mercredi 27 novembre 2013

Zéphyr

Auteur : Nathalie Chapouille
Editions Temporelles (2013)
Nbre de pages en format ebook : 292
Nbre de pages en format papier : 450

Présentation de l'éditeur :
Après avoir survécu à une violente agression lors de ses 15 ans, Melinda Violette, pensait ne plus jamais entendre parler de cette étrange marque qui se trouvait sur la main de son sauveur. Pourtant, 10 ans plus tard, lorsque son meilleur ami, Nathan, lui offre un pendentif en tout point identique à la cicatrice en forme de spirale de l’homme qui l’avait immanquablement sauvé de la mort, elle commence à se poser des questions sur lui. Et quand le lendemain matin, elle se réveille invisible, elle s’empresse d’appeler Nathan à la rescousse. Comme ce dernier continue à nier toute implication dans ce qui lui arrive, elle est convaincue qu’il lui cache quelque chose. D’autant plus qu’il n’a pas l’air tellement surpris de la trouver dans cet état.




Mon avis :

Commencé ce week-end, j'ai terminé cette romance fantastique lundi et même si je ne suis pas une spécialiste de ce genre, je ne peux pas cacher qu'il m'a plu et qu'il m'a fait passer un très bon moment de lecture. Il avait tout ce que j'attendais pour me détendre. C'était la lecture qu'il me fallait et ça fait un bien fou.

Je ne vais pas perdre de temps à vous raconter le début de ce roman puisque la présentation de l'éditeur est largement suffisante pour vous donner une idée de ce qu'il contient. Je vais donc vous donner mes impressions sur l'ensemble et les personnages.

Globalement, Zéphyr est un roman qui se laisse lire et qui se dévore même, tant la curiosité ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que l'on avance.

En effet, durant la première moitié du livre, nous suivons Mélinda et Nathan découvrir les étranges phénomènes qui se produisent chez notre héroïne, à partir du moment où elle met le fameux médaillon à son cou.

La lectrice que je suis s'est automatiquement mise à la place de Mélinda pour pouvoir vivre ce qu'il lui arrivait et je voyais d'un œil méfiant que Nathan n'était pas si innocent dans les changements qui se produisaient chez son amie.

Survenu 7 ans auparavant dans sa vie, Mélinda connaît Nathan sur le bout des doigts et vice-versa. Parallèlement à la situation fantastique du personnage de Mélinda pour lequel on se demande ce qu'elle est et quel est son destin, on voit aussi que Nathan se refuse à tout rapport plus qu'amical avec elle. L'attachement mais surtout l'attirance sont là et pourtant cet homme ne franchit jamais le pas de la relation amoureuse. Pourquoi ?

J'avoue que pas mal de fois cela m'a un peu exaspérée de voir qu'il se freinait autant et en même temps c'est ce qui m'a confirmé qu'il cachait quelque chose à Mélinda. Il y a bien sûr une explication qui sera fournie plus tard...

Heureusement, de nouveaux personnages vont faire leur apparition et mettre du piment dans tout ça. Et notamment Alex...

Je vous vois lever les yeux au ciel, pour certaines, ou frissonner d'excitation pour d'autres car oui, je ne vous le cache pas, il va y avoir un triangle amoureux. C'est assez rare dans ce genre de romance qu'il n'y en ait pas et si, généralement, cela m'énerve de sentir le doute de l'héroïne sur le choix qu'elle doit faire entre l'un et l'autre, j'avoue qu'ici Alex est si charismatique que cela m'a, au contraire, beaucoup plu.

Nous avons donc trois personnages totalement différents qui forment deux couples totalement à l'opposé l'un de l'autre. C'est exquis à lire et voir les personnalités de chacun évoluer voir même changer radicalement selon les séquences.

La mythologie que crée l'auteur est assez simple à suivre mais elle est suffisamment explicite pour rendre le lecteur intéressé à ce qu'il découvre. Personnellement, je n'en demandais pas plus parce que je n'avais pas envie de me perdre dans une histoire qui aurait risqué de devenir abracadabrante.

Si je devais donner un petit avis mitigé sur ce livre, il porterait uniquement sur l'hésitation de Mélinda à franchir certains caps dans ce fameux triangle. On avance d'un pas, on recule de trois. Même si je peux la comprendre, j'avoue que, passé la moitié du livre, j'avais envie de la bousculer un peu pour qu'elle prenne enfin cette décision.

J'avoue, j'aime les personnages entiers, qui ne traînent pas dans leur choix et une fois que tout est enfin mis à plat j'ai pu me replonger avec avidité dans la deuxième moitié du bouquin qui, il faut bien le dire, m'a scotchée dessus jusqu'à la fin.

Et là, je me suis dit que les auteurs sont vraiment des sadiques parce que, encore une fois, il va falloir attendre que le tome 2 paraisse pour savoir ce que deviennent les personnages. C'est juste terrible de lire pendant 2 jours un livre qui vous plaît, avec lequel vous avez une certaine fusion avec les personnages et que, tout à coup, plus rien. Pft. Envolé. Terminé. Il faut attendre. Grrrrr !!!

Je ne dirai rien de ce qu'il s'y passe mais honnêtement je boue de l'intérieur et j'espère que l'auteur ne va pas nous faire trop attendre même si je sais que... plus c'est long... plus c'est bon.

En bref, je suis conquise par cette histoire, ces personnages et même la plume de l'auteur qui sait habilement mêlée romance et fantastique dans une écriture fluide, simple mais dynamique. L'humour est présent aussi et les réparties de Mélinda sont succulentes, notamment lorsqu'elles sont échangées avec Alex. Nathan est un personnage du genre "chevalier servant" alors qu'Alex est plutôt son contraire. Vous pouvez donc vous douter que certaines scènes sont explosives. Malgré tout, je reste persuadé qu'il cache beaucoup de choses et que ce qu'il montre n'est qu'une façade. Mélinda pense comme moi d'ailleurs... Du coup, j'attends cette suite avec impatience. Croisons les doigts pour que ce ne soit pas trop long.


Quoi qu'il en soit, je remercie sincèrement l'auteur, Nathalie Chapouille, de m'avoir permis de découvrir son livre et même si je n'étais pas plus convaincue que ça avant de le lire, je dois bien avouer, aujourd'hui, que même dans l'auto-édition il peut y avoir de véritables pépites à découvrir. Alors, surtout, n'hésitez pas à vous l'offrir, d'autant que Noël n'est pas loin et que les cadeaux se font maintenant. Comment ça, je pousse à la consommation ?!


Pour retrouver le teaser du livre et vous le procurer l'ouvrage, n'hésitez pas à aller sur le site des Editions Temporelle.
 

mardi 26 novembre 2013

Gone : L'épidémie (T4)

Auteur : Michael Grant
Editions : Pocket Jeunesse (2011)
Nbre de pages : 502

Présentation de l'éditeur :
Huit mois après que tout les enfants de plus de 14 ans aient disparus de la ville de Perdido Beach, en Californie, les enjeux sont encore en hausse.

Les enfants de Perdido Beach sont toujours affamés. Malgré l'agitation bouillante laissée derrière eux par tant de batailles, de luttes de pouvoir et de colères divisées, il fait momentanément calme dans Perdido Beach.

Mais les ennemis dans la zone ne se contentent pas de disparaitre, et dans le silence, les choses mortelles remuent, se développent et découvre une voie libre.

L'Obscurité a enfin trouvé sa voie dans l'esprit de sa Némésis et le contrôle par une brume de délire et de confusion. Une maladie fortement contagieuse et fatale s'étend à un rythme alarmant aussi sinistres que les insectes prédateurs qui terrorisent Perdido Beach. Et Sam, Astrid, Diana et Caine sont tourmenté par un doute croissant quant a savoir s'ils pourront s'échapper ou même survivre dans la zone.

Avec tant de bouleversements qui les entourent, quels choix désespérés feront-ils quand il s'agit de sauver ceux qu'ils aiment ?


Mon avis :

Ma lecture du tome précédent remonte à près d'un an et demi et j'ai décidé de reprendre cette série notamment parce que Mycoton l'a terminée récemment et qu'elle m'a donné envie de poursuivre et de savoir la fin.

Alors que je m'attendais à revenir dedans rapidement, force a été de constater que ce n'était pas vraiment le cas. Il m'a fallu quelques chapitres pour avoir la capacité émotionnelle de garder ce bouquin entre les mains.

Pour avoir déjà lu trois tomes, je savais que cette série dite jeunesse ne l'était pas vraiment parce qu'elle est d'une violence phénoménale mais je ne m'attendais pas à lire un chapitre 2 aussi... efficace ou devrais-je dire écoeurante !

Du coup, je ne pouvais lire que 2-3 chapitres maximum à la suite et je dois bien dire que ce fût un peu laborieux de resituer les personnages après un laps de temps aussi long entre les tomes. Malgré tout, petit à petit, ma curiosité a été émoussée et une fois bien entrée dedans, j'avais du mal à m'arrêter.

Il faut dire aussi qu'à force de découvrir toutes ces horreurs, on finit un peu par s'y faire. C'est même terrible à dire d'ailleurs parce que finalement on s'attend au pire et lorsqu'il se produit on n'est plus vraiment surpris.

Dans ce fameux tome, Michael Grant n'en a pas terminé avec le fameux gaïaphage, bien au contraire. Il nous concocte encore des espèces irréelles détestables voire inimaginables et je peux vous assurer qu'il ne va pas y aller de main morte avec les personnages.

Violence et persécution sont encore au rendez-vous et il faut avoir le cœur bien accroché par moment.

Je n'ai pas encore eu de révélations sur le pourquoi du comment; et même si je trouve que cela traine un peu, je me demande aussi comment ces enfants vont réellement s'en sortir.

Du coup, le tome 5 va être lu prochainement pour peut-être me donner un peu de réponses sur l'ensemble parce que, pour l'instant, je ne vois rien se profiler à l'horizon, même si la fin apporte un tout petit plus le fameux... Pete.

En bref, une lecture ardue au départ qui s'est avérée un peu plus prenante par la suite mais qui reste très violente malgré sa classification en jeunesse. Une série que je recommande parce qu'elle est addictive mais pas avant l'âge de 15 ans.

 

lundi 25 novembre 2013

Le retour du capitaine Emmett

Auteur : Elizabeth Speller
Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 360

Présentation de l'éditeur :
C'est une lettre qui, par un matin d'août 1921, va bousculer la vie de l'ancien officier Laurence Bartram. Un appel à l'aide de son amour de jeunesse, Mary.
La jeune femme veut comprendre ce qui a conduit son frère, le capitaine John Emmett, à mettre fin à ses jours quelques mois plus tôt. Interné depuis son retour du front, John semblait pourtant aller mieux. Et si Laurence pouvait lui apporter des réponses ? Après tout, les deux hommes ont partagé les mêmes horreurs en France...

Secondé par Charles, dandy féru de romans policiers, Laurence joue les détectives. Et les zones d'ombre ne manquent pas : qui sont ces trois inconnus inscrits sur le testament du défunt ? Qui est cette sublime rousse qui venait lui rendre visite ? Quel lien existait entre John et un jeune soldat poète exécuté pour trahison ? Et quelle est cette malédiction qui emporte un à un les anciens camarades d'Emmett dans la tombe ?

À mesure que les pièces du puzzle s'assemblent, les secrets de John se dévoilent. Mais Laurence n'est pas le seul à chercher des réponses...


Mon avis :

Après avoir lu des romans jeunesses la semaine dernière, j'ai eu l'envie de me lancer dans un contemporain et, en général, les ouvrages des Editions Belfond me font passer un très bon moment de lecture. Du coup, je me suis lancée dans Le retour du capitaine Emmett avec envie et j'attendais que cette lecture me touche vu le contexte dans lequel on va se trouver : une enquête privée suite au suicide d'un ancien combattant de la Grande Guerre.

Depuis quelque temps maintenant, je me suis rendue compte que lorsque j'ouvre un nouveau livre, il ne me faut pas plus de 5 chapitres pour savoir s'il va me plaire ou non. Le retour du capitaine Emmett ne fait pas exception à cette constatation.

J'ai trouvé que le début était un peu long à se mettre en place et l'enquête à réellement démarrer mais une fois que c'est chose faite et que l'on entre vraiment dans le vif du sujet, je peux vous assurer que la lectrice que je suis, s'est délectée de ce qu'elle découvrait, tout en étant aussi horrifiée.

Elizabeth Speller signe là son premier roman et pourtant il est stupéfiant par ce qu'il nous délivre.

Non seulement nous allons apprendre ce qui est arrivé à ce capitaine Emmett après la Grande Guerre mais l'auteur va aussi et surtout démontrer en quoi elle a bouleversé des millions d'hommes atteints des traumatismes de guerre.

Même si l'on peut imaginer ce que ces hommes ont vécu, il y a aussi un côté assez sombre de cette Histoire que je ne connaissais pas et notamment du côté des exécutions.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous spolier si vous envisagez cette lecture mais, honnêtement, lorsque je suis arrivée dans la partie "révélations", j'en ai eu la chair de poule, j'ai été très émue et d'un certain côté j'ai pu comprendre ce que ce personnage racontait et le pourquoi.

Dans ce genre d'histoire, il est bien difficile de juger car, après tout, nous ne sommes pas à leur place et je ne pense pas qu'il soit possible de trancher.

Avec Le retour du capitaine Emmett, Elizabeth Speller signe là un magnifique roman sur fond de Grande Guerre avec des personnages touchants quels qu'ils soient.

Sa plume est aussi magnifique que les sentiments qu'elle dépeint ici. On ressent de la tristesse, de l'amertume, de la rancœur (face notamment aux Gouvernements). C'est tellement précis et parfois poétique que l'écriture nous transporte là-bas, en 1921, vers des personnes terriblement criants de vérité et de sincérité dans leurs choix.

Un livre qui, au final, m'a quand même bouleversée, quand je fais l'analyse de cette lecture, et que je vous recommande chaudement même si la guerre de 1914-1918 a laissé de terribles traces par la suite.


Un grand merci à Brigitte des Editions Belfond pour cette lecture marquante.
 

C'est lundi... que lisez-vous ? (53)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?


Ce que j'ai lu la semaine dernière

MON AVIS

Encore une bonne semaine pour moi puisque j'ai réussi à lire 3 livres et à en commencer un 4ème. Je n'ai pas eu le temps de faire mes avis sur Le retour du capitaine Emmett (dont la fin m'a beaucoup émue) et Gone 4 mais cela va arriver rapidement. Je vous les prépare pour ce début de semaine. En tout cas, chaque lecture que je fais depuis maintenant quelques semaines me transportent et je me régale. Et ma lecture en cours est encore très bonne. J'ai vraiment de quoi me réjouir et pourvu que ça dure.

Ce que je suis en train de lire


Je n'avais pas prévu de lire ce ebook tout de suite mais la curiosité était là, le mauvais temps aussi. Du coup, hier matin après avoir fini Gone, j'avais besoin d'une lecture qui me détendrait et je me suis finalement lancée dans Zéphyr. Un choix au final que je ne suis pas déçue d'avoir fait parce que, pour l'instant, je passe un très bon moment avec Melinda, Nathan et Alex. Pour un livre publié en auto-édition, il est vraiment très bon.

Ce que je lirai ensuite


Ce sont deux titres qui me tentent énormément parce que j'ai toujours beaucoup aimé les ouvrages de chacun de ces auteurs. Que ce soit Fabrice Colin en jeunesse ou Sire Cédric en thriller fantastique, je passe d'excellents moments.


Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.

vendredi 22 novembre 2013

Katana : Dragon noir (T2)

Auteur : Jean-Luc Bizien
Editions : Le Pré aux Clercs (2013)
Collection : Pandore
Nbre de page : 366

Présentation de l'éditeur :
Ichirô et les siens ont affrontés de terribles épreuves. Ils décident de venger la mort de leurs parents en abattant le seigneur-dragon. Mais ce dernier connait sa puissance, et désire l'affrontement. Une seule arme peut vaincre le monstre : le katana du défunt Toshirô, dont la lame a été bénie des dieux. Où se trouve cette lame de légende? Existe-t-elle seulement ? Qui peut se montrer digne de la manier ? Les combattants devront s'unir pour relever l'ultime défi qui les plongera dans la plus terrible des batailles.


Mon avis :

J'avais beaucoup aimé le premier tome de ce dyptique. J'apprécie tout particulièrement l'univers des samouraïs et me plonger dans ce genre de roman est toujours un plaisir parce que c'est une évasion totale dans un pays que je connais peu et c'est une aventure du début à la fin.

Le tome 2 de Katana m'a convaincue que Jean-Luc Bizien est un auteur que je dois suivre dorénavant. Tout comme dans l'ouvrage précédent, sa plume m'a conquise, les lieux décrits m'ont envoûtés, les personnages m'ont profondément émue.

Alors même que le tome 1 se terminait sur une révélation importante pour la suite, j'ai été ravie de constater que l'on commençait cette lecture là où on l'avait arrêtée.

On va découvrir le passé de Hatanaka, ce qu'il s'est réellement passé pour Toshirô et son épouse mais aussi et surtout comment leur descendance s'en est sortie.

La première partie du livre va donc nous dévoiler tout ce qui fait l'histoire des cinq jeunes gens que nous suivons. Nous allons découvrir leur force, leur faiblesse aussi. J'ai beaucoup aimé ce côté introspectif et même si j'aimais beaucoup Ichirô, j'ai beaucoup apprécié que l'auteur ne se cantonne pas qu'à lui. La quête doit être menée par l'ensemble de cette descendance.

Du coup, lorsque le moment est venu de traquer le fameux dragon noir, la narration devient encore plus sombre, le danger est partout et les combats seront pour le moins sanglants.

Il n'y aura pas de répit : ni pour les uns ni pour les autres.

La fin m'a d'ailleurs beaucoup surprise et je m'attendais à quelque chose de moins... poignant ou devrais-je dire tragique.

D'ailleurs, une fois terminé, j'ai eu beaucoup de mal à me dire que cette série était finie, que je ne retrouverai plus Ichirô, Hatanaka et tous ceux qui m'ont fait passer un super moment de lecture. Je m'étais beaucoup attachée à eux mais surtout à Aiko, la seule femme du groupe.

J'ai au fond de moi un petit espoir de les retrouver même si je sais que ce sera uniquement en relisant ces ouvrages. La fin est claire et nette et j'en suis bien triste.

Encore heureux que j'ai d'autres ouvrages de l'auteur à découvrir et notamment dans le domaine du thriller. Mais ça, c'est une autre histoire.

Un grand merci aux Editions Le Pré aux Clercs pour cette découverte et à l'auteur de m'avoir fait une superbe dédicace dans ce tome que je garderai très précieusement.

 

BookInCard : la carte cadeau des livres numériques (2)


Il y a quelques jours, je vous présentais un article sur la BookInCard qui est une carte cadeau des livres numériques. Je ne reprendrai pas l'explication sur le concept. Il vous suffit de cliquer sur le lien pour lire mon premier avis dessus.
 
De prime abord, j'étais enthousiaste devant cette nouvelle façon d'offrir des livres numériques. Après tout, le marché est à prendre et jusque là personne ne s'y était penché dessus.
 
Oui mais voilà. Si le concept est plaisant, il n'en demeure pas moins qu'il va falloir sérieusement améliorer l'ensemble.
 
Mis à part le problème que j'ai eu pour faire enregistrer ma carte (il m'a fallu contacter le site pour que la carte apparaisse sur mon compte), je me suis aussi rendu compte que cette fameuse carte n'était bonne que pour un ouvrage.
 
Vous allez me dire : la chargée de communication t'avait prévenue !
 
Oui mais il avait été aussi dit que si le livre coûtait moins cher que la fameuse carte à 19,90€, la différence n'était pas perdue et était changée en points. Par la suite, avec ces fameux points, on pouvait choisir un autre titre.
 
Du coup, j'ai testé sur un ouvrage qui me tentait mais dont je connaissais le prix numérique : le tome 1 de Sorcelame de Alexandre Malagoli.
 
Si l'on part du principe que le livre numérique coûte moins cher qu'un livre papier, ce tome revient au lecteur à 9,90€. Il devait donc me rester 10€ sur la carte.
 
Or, une fois mon choix validé, le site m'indique que toute ma carte a été utilisée. Ce qui, soyons logique, ne devrait pas être le cas.
 
J'avais aussi regardé cette série et il y avait effectivement un ouvrage à 25€ MAIS il s'agissait de l'intégrale. Or, là je me retrouve avec un seul tome.
 
Du coup, je ne suis pas du tout convaincue que cette carte fasse l'unanimité face aux lecteurs. Je suis la première à refuser de payer un livre plus cher que ce qu'il devrait être. Il suffit d'aller vérifier sur Immatériel ou Feedbooks pour se rendre compte que le même livre est bien à 9,90€ et que, si je dois user de termes poussés, BookInCard serait une petite arnaque pour le consommateur.
 
Devoir payer près de 20€ pour un seul livre, qui plus est numérique, c'est hors de question.
 
En bref, et pour moi, le concept aurait de quoi plaire mais il y a de sérieuses améliorations à y apporter.

mardi 19 novembre 2013

La mémoire d'une autre

Auteur : Mélanie Rose
Editions : Archipoche (2013)
Nbre de pages : 417

Présentation de l'éditeur :
En pleine tempête de neige, une jeune femme est victime d'un accident de voiture et perd connaissance. À son réveil, elle est incapable de se rappeler qui elle est ni d'où elle vient...
Jade, la fillette de l'homme qui l'a recueillie, lui annonce alors que sa soeur Ambre l'avait prévenue de son arrivée. La jeune femme est troublée. Mais quel choc quand elle apprend qu'Ambre est morte deux ans plus tôt et que, depuis, Jade n'avait plus prononcé le moindre mot !
L'inconnue n'est cependant pas au bout de ses surprises. Pour tenter de recouvrer la mémoire, elle se soumet à des séances d'hypnose. Lui reviennent alors des souvenirs qui ne sont pas les siens, mais ceux d'une femme ayant vécu au XIXe siècle...
Une héroïne attachante, une maison qui renferme des secrets et un zeste de surnaturel apportent à cette histoire d'amour une dimension hors du commun.


Mon avis :

J'avais remarqué ce livre, il y a de cela plusieurs mois. Mais, vu tout ce que j'avais à lire, j'avais décidé de passer dessus, en espérant que je ne regretterai pas de ne pas le lire.

Il doit y avoir auprès de moi un ange formidable parce que les Editions Archipoche m'ont transmis cet ouvrage en même temps que le nouveau de l'auteur, Coup de foudre. J'ai hésité entre commencer par le premier ouvrage ou le dernier et au final je me suis jetée sur La mémoire d'une autre. Bien m'en a pris parce que j'ai littéralement dévoré ce magnifique roman plein d'espoir, d'amour et teinté de fantastique. Je l'ai adoré et j'espère bien vous donner l'envie de le découvrir à votre tour.

Le début est somme toute mystérieux. On le commence en suivant une jeune femme dont on ne sait absolument pas l'identité. Cette dernière est accompagnée de son chat et, apparemment, part à l'aventure avec les seules affaires qu'elle a réussi à mettre dans sa voiture. Malheureusement, les conditions météorologiques se dégradent et la voilà prise dans une tempête de neige. Evitant de justesse de mourir dans un accident, cette femme se cogne la tête à la portière en sortant désespérant de son véhicule. Elle perd connaissance et à son réveil est incapable de se rappeler qui elle est, pourquoi elle est là et ce qu'elle était partie faire.

Alors là mes amies, j'ai été scotchée du début à la fin de ce livre. Il ne m'a pas fallu longtemps pour me poser d'innombrables questions sur l'identité de cette femme, le but qu'elle s'était fixée en partant.

Le mystère devient encore plus épais lorsqu'elle va être secourue par un homme et qu'elle va se retrouver dans une vieille bâtisse où les habitants gardent bon nombre de secrets.

Oui oui oui, vous l'entendez bien : une romance avec des secrets. J'adore ce genre de bouquin. Ils me font passer des moments de détente mais aussi de réflexion, d'espoir, de doute et puis le côté un brin fantastique ajoute énormément à cet opus.

Il m'est difficile de vous en parler sans spolier mais sachez que Mélanie Rose mène parfaitement son intrigue. Grâce au personnage féminin dont je tairai le nom, on découvre toute une histoire fabuleuse et magnifique. Par moment, j'avais les poils des bras qui se hérissaient tellement j'étais prise dans cette narration fluide et accrocheuse.

Commencé dans la journée de vendredi dernier, il m'a été difficile de le lâcher. Je l'ai terminé le samedi soir parce que je voulais absolument savoir tout ce qui s'était passé dans cette maison, dans cette famille.

J'ai cru des tas de choses sur les uns et les autres; je faisais des déductions qui étaient plus ou moins erronées mais une chose est certaine : je me suis régalée tout au long de ces 400 pages qui filent trop trop vite quand on aime ce genre de roman.

Le bandeau sur l'ouvrage, pour une fois, n'est pas faux parce que c'est vraiment "un livre magique !" En peu de temps, il m'a tout apporté côté émotions. Je n'avais pas envie de quitter ces personnages qu'au fil des pages j'ai fini par apprécier. Je n'avais pas du tout envie de les quitter mais comme toute bonne chose a une fin, je me dis que je ne suis pas prête de les oublier.

La mémoire d'une autre est le livre parfait pour cette fin d'année : une atmosphère mystérieuse avec des personnages qui le sont tout autant.

En bref, qu'il s'agisse pour vous d'une découverte personnelle ou que vous vouliez l'offrir, la personne qui le lira passera un super moment avec. En tout cas, je l'espère.



 

La nuit sort les dents

Auteur : Laurent Chabin
Editions : Hurtubise (2013)
Nbre de pages : 125
Disponible sur Amazon, Immatériel ou La librairie du Québec

Présentation de l'éditeur :
Alex vient d’être arrêté par la police alors qu’il tentait de s’esquiver après avoir découvert, dans un parc de Saint-Henri, le cadavre d’un inconnu. Il pourrait facilement se disculper puisqu’il a vu s’enfuir une silhouette portant un blouson de satin rouge. Il a aussi reconnu l’arme du crime. Pourtant, il préfère se taire et protéger celle qu’il aime. Océane a-t-elle commis cet acte irréparable ou est-elle plutôt victime de son tragique destin d’orpheline ?

D'anciens artistes de cirque, leurs descendants et les nouveaux riches d’un quartier populaire de Montréal se rencontrent, s’interrogent et se confrontent.

Un polar intrigant à souhait, une satire sociale toute moderne qui ne laissera personne indifférent…
 
 

Mon avis :

Encore une fois, ma lecture de cet ouvrage aura été rapide et plaisante. Je suis dans une bonne période; j'aime tout ce qui passe entre mes mains et c'est tant mieux.

Lorsque l'on commence se livre, on entre directement au moment où Alex, jeune homme de 17 ans, tombe sur le cadavre d'un alcoolique. Il retrouvera sur le corps un couteau qui ne lui est pas inconnu mais surtout il verra, non loin de là, une silhouette qu'il pense reconnaître grâce au blouson qu'elle porte. A partir de ce moment, Alex n'aura de cesse de vouloir connaître la vérité sur ce meurtre.

Ce petit livre de 125 pages a été lu pendant ma journée de dimanche. On était en alerte orange pour la pluie; il faisait froid. Pas d'envie de sortir donc mais plutôt de se laisser emporter par ce petit roman policier jeunesse, sous une couverture bien chaude.

Parfois, nous avons tendance à savoir rapidement qui est responsable de quoi dans ce genre de livre et surtout lorsque l'on entre dans de la littérature jeunesse. Force est de constater qu'avec La nuit sort les dents, je n'ai pas trouvé le coupable de prime abord.

En effet, il a vraiment fallu que Alex enquête sur bons nombres de points pour que je me fasse une petite idée, avant de me rendre compte que je m'étais trompée. Je n'ai eu la confirmation que lorsque le coupable a avoué les faits et comment cela s'est réellement passé.

Même si le roman est assez rapide à lire, il n'en demeure pas moins que le style de Laurant Chabin est accrocheur et très plaisant à lire. A aucun moment, je ne me suis ennuyée ou désintéressée de ce qui se passait. Bien au contraire.

Alex va nous faire entrer dans le monde circassien et j'ai beaucoup aimé découvrir l'envers du décor (en tout cas en ce qui concerne ces personnages là). J'ai aussi adoré le tableau qu'il dresse tant d'Alex, enfant d'une famille aisée, que d'Océane qui, au contraire, n'a pas un sou et, de ce fait, se rebelle contre l'ordre établi la plupart du temps.

Entre un personnage posé et réfléchi qu'est Alex et celui d'Océance, beaucoup plus impulsif, on assiste à un combat de classes sociales face à un fait qui peut ruiner la vie d'un innocent.

Même s'il n'y a rien de vraiment nouveau dans le thème qu'il aborde, Laurent Chabin mène malgré tout son intrigue avec minutie et excellence. Ce n'est qu'au compte-goutte que l'on apprend certains détails manquants pour se faire une idée précise de ce qui s'est passé cette nuit-là et pourquoi, et c'est simplement captivant.

En fait, à partir du moment où j'ai commencé ce livre, il m'a été difficile de le lâcher. J'étais entrée pleinement dans la vie d'Océane et je voulais en savoir toujours plus.

Un livre qui m'a donc beaucoup plu et que je recommande tant au lectorat jeunesse (à partir de 14 ans environ) qu'adulte.

Un grand merci aux Editions Hurtubise pour cette nouvelle découverte
 

lundi 18 novembre 2013

Niqab : j'étais l'épouse d'un guerrier d'Allah

Auteur : Doris Gluck
Editions : L'Archipoche (2012)
Nbre de pages : 300

Présentation de l'éditeur :
Lorsque Doris, 32 ans, représentante en produits cosmétiques, rencontre Omar, un bel Égyptien ressemblant à Omar Sharif, elle tombe éperdument amoureuse. Elle l'épouse quelques semaines plus tard.
Sa descente aux enfers commence...
Omar, l'envoûtant prince du désert, s'enferme peu à peu dans un islamisme radical, au point de devenir un combattant du djihad et de participer à des actions terroristes.
En 1991, en plein conflit des Balkans, il emmène Doris en Bosnie, où il la contraint à se convertir, à adopter le prénom de Aïcha, à vivre cloîtrée et à revêtir le niqab.
Dans ce témoignage, l'auteur nous raconte ses années de calvaire et explique comment, devenue esclave par amour, elle est parvenue à s'affranchir de cette emprise terrifiante.


Mon avis :

Il y a à peu près 20 ans (bah oui que le temps passe...), j'ai lu Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody qui, à l'époque, m'avait terriblement choquée et marquée. J'avais 15 ans et j'étais loin de m'imaginer que certaines femmes n'étaient considérées que comme... pas grand'chose dans certaines parties de notre chère Terre.

Lorsque je suis tombée sur Niqab, instinctivement, je me suis rappelée ce moment où j'ai ouvert Jamais sans ma fille et même si je savais que Niqab serait différent, je voulais voir ce que Doris Glück avait à exprimer suite à son mariage avec un musulman qui, petit à petit, entre dans le cercle des guerriers moudjahidin.

Si l'ouvrage se lit vite et facilement, je pensais qu'il me toucherait davatange que ce qu'il en a été au final.

Peut-être est-ce dû à mon âge ou bien parce que je ne suis plus surprise de ce genre de personnage mais je ressors un peu déçue de cette lecture parce que je n'y ai rien appris de plus sur ces fameux guerriers d'Allah.

Doris Glück explique tout simplement son statut d'épouse et comment elle a fini par se rendre compte que son époux avait changé au fur et à mesure que les années passaient.

Là où je m'attendais à un véritable combat entre elle et cet homme, très différents par leurs origines, leurs cultures, elle étant allemande et lui égyptien, je me suis retrouvée avec un livre qui ne m'a pas emportée parce que Doris Glück ne fait que constater les choses.

Je suis restée très extérieure à cette narration. Il n'y a eu que peu de moments où je pouvais ressentir son effroi ou sa véritable volonté de se sortir de l'emprise de cet homme.

Tout au long du roman, on se rend compte en fait que Doris Glück est considérablement attachée à cet homme qui pourtant lui mène une vie que, personnellement, je n'aurais jamais acceptée.

Le plus choquant a été écrit dès le début et je me suis aussi dit qu'un tel mariage ne pouvait pas aller très loin. En effet, lors de leur première véritable rencontre, Markus explique à Doris qu'il souhaite rencontrer une femme allemande pour se marier avec elle et ainsi pouvoir rester en Allemagne et vivre à l'occidental.

Ayant été secrétaire juridique pendant plus de 10 ans, ce passage là m'a outragée alors même que je connais parfaitement le système des mariages blancs. Du coup, mon avis était quasiment fait sur cet homme et cela ne m'a pas du tout étonnée qu'il change de comportement au bout de seulement 3 ans de mariage.

Même si pendant toutes ces années, l'un et l'autre se sont aimés, il n'en demeure pas moins que, pour moi, le but au départ que c'était fixé Markus n'était pas sain.

Je ne pensais pas que Doris Glück tiendrait près de 12 ans avec cet homme et qu'elle aurait plus de volonté pour retourner à sa vie d'avant. Tenant l'ensemble des faits qu'elle expose, je peux aussi comprendre que ce n'était pas facile mais j'ai eu vraiment beaucoup de mal à l'accepter.

A travers les échanges de Doris et Markus sur le Coran, on apprend aussi quelques bribes de la religion musulmane et l'unique passage qui m'a beaucoup plu demeure celui où les époux font un pèlerinage à La Mecque. C'est superbement décrit dans l'atmosphère et le bien-être que cette femme ressentait à ce moment là.

Une lecture qui s'est donc faite rapidement mais qui ne m'a rien apporté de plus sur ces hommes du Djihad.

 

C'est lundi... que lisez-vous ? (52)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.

Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?


Ce que j'ai lu la semaine dernière

MON AVIS
MON AVIS


Une très bonne semaine pour moi puisque, contre toute attente, j'ai pu lire 5 livres qui m'ont tous fait passer de très bons moments de découverte et de détente. Niqab est peut-être celui auquel j'ai le moins adhéré. Je pensais qu'il serait plus surprenant. D'où une petite déception. Quant à La mémoire d'une autre et La nuit sort les dents, j'ai fait une superbe rencontre avec la plume de chaque auteur. Il me tarde de vous en parler. Mes avis paraîtront dans la semaine.
 
Ce que je suis en train de lire
 
 
 
J'ai lu le premier tome il y a quelques mois et je suis bien curieuse de connaître enfin la suite et fin de cette série. Commencé ce matin, j'en ai déjà lu près de 100 pages. Encore une lecture qui va filer vite.
 
Ce que je lirai ensuite

Le duo d’enquêteurs Eva Svärta / Alexandre Vauvert est en bien mauvaise posture…
Ils traquent sans relâche les tueurs psychopathes, mais cette fois ce sont eux les proies d’un criminel sadique. Le suspense est à couper le souffle, le lecteur n’aura pas une seconde de répit.
 Tout commence en banlieue parisienne, la séance d’exorcisme d’un enfant de huit ans a tourné au drame. Eva Svärta, policière à la Brigade criminelle, enceinte de quatre mois, se rend sur les lieux. Est-ce un accident ? Comment est vraiment mort cet enfant ?
Sur place, la policière rencontre Dorian Barbarossa. Un journaliste à sensation qui vit depuis des années avec une balle de calibre 22 dans le crâne.
 Eva Svärta ne se doute pas encore de la descente aux enfers qui l’attend…
Tel un marionnettiste diabolique, Sire Cédric joue avec ses héros de papier comme avec nos émotions.

Frissons et suspense garantis !

C'est une lettre qui, par un matin d'août 1921, va bousculer la vie de l'ancien officier Laurence Bartram. Un appel à l'aide de son amour de jeunesse, Mary.
La jeune femme veut comprendre ce qui a conduit son frère, le capitaine John Emmett, à mettre fin à ses jours quelques mois plus tôt. Interné depuis son retour du front, John semblait pourtant aller mieux. Et si Laurence pouvait lui apporter des réponses ? Après tout, les deux hommes ont partagé les mêmes horreurs en France...

Secondé par Charles, dandy féru de romans policiers, Laurence joue les détectives. Et les zones d'ombre ne manquent pas : qui sont ces trois inconnus inscrits sur le testament du défunt ? Qui est cette sublime rousse qui venait lui rendre visite ? Quel lien existait entre John et un jeune soldat poète exécuté pour trahison ? Et quelle est cette malédiction qui emporte un à un les anciens camarades d'Emmett dans la tombe ?

À mesure que les pièces du puzzle s'assemblent, les secrets de John se dévoilent. Mais Laurence n'est pas le seul à chercher des réponses...
 
 
Deux styles totalement différents mais qui me font du bien en ce moment, thriller et contemporain où des secrets hantent les familles. J'espère pouvoir lire un livre de plus mais je ne vais pas tenter le diable. Le mieux est d'avoir une bonne surprise à la fin de la semaine.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.
 
 

vendredi 15 novembre 2013

BookInCard : la carte cadeau pour livres numériques

 
Les fêtes de fin d'année approchent et avec elles les fameuses cartes cadeaux que l'on offre et qui sont bien utiles lorsque l'on ne sait pas trop vers quoi se tourner (et je sais de quoi je parle vu que je suis en plein dilemme pour ma grande...).
 
Que ce soit pour des vêtements, du parfum, du maquillage ou autres babioles, les cartes cadeaux sont partout. Elles nous narguent et on peut difficilement les oublier.
 
Sauf que jusque là, personne n'avait pensé aux lecteurs qui se mettent aux livres numériques. Et j'avoue que lorsque le concept m'a été présenté, j'ai été, dans un premier temps, étonnée vu que je n'en avais jamais entendu parler et ensuite enthousiasmée et très curieuse de voir de quoi il s'agissait exactement.
 
C'est le site BookInCard qui vous propose d'offrir la carte cadeau des livres numériques à ceux que vous aimez. Vous connaissez quelqu'un qui lit dans ce format mais vous n'êtes pas sûr de faire le bon choix du livre. Ne vous inquiétez pas, BookInCard est là.
 
De quoi il s'agit concrètement ?

BookInCard est une carte cadeau imprimée sur un papier luxueux permettant d’offrir un ou plusieurs livres numériques à choisir dans 6 thématiques : Scène de crime (polars et thrillers), Romance, Heroïc Fantasy, Univers fantastiques (littérature fantastique et Science-Fiction), Frissons (littérature gore et horreur, zombies ou vampires), Littérature.

Il suffit de se rendre sur le site Internet et de choisir l‘une des cartes. Celle-ci est ensuite envoyée à l’adresse voulue. A la manière d’une carte de vœux, chaque BookInCard peut être personnalisée par un message, un espace est prévu à cet effet à l’intérieur de la BookInCard. Chaque carte est accompagnée d’un livret présentant une sélection de livres numériques dans la thématique. Les BookInCard sont proposées à partir de 19.90 euros (ce prix inclut les livres).
 
Un cadeau de dernière minute ? La carte cadeau BookInCard, peut aussi être téléchargée et imprimée directement sur le site internet. 

Chaque BookInCard contient un code personnel permettant d’accéder à des milliers d’ouvrages au format ePub, PDF et Kindle.
 
Le bénéficiaire de la carte va sur le site BookInCard.com. Il saisit le code mis à sa disposition sur la carte. Il peut ensuite choisir dans la thématique de la carte les livres numériques à télécharger sur liseuses, tablettes, smartphones ou ordinateurs (Compatibilité iOS et Android).

A quoi ressemblent ces cartes ?
 
Voilà un petit aperçu des 6 thèmes proposés :







Ma curiosité a été piquée au vif dès lorsque j'ai lu la présentation de ces fameuses cartes et je me suis rendue sur ledit site. Très bien conçu et proposant un large choix d'ouvrages dans chaque genre (même si certaines séries mériteraient d'être complétées notamment en heroïc fantasy), je me suis alors demandée combien de livre on pouvait acheter avec une seule carte.

Il s'avère que la carte de 19,90€ n'est prévue que pour l'achat d'un seul livre, le prix du livre n'excédant pas celui de la carte.  Cependant, si l'utilisateur n’a pas consommé tout son crédit, il recevra des points bonus pour la différence et pourra, ultérieurement, télécharger un autre livre ou plusieurs dans l’ensemble de l’offre BookInCard.

On m'a proposé de tester cette carte, ce que je vais faire dans les jours prochains lorsque je l'aurai reçue. Je suis curieuse de voir ce qu'il en est car le prix des livres numériques étant inférieurs à celui des livres papiers, je veux notamment essayer un livre dont je connais le prix par avance et voir comment fonctionnent les points bonus.

Je vous tiens au courant dans les semaines à venir et en attendant de mes nouvelles, n'hésitez pas à aller faire un tour sur ce site qui vaut d'être connu.


 

R pour Revanche

Auteurs : Preston & Child
Editions : L'Archipel (2012)
Nbre de pages : 339

Présentation de l'éditeur :
À 12 ans, Gideon voit son père, un scientifique travaillant pour le gouvernement, se faire abattre sous ses yeux.
À 20 ans, Gideon est au chevet de sa mère, qui lui révèle que son père n'était pas le traître que tout le monde croyait, mais qu'il fut la victime d'un complot d'État.
À 32 ans, Gideon est enfin en paix avec lui-même. Il a exaucé les derniers souhaits de sa mère qui, sur son lit de mort, lui avait soufflé : « L'heure de la revanche a sonné... » Il vient enfin de d'éliminer l'assassin de son père, un ancien général haut gradé...
Une officine travaillant pour la CIA a suivi ses « exploits ». Elle connaît de surcroît son passé de cambrioleur et sa maîtrise des nouvelles technologies. Elle le contacte alors pour lui confier une mission aussi secrète que dangereuse...


Mon avis :

J'ai découvert Preston & Child lors de ma lecture de La chambre des curiosités, livre dans lequel j'ai découvert un personnage hors norme en la personne de Pendergast. Vous vous en doutez, j'avais passé un super moment de lecture et j'ai d'ailleurs la série à lire. Du coup, quand j'ai vu que ces auteurs avaient sorti une nouvelle série, j'étais très curieuse de lire le premier tome et voir un peu si l'histoire était aussi bonne que La chambre des curiosités dont je garde un excellent souvenir.

Je dois bien avouer que Preston & Child ont la faculté de m'accrocher à leur ouvrage. Même si R pour Revanche est très différent de l'autre livre que j'ai lu, il n'en demeure pas moins que j'ai littéralement adoré le personnage de Gideon Crew qui sera le personnage central de cette saga.

Le livre est scindé en deux parties dans lesquelles on découvre un peu comment Gidéon en est venu à entrer dans les services secrets américains. C'est rapide vu que la première partie ne fait que 59 pages mais terriblement efficace.

On se rend tout de suite compte que cet homme de 32 ans, au moment où il est embarqué dans sa mission, sera, tout comme l'est Pendergast dans son genre, très particulier pour mener à bien ce qu'on attend de lui.

L'intrigue en elle-même est plutôt simple, voire même basique, mais le fait que Gidéon soit un personnage atypique rend l'ouvrage impossible à lâcher. Commencé mardi en début d'après-midi, je l'avais terminé le mercredi avant midi. Autant vous dire que tout me plaisait et que je n'avais qu'une envie : suivre cette histoire et en connaître les tenants et les aboutissants.

Gidéon va faire des rencontres pour les moins surprenantes mais surtout bénéfiques pour lui. Cet homme qui n'a rien connu dans sa vie à part le malheur, va enfin connaître un brin de bonheur que j'aurais aimé lui voir garder.

Les pièces du puzzle s'emboîtent habilement au fur et à mesure que l'on progresse. On se demande bien ce qu'il faut qu'il trouve et comment il va faire pour en prendre possession. Tout est mis en œuvre pour que sa mission échoue mais Gidéon a plusieurs cordes à son arc.

Ce premier tome nous permet de cerner le personnage mais je suis bien certaine qu'il a encore beaucoup de choses à nous apprendre. Il garde un certain mystère, même si on en sait pas mal à son sujet.

Arrivera-t-il à s'épanouir un peu plus dans sa vie privée ? A-t-il le choix ou pas de refuser de nouveaux ordres des services secrets ? Qu'en est-il réellement de ce qu'on lui a appris sur sa santé ?

Autant de questions dont je suis curieuse d'avoir les réponses et j'ai hâte de lire le prochain tome de ces auteurs qui font aujourd'hui partie de ceux que je compte bien suivre de très près : C comme Cadavre.

Quant à vous, chers lecteurs, lectrices ou simples visiteurs de ce blog, si vous ne vous êtes pas encore penché sur la série Pendergast, vous ne perdrez rien en tentant cette nouvelle saga qui vient tout juste de commencer et qui vient de sortir d'ailleurs en format poche aux Editions J'ai Lu. Il y a moins de tomes à lire pour être à jour et rien que ça, cela me motive. Pendergast attendra encore un peu avant que Relic (le premier tome de la série) soit lu.



 

jeudi 14 novembre 2013

Avant toi

Auteur : Jojo Moyes
Editions : Milady (2013)
Nbre de pages : 411

Présentation de l'éditeur :
Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.
 
 
 
Mon avis :
 
Ce livre fait l'unanimité sur la blogosphère depuis sa sortie et si, au départ, j'étais un peu réticente à le lire (je fais toujours office de vilain petit canard sur ce genre de livre qui plaît tant), j'étais aussi curieuse de savoir pourquoi il avait tant de succès.

C'est avec Bouchon des bois que j'ai donc découvert Avant toi puisque nous avons décidé d'en faire une lecture commune. Bien m'en a pris car même si j'ai mis du temps avant de m'embarquer dans cette lecture, je ne peux que confirmer que cet ouvrage est tout simplement sublime.

J'avais été avertie qu'il me faudrait sortir les mouchoirs et que les émotions allaient être fortes. Si au début de ma lecture, j'ai trouvé que l'auteur avait parfaitement dosé ce qu'elle voulait faire ressentir à son lecteur, au fur et à mesure que l'on avance, on finit par commencer à avoir le ventre noué et le cœur serré.

La découverte de deux mondes totalement différents à travers deux personnages magnifiques emporte le lecteur dans sa lecture à tel point qu'il est difficile d'en sortir.

Nous découvrons Will, jeune homme de 35 ans, accidenté de la route à cause d'un motard qui l'a percuté et à cause duquel il sortira tétraplégique. D'abord très fermé et entêté, Will va évoluer durant ces 440 pages mais son but ne changera jamais malgré tous les efforts que pourra faire son aide-soignante, Lou.

Celle-ci a 27 ans, elle a été licenciée de son emploi de serveuse dans la petite ville où elle habite et l'emploi qu'elle va obtenir auprès de Will est tout d'abord une issue de secours face au chômage. Peu sûre d'elle et en même temps pimpante d'humour et de caractère, Lou s'avèrera une jeune femme forte qui va devoir faire face à bien des complications devant la vie de Will.

Ces deux personnages m'ont chamboulée, touchée d'une façon impressionnante alors même que jusqu'à la moitié du livre je me disais qu'ils étaient beaux mais sans plus.

Je lisais tout en me disant qu'il me manquait quelque chose pour vraiment y entrer dedans et me mettre à la place de Lou. En fait, l'auteur va petit à petit au cœur du problème et c'était surtout ce côté là qui m'intéressait. Et pourtant, avec du recul, je n'aurais jamais pu ressentir tout ce que j'ai vécu si Jojo Moyes y était allée plus vite.

Avant toi est un livre qui se laisse découvrir avec parcimonie dans les douleurs, les pensées et les regrets de Will. Avant toi se laisse délecter grâce à cette jeune femme qui va se rendre compte, petit à petit, que sa vie peut être différente.

On se rend compte que Will a besoin d'aide pour son quotidien mais que Lou est dans le même cas. L'un et l'autre vont apprendre à se connaître, à s'apprécier pour ne plus avoir l'envie de se quitter.

En écrivant ces mots, je me rends compte que tout ce que j'avais ressenti pendant la fin de ma lecture remonte progressivement : le dépit de voir ces êtres devoir subir un destin tragique, avoir des frissons, les larmes qui reviennent en repensant à cette fin que j'aurais aimé différente.

Bien sûr, le thème abordé n'est pas de celui qui fait rire mais plutôt réfléchir. Je savais de quoi il allait en retourner en le lisant mais je ne m'attendais certainement pas à ce qu'il me marque à ce point.

Les personnages et l'ambiance ne sont rien sans cette écriture si fluide, parfois poétique et romantique de l'auteur. Je n'ai pas fait que lire ce roman, je l'ai vécu à fond à partir du moment où j'ai vu ce qu'il allait advenir et je craignais cruellement les derniers chapitres.

Je n'ai pas pu faire autrement qu'avoir le cœur broyé et verser des larmes devant cette histoire magnifique et tragique. Je n'ai pas envie de les quitter. Je n'ai pas envie de les oublier.

Will et Lou m'ont fait passer un superbement moment. Avec eux, j'ai ri, j'ai angoissé, j'ai pleuré. Ils sont terriblement vivants et frais mais cette épée de Damoclès était là aussi et ne les a jamais quittés à mon grand regret.

Avant toi est un des rares livres qui m'aura autant touchée et pour l'ensemble de cet ouvrage (personnage, ambiance, thème, écriture), j'en fais un véritable coup de cœur parce que je sais que Will et Lou vivront longtemps en moi. Ils ont beau être des personnages fictifs, combien de gens sur cette Terre vivent les mêmes difficultés, les mêmes angoisses, les mêmes questionnements ?

Je n'en dirai pas plus si ce n'est que ce livre vaut largement d'être lu pour cette ode à la vie mais aussi au fait de mourir dans la dignité qui en découle. Des thèmes touchants et qui peuvent déranger mais que Jojo Moyes a su parfaitement maîtriser dans son roman.

N'hésitez pas à aller lire l'avis de Bouchon des bois qui a été aussi touchée que moi.


 

mardi 12 novembre 2013

Damné : Le baptême de Judas (T4)

Auteur : Hervé Gagnon
Editions : Hugo & Compagnie (2013)
Nbre de pages : 440

Présentation de l'éditeur :
Prisonnier et profondément abattu, Gondemar est amené vers Carcassonne dans un convoi dirigé par Alain de Pierrepont et le demi-frère de Simon de Montfort, Guillaume des Barres. En chemin, un templier qui croise sa route remet à Gondemar un message signé par le Cancellarius Maximus qui lui ordonne de remettre la première part de la Vérité à Montfort. Quelques jours plus tard, le même homme tente de l'assassiner pendant une embuscade. Gondemar ne comprend pas à quel jeu il peut bien jouer, mais la situation lui fait réaliser que la Vérité ne doit pas être abandonnée sans combattre.
Le Damné convainc Ugolin de fuir avec son amie pour prévenir ce qui reste des Neuf de Montségur de la situation, en espérant qu'ils l'aideront à sauver Cécile et la Vérité.


Mon avis :

Me voilà arrivée à la fin des aventures de Gondemar de Rossal. Je l'attendais ce dernier tome, celui qui allait révéler la Vérité à ce personnage si charismatique qu'est Gondemar. Celui qui m'a fait vivre des aventures extraordinaires depuis le début de son histoire. Et encore une fois, j'ai ressenti de belles émotions en découvrant ce que je lisais.

Alors même que je pensais que la Vérité avait été dévoilée dans le tome précédent, tout comme Gondemar je me suis rendue compte que tel n'était pas le cas. L'auteur a sciemment attendu la toute fin pour nous dévoiler ce qu'il en était réellement.

Je ne dirai rien de ce dont il s'agit et j'avoue que je n'ai pas fait cas de ce qui m'était indiqué. Ici, j'ai surtout vécu l'histoire en vivant les derniers instants que je passais avec l'ensemble des personnages qui m'ont tant plu et fait vibrer durant plusieurs mois.

Gondemar a toujours ce côté impulsif mais il a aussi appris, durant ces derniers tomes, à attendre le bon moment pour faire exploser sa colère, sa vengeance sur tout ce qu'on lui a fait vivre.

Que ce soit pour Pernelle, son amie d'enfance pour laquelle il ressent un amour profond, Cécile de Foix, celle pour qui son cœur s'est épris, ou même Ugolin, un dur à cuire au cœur tendre, Gondemar va devoir affronter encore une fois beaucoup de moments difficiles. Que cela soit dans sa foi de sa quête ou des plans qu'il doit former pour sauver les uns et les autres, ses choix ne seront pas faciles à faire et certaines décisions m'ont énormément touchée.

J'ai retrouvé avec émotion et curiosité tout ce qui faisait que cette série me plaisait au plus haut point : des personnages touchants, attachants ou détestable ; une quête loin d'être facile pour le damné qu'est Gondemar ; un style fluide et tellement aisé à lire que ce livre se dévore trop rapidement.

Oui trop rapidement parce qu'à force de connaître chaque personnage, on se doute de comment ils ou elles vont réagir face à leurs adversaires. Trop rapidement parce qu'on est pris dans l'engrenage de l'histoire et que l'on veut savoir à tout prix ce qu'il va advenir d'eux, les bons comme les méchants. Trop rapidement parce qu'encore une fois j'ai été propulsée des siècles en arrière et que je n'avais pas du tout envie de revenir au XXIème siècle et quitter ceux qui m'avaient tant émue. Du coup, les pages se tournaient beaucoup trop vite.

Depuis le début de cette aventure, Damné est une série que j'adore lire, découvrir et à chaque fois c'est un moment magique que je vis.

Hervé Gagnon est un auteur que je ne suis pas du tout déçue d'avoir découvert grâce à cette série historique. Bien sûr, j'adore l'Histoire et le Moyen-Age plus particulièrement mais Damné ce n'est pas que ça.

C'est un tout qui immanquablement va accrocher le lecteur à la moindre ligne qu'il lira ; il ne pourra pas faire autrement qu'être touché par la vie de Gondemar ou de Pernelle. Il est impossible de ne pas imaginer les combats de l'époque et notamment le combat des cathares pour leur foi.

Vivant depuis maintenant plus de 7 ans dans l'Aude, il m'était facile de m'imaginer tout ce que l'auteur a pu écrire et décrire. Les lieux me parlaient, les images arrivaient parfaitement à mon esprit. Il ne me manque plus qu'à faire quelques visites et notamment aller à Montségur voir le fameux château où se sont réfugiés les cathares, avant que leur fin n'arrive.

J'aime beaucoup découvrir l'histoire locale à travers ce genre de roman tout simplement parce qu'il me permet d'apprendre tout en passant un moment unique avec des personnages qui me touchent.

Hervé Gagnon a su habilement mêler l'Histoire et la fiction. Tout s'imbrique parfaitement et c'est juste succulent à lire.

En bref, un roman qui a été, encore une fois, largement au-dessus de mes attentes et je sais que Damné fera partie des rares séries que je relirai avec plaisir et émotion.


Un grand merci aux Editions Hugo & Cie pour m'avoir permis de terminer cette magnifique saga.

 

lundi 11 novembre 2013

C'est lundi... que lisez-vous ? (51)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 
Mon avis

 
 
J'ai tenu mon planning de lecture puisque j'ai lu les deux titres prévus. Le tournoi des ombres a été une super découverte qui m'a confirmé que la plume de Hervé Jubert et son univers dans cette série étaient vraiment faits pour moi. Je me suis régalée. Quant au dernier tome de la série Damné de Hervé Gagnon, je me suis là encore délectée de ce que je lisais. C'est vraiment une série à découvrir de toute urgence. Je n'ai pas eu le temps de faire mon avis vu que mon week-end a été chargé et que je l'ai terminé vendredi dernier. J'essaie de vous préparer ça pour demain mais si vous avez l'occasion de lire cette saga, n'hésitez pas tout est hyper intéressant à suivre et je suis bien triste de ne plus pouvoir retrouver les personnages si ce n'est en relecture...
 
Ce que je suis en train de lire
 
 
Le fameux livre qui fait l'unanimité sur la blogosphère, Avant toi. C'est une LC avec Bouchon des Bois et on a eu bien du mal à le caser avec d'autres lectures plus urgentes. Je l'ai commencé vendredi en fin d'après-midi et malgré le peu de temps que je lui ai consacré, il ne me reste que 110 pages à lire. A mon avis, elles seront les plus difficiles car pour l'instant je n'ai pas sorti les mouchoirs mais l'histoire est très jolie à suivre et touchante.
 
S'agissant du Trône de Fer, je n'ai pas avancé d'une seule ligne mais j'espère pouvoir m'y consacrer un peu plus dans les jours à venir...
 
Ce que je lirai en suite
 
 
 
Vu que je veux mettre à jour mes chroniques, je ne prévois rien de plus que ces deux titres qui devraient être relativement vite lus. En tout cas, je l'espère...
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.
 
 

jeudi 7 novembre 2013

Magies secrètes : Le tournoi des ombres (T2)

Auteur : Hervé Jubert
Editions : Le Pré aux Clercs (2013)
Collection : Pandore
Nbre de pages : 324

Présentation de l'éditeur :
Georges Beauregard, l’ingénieur mage, est envoyé à New London en compagnie de Jeanne, son assistante, pour sécuriser la venue d’Obéron III et de l’impératrice Titania. Au terme d’une semaine de festivités, le tunnel sous le détroit sera inauguré.
Beauregard travaillera avec John Dee, le psychomancien de la reine Victoria. Alors que les souverains respectent le programme, le smog s’abat sur la ville. Trois entités insaisissables en profitent pour accomplir un carnage. Mais le véritable ennemi se cache derrière elles. Il s’apprête à frapper l’Empire. Il s’agit d’un enfant. Et il est en colère.


Mon avis :

J'avais trouvé le précédent opus de l'auteur excellent tant dans l'univers que je découvrais que dans les personnages qui le composaient. Lorsque je me suis lancée dans Le tournoi des ombres, je me rappelais juste le super moment de lecture que j'avais passé avec Magies secrètes ainsi que quelques personnages mais c'est tout. C'est l'inconvénient de lire des ouvrages qui se suivent plusieurs mois après.

Du coup, le premier chapitre de ce livre a été compliqué parce que je ne comprenais pas un traître mot de ce que je lisais. On est propulsé en plein milieu d'une scène où un centaure mort se trouve dans une cour. Et les explications arrivent au fur et à mesure.

Autant vous dire que je n'arrivais pas à me mettre dans l'ambiance, dans la scène décrite. Impossible de me rappeler s'il s'agissait de la suite directe du tome précédent. Si Magies secrètes se terminait sur une telle scène et qu'on la poursuivait ici. Après vérification, il n'en est rien mais j'avoue que sur le moment j'ai été totalement perdue et je ne me rappelais pas du tout de l'ensemble des personnages hormis Beauregard et Jeanne. Obéron III et Titania me disaient quelque chose mais il m'a fallu un temps d'adaptation avant que la magie de l'auteur opère sur moi.

A partir de là, ce ne fût que du bonheur. Une lecture rapide, intéressante, plaisante comme le fût la précédente.

La différence réside tout de même dans le fait que Le tournoi des ombres est plus facile à lire car les notes en bas de page n'y sont plus. Du coup, la fluidité dans la narration est indéniable et il est difficile de lâcher le livre avant la fin. Je n'ai d'ailleurs mis qu'une journée pour le découvrir.

Ici, nous allons suivre Georges Beauregard et Jeanne à New London. L'empereur Obéron III et Titania y sont invités pour une semaine de festivité. L'ingénieur-mage et son assistante doivent prévoir à toute éventualité pour sauvegarder la vie des souverains.

A travers une ville du 19ème siècle agrémentée de technologies du 20ème, j'ai adoré être plongée dans cet univers que sait habilement créer Hervé Jubert.

Même si l'enquête est assez simple, le tout offre une lecture pleine de détente et les personnages que j'avais appris à connaître dans Magies secrètes n'avaient pas fini de me surprendre. Je les ai retrouvés avec plaisir et que dire des échanges, des regards, de leurs facultés, de leur passé que l'on découvre ici.

J'ai vraiment tout aimé. L'ensemble m'a fait chavirer de plaisir.

L'auteur continue à jouer avec son lecteur mais d'une manière différente d'avec le tome précédent. Il fait référence à des personnalités bien connues, il n'hésite pas à mettre le fameux smog londonien à partie et le stress ne fait que monter au fur et à mesure que le lecteur découvre l'ensemble.

J'ai aussi beaucoup aimé voir la différence qu'il y avait entre la vie à Sequana et celle à New London pour les Feys. Il est clair que cela peut apporter certains avantages à ne pas vouloir les mettre de côté...


Que dire à part qu'il faut vraiment découvrir cette série car Hervé Jubert manie habillement la plume pour nous envoyer dans un monde steampunk que j'ai adoré avec des personnages que l'on apprécie de plus en plus.


Un grand merci aux Editions Le Pré aux Clercs pour cette découverte