il aborde un sujet important. Il m'a plu mais certains personnages m'ont agacés. Malgré tout, il a été très vite lu.

Ce que je suis en train de lire


Un livre que j'ai commencé vendredi dernier et j'avoue avoir un peu mal à bien m'accaparer l'histoire et les personnages. Cela me plaît mais des zones d'ombre me perturbent. J'en suis déjà à la moitié et j'espère vraiment vous le présenter avant la fin de la semaine mais mon rythme est assez lent, je suis très fatiguée et les week-end chargés pour organiser les fêtes à venir n'arrangent rien...

Ce que je compte lire ensuite

Ce sera un SP qui sortira le 2 janvier prochain. Je compte faire mon avis entre le 15 et le 20. Je n'en dis pas plus pour l'instant mais j'ai hâte de le découvrir.
 
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.

jeudi 5 décembre 2013

Douze mois pour toi

Auteur : Béatrice Rouer
Editions : Oskar (2013)
Nbre de pages : 138

Présentation de l'éditeur :
Prudence, 13 ans, est toujours prête à aider ses amis. Aussi, quand elle apprend que Ludo, atteint de leucémie, doit subir une greffe de moelle osseuse et passer plusieurs semaines en chambre stérile, son esprit créatif prend le dessus pour permettre à Ludo de communiquer malgré son isolement...



Mon avis :

Lorsque je me suis lancée dans ce petit livre jeunesse, je pensais qu'il allait parler davantage de la maladie de Ludo et que j'allais avoir le cœur serré tout au long de ces 138 pages.

Et bien détrompez-vous. L'auteur n'a pas du tout souhaité partir dans ce genre de lecture et elle a bien fait parce que Douze mois pour toi offre un bon moment de lecture malgré le sous-thème abordé.

Le but ici est donc d'arriver à faire un cadeau à Ludo qui doit, pour vaincre sa leucémie, subir une greffe de la moelle osseuse. Du coup, isolement forcé pendant cinq semaines mais ne voir personne pendant ce laps de temps si long, si ce n'est au travers d'une vitre, ce n'est pas extraordinaire et cela mine le moral.

Du coup, Prudence et ses amis vont décider de faire un calendrier qu'ils vendront aux fins d'acheter un ordinateur afin que Ludo puisse communiquer avec l'extérieur.

Ecrit avec un style simple et léger, ce livre, prévu pour des lecteurs à partir de 10 ans, va leur permettre de se rendre compte que malgré la maladie et les obstacles qui sèment le parcours de la guérison, il y a aussi l'espoir et l'entraide.

On va suivre Prudence, Clara (la sœur de Ludo), Antoine, Julius et Iris dans une course contre la montre pour parvenir à monter ce fameux calendrier mais surtout le vendre. Il faut que tout soit fait avant Noël et cela ne va pas être si facile que ce que Prudence pourrait l'imaginer.

On vit cette histoire à travers celle jeune adolescente de 13 ans, jeune créatrice à l'imagination débordante. Mais l'auteur ne va pas se focaliser uniquement sur ce problème de calendrier car à 13 ans il y a aussi le problème de l'acceptation de soi et du regard des autres, que l'on soit malade ou pas.

L'ouvrage est vraiment bien écrit et il se lit très facilement. L'enfant qui se lancera dans cette lecture ne devrait donc pas avoir de difficulté. Il s'agit tout simplement de suivre ces jeunes dans une période de leur vie qui n'est pas si facile à assumer.

Les amitiés se font, se relâcher puis se resserre. C'est indéniablement prévu pour un jeune public.

Même si j'ai bien aimé cette lecture, j'en attendais quand même quelque chose de plus poignant. Or, la maladie est juste survolée et c'est peut-être là son seul défaut. La leucémie n'est perçue que comme une maladie facilement soignable ce qui n'est pas forcément le cas.

Si je peux comprendre que l'auteur ait voulu donner un ton de légèreté à son livre, je pense aussi qu'il est bon que les jeunes lecteurs puissent comprendre l'étendu de certaines choses. La vie s'apprend aussi à travers les livres et cela pourrait les pousser à se poser des questions.


Un grand merci aux Editions Oskar pour cette découverte.

 

mercredi 4 décembre 2013

La dernière guerre : 2nde vie

Auteur : Fabrice Colin
Editions : Michel Lafon (2013)
Nbre de pages : 427

Présentation de l'éditeur :
Je m’appelle Rain, j’ai quinze ans. Je vis dans un monde ravagé par la guerre, où plus aucune femme ne peut avoir d’enfant. Un monde à feu et à sang que je dois traverser, car j’ai juré de retrouver Floryan. Pour s’échapper de l’Intermonde, il a fait le choix de la réincarnation en plongeant dans le Nihil. Mais au lieu d’un seul garçon, j’en découvre deux, Anthony et Eliott. Lequel est Floryan ? Je l’ignore. Nous devons cependant faire vite, car l’horreur qui ronge la Terre porte un nom : les « Élohim ». Or désormais, nous le savons, ces êtres sans émotions sont parmi nous… et notre désespoir est leur nourriture.


Mon avis :

Il y a un an, je découvrais le premier tome de ce dyptique, 49 jours, avec lequel j'avais passé un très bon moment de lecture même si je n'avais accroché qu'à partir de la moitié du bouquin. J'avais fait la connaissance de Floryan, adolescent de 17 ans, trop tôt disparu dans un attentat à Paris. Suite à sa mort, il s'est retrouvé dans un monde parallèle : l'Intermonde. On y rencontrait alors des personnages intéressants à suivre et la fin m'avait donné très envie de connaître la suite. Ce qui est aujourd'hui chose faite.

Si 49 jours était prenant et intéressant, je dois avouer d'emblée que 2nde vie est encore plus accrocheur. Lu en tout juste 2 jours, il m'a été impossible de le lâcher et de penser à autre chose que de le dévorer, tout simplement.

J'ai été un peu perdue au début vu que je n'avais pas relu le résumé de l'éditeur. Je pensais retrouver, dès le début, Floryan. Ce qui n'est pas le cas.

Dans cet opus, nous allons suivre Rain, personnage dont nous faisons connaissance dans le premier tome et qu'il me tardait d'ailleurs de retrouver. Cette adolescente est seule puisque ses parents sont tous les deux décédés. Dans ce tome là, elle ne va avoir qu'une obsession : retrouver Floryan et par la suite sauver l'humanité.

En effet, dans l'opus précédent et à travers les voyages de Floryan dans le futur, nous apprenons que la France va être envahie par les Rouges, les russes, que les femmes ne peuvent plus avoir d'enfant et qu'un virus affecte la mémoire des Hommes.

Si dans 49 jours, on voyait globalement ce qu'il allait se passer en 2030, ici on le vit pleinement et je peux vous assurer que c'est juste difficile à croire.

C'est à travers la narration de Rain que nous progressons dans ce futur sans avenir pour l'Homme et sa force de caractère permet au lecteur de garder une lueur d'espoir.

Durant ces 400 pages, Rain va faire deux rencontres primordiales : celle d'Anthony et d'Eliott. Ces deux jeunes gens sont de nature très différentes et, au début en tout cas, je me disais qu'il fallait peut-être se méfier de l'un et puis par la suite de l'autre. Je n'étais pas vraiment sûre que Rain puisse leur faire confiance tenant le contexte dans lequel elle évolue.

L'atmosphère est lourde et toujours très tendue. Cela donne un stress permanent. Je pensais qu'il partirait vers les dernières pages mais ce ne fût pas du tout le cas parce que Fabrice Colin a su, à la perfection, mener une intrigue qui vous fait angoisser jusqu'au bout.

L'action est omniprésente; cela bouge tout le temps. Vous comprendrez alors pourquoi il m'a été impossible, hier, de poser ce livre. C'était tout bonnement impensable que je fasse autre chose alors que ces personnages, cette atmosphère, cette attente de savoir les choses, tout me tracassait.

2nde vie est un tome différent du premier qui m'a littéralement scotchée. Alors même que j'avais envisagé de retrouver Floryan, l'auteur a décidé de partir sur un chemin différent qui m'a accablée au début puis totalement emballée par la suite.

Quand je dis que Fabrice Colin est un auteur que j'aime suivre parce qu'il me fait passer par tout un tas d'émotions, c'est encore une fois le cas avec ce tome là. Je reste sidérée par ce que j'ai lu; j'ai été prise dans les mailles de ses filets qu'il a tendus avec finesse et j'ai adoré.

Je n'en fais cependant pas un coup de cœur tout simplement parce que la fin m'a un peu déçue. Elle est prévisible alors même que j'aurais aimé que cela se termine autrement. Mais, je peux aussi comprendre le pourquoi.

En tout cas, me concernant, je conseille fortement la lecture de ce dyptique qui vous emporte par son côté fantastique dans un premier temps avec 49 jours et qui vous embarque dans un monde sombre où l'humanité risque cruellement de s'éteindre avec 2nde vie.


Un grand merci aux Editions Michel Lafon pour cette lecture addictive.