Auteur : Caragh M. O'Brien
Editions : Mango (2011)
Nbre de pages : 396
Présentation de l'éditeur :
Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière les murs de l'Enclave, et ceux, pauvres, comme elle, qui vivent à
l'extérieur.
Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l'Enclave trois nouveaux-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peint ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code...
Mon avis :
Gros soupirs avant de vous annoncer que contrairement à la majorité des lecteurs, je ne peux pas dire que j'ai été totalement convaincue par Birth Marked. Il faut dire aussi que je l'ai lu entre deux douleurs dentaires et la prise d'un antibiotique qui m'a mise à plat pendant une semaine. Ce n'était pas le bon moment ? Peut-être. Mais ce qui est sûr c'est que plusieurs détails m'ont gênée même si j'étais dans les vapes...
1) L'histoire :
Le résumé nous présente en gros le monde dans lequel vit Gaia, adolescente de 16 ans, suivant les pas de sa mère dans le métier de sage-femme. Dans cette Société, il y a donc des privilégiés, vivant dans l'Enclave, et les autres, ceux de l'extérieur qui doivent se battre tous les jours pour vivre ou survivre même.
Au début de ma lecture, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'ai déjà lu bon nombre de dystopies et j'avoue que j'ai eu du mal à me situer dans cette société futuriste (nous sommes ici en 2400) alors que toutes les descriptions que l'auteur nous fournit me faisaient plus penser à une période moyenâgeuse. Caragh M. O'Brien explique dans l'ouvrage ce qui s'est passé pour l'on en vienne là mais je n'ai pas adhéré à sa façon de percevoir ce "futur", surtout que par moment, on parle d'ordinateurs, de caméras, d'eau au robinet...
J'avais bien conscience qu'il y avait une disparité entre les privilégiés et les "extérieurs" mais tenant l'ambiance, se mélange d'époques ne collait pas. Cela ne m'a pas plu. Cela me faisait bizarre. Je n'arrivais pas du tout à me situer dans le temps et cela a duré jusqu'à la fin.
A cela s'est rajouté un manque total d'action. Nous suivons le cheminement de Gaia et nous apprenons les choses en même temps qu'elle.
Si, globalement, le problème qu'ils doivent régler au sein de l'Enclave est de taille et ne justifie pas les agissements des dirigeants, j'ai eu du mal à comprendre qu'il n'y ait pas plus de rébellion dans ce tome alors même que le sous-titre est "Rebelle". On est davantage dans la soumission et les questions qui reçoivent des réponses sans que cela fasse vraiment avancer les choses.
A une période où j'avais besoin d'une lecture qui bouge, Birth Marked n'a pas rempli son objectif. Pourtant, la fin me donne envie de poursuivre cette série parce que je suis bien curieuse de savoir comment cela va continuer pour Gaia, même si ce n'est pas un personnage auquel je me suis attachée.
2) Les personnages :
¤ Le principal est bien entendu Gaia Stone. Elle est formée par sa mère pour devenir sage-femme et elle a 16 ans. Elle a été défigurée suite à un accident quand elle était petite. Elle vivait heureuse avec ses parents, à l'extérieur du mur, jusqu'à l'arrestation de ces derniers.
Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l'Enclave trois nouveaux-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peint ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code...
Mon avis :
Gros soupirs avant de vous annoncer que contrairement à la majorité des lecteurs, je ne peux pas dire que j'ai été totalement convaincue par Birth Marked. Il faut dire aussi que je l'ai lu entre deux douleurs dentaires et la prise d'un antibiotique qui m'a mise à plat pendant une semaine. Ce n'était pas le bon moment ? Peut-être. Mais ce qui est sûr c'est que plusieurs détails m'ont gênée même si j'étais dans les vapes...
1) L'histoire :
Le résumé nous présente en gros le monde dans lequel vit Gaia, adolescente de 16 ans, suivant les pas de sa mère dans le métier de sage-femme. Dans cette Société, il y a donc des privilégiés, vivant dans l'Enclave, et les autres, ceux de l'extérieur qui doivent se battre tous les jours pour vivre ou survivre même.
Au début de ma lecture, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'ai déjà lu bon nombre de dystopies et j'avoue que j'ai eu du mal à me situer dans cette société futuriste (nous sommes ici en 2400) alors que toutes les descriptions que l'auteur nous fournit me faisaient plus penser à une période moyenâgeuse. Caragh M. O'Brien explique dans l'ouvrage ce qui s'est passé pour l'on en vienne là mais je n'ai pas adhéré à sa façon de percevoir ce "futur", surtout que par moment, on parle d'ordinateurs, de caméras, d'eau au robinet...
J'avais bien conscience qu'il y avait une disparité entre les privilégiés et les "extérieurs" mais tenant l'ambiance, se mélange d'époques ne collait pas. Cela ne m'a pas plu. Cela me faisait bizarre. Je n'arrivais pas du tout à me situer dans le temps et cela a duré jusqu'à la fin.
A cela s'est rajouté un manque total d'action. Nous suivons le cheminement de Gaia et nous apprenons les choses en même temps qu'elle.
Si, globalement, le problème qu'ils doivent régler au sein de l'Enclave est de taille et ne justifie pas les agissements des dirigeants, j'ai eu du mal à comprendre qu'il n'y ait pas plus de rébellion dans ce tome alors même que le sous-titre est "Rebelle". On est davantage dans la soumission et les questions qui reçoivent des réponses sans que cela fasse vraiment avancer les choses.
A une période où j'avais besoin d'une lecture qui bouge, Birth Marked n'a pas rempli son objectif. Pourtant, la fin me donne envie de poursuivre cette série parce que je suis bien curieuse de savoir comment cela va continuer pour Gaia, même si ce n'est pas un personnage auquel je me suis attachée.
2) Les personnages :
¤ Le principal est bien entendu Gaia Stone. Elle est formée par sa mère pour devenir sage-femme et elle a 16 ans. Elle a été défigurée suite à un accident quand elle était petite. Elle vivait heureuse avec ses parents, à l'extérieur du mur, jusqu'à l'arrestation de ces derniers.
Si au début je me suis dit que Gaia serait un personnage qui allait me plaire c'est uniquement parce qu'avec tout ce qui l'entourait, je la voyais plus rebelle, avec beaucoup plus de caractère que ce que l'auteur la présente dans cet opus.
Quand je pensais qu'elle avançait comme il se devait pour que l'action arrive enfin, elle faisait trois pas en arrière. Honnêtement, ça sapait mon moral. Elle prend peu de décisions qui risquent de la mettre à mal ou alors c'est après trop d'interrogations et de pages tournées qui me lassaient.
J'aurais aimé une Gaia plus combattive sur une plus grande partie du livre et non pas uniquement à la fin. A croire qu'elle n'avait pas suffisamment de raisons pour se révolter et être une héroïne digne de ce nom et pourtant...
¤ Le personnage masculin, Léon Grey, ne m'a pas fait plus d'effet non plus. Je l'ai trouvé fade, manquant de caractère lui aussi. On apprend qui il est pendant notre lecture; on peut comprendre certains de ses non-agissements mais... "merde !", ai-je envie de lui dire, "bouge toi un peu."
Bon nombre de fois, j'avais envie de le gifler parce qu'il est trop passif sur la quasi-totalité de l'ouvrage.
Alors oui je suis déçue parce que j'ai trop attendu pour que l'action arrive et me donne enfin l'envie de garder le livre entre les mains. Par contre, je n'ai absolument rien à reprocher au style : descriptif par moment mais sans surplus, fluide, simple.
Mon exaspération concerne uniquement les personnages manquant de charisme et trop lents à prendre des décisions majeures et du souci que j'ai eu à me situer dans le temps surtout quand on indique que cela se passe 400 ans après notre société actuelle.
Je fais donc office de vilain petit canard sur cette lecture mais j'assume même si je trouve ça dommage.
Je tenterai quand même le tome 2, Bannie, pour voir comment tout ça évolue et me faire une idée plus précise de ce qui m'a gêné ici en espérant que ce sera plus positif.
Je remercie Lisalor pour le prêt même si ce ne fût pas une lecture transcendante pour moi.