lundi 9 janvier 2017

La ménagerie du bout du monde

Auteur : Carole Birch
Editions : Terra Nova (2016)
Nbre de pages : 363


Présentation de l'éditeur :
Dans la crasse des Docklands du Londres victorien, un enfant fait une incroyable rencontre avec un tigre évadé d'un zoo. Le jeune Jaffy Brown est irrésistiblement attiré par le magnifique animal qui va le prendre dans sa gueule sans lui faire le moindre mal. Cette rencontre fait entrevoir à Jaffy un monde merveilleux, exotique, et éveille l'envie de voyager, loin de la vie tracée pour lui. Des années plus tard, avec son meilleur ami, il s'engage donc sur un baleinier. Le voyage est aventureux et les conduit aux confins de l'océan Indien. Mais, sans le savoir, c'est à la découverte de lui-même que voyage Jaffy Brown. D'aventures en tragédies, le jeune homme découvre sa part d'humanité. Et peut-être même le sens de toute une vie...


Mon avis :

Honte à moi, j'avais ce livre depuis le mois de mars dans ma PAL SP mais impossible de l'en sortir. Pourtant, le pitch m'intéressait et je voulais voir ce qu'il en était. Je pensais le lire avant les vacances de Noël mais ce ne fut pas tout à fait le cas...

En effet, j'ai commencé ma lecture mi-décembre et, disons le tout haut, j'ai eu du mal avec la première partie du roman dans laquelle on découvre un jeune garçon fort attachant, Jaffy Brown (dit Jaf), et son quotidien. Nous plongeons dans le Londres victorien peu envieux puisque Jaf et sa mère vivent dans un quartier très pauvre où les immondices et les effluves nauséabondes sont leur quotidien. Mais Jaf veut sortir de là. C'est un gamin attachant, de prime abord, un peu rêveur sur les bords qui va voir sa vie basculer le jour où  il rencontre un tigre du Bengale échappé de la ménagerie de M. Jamrach...

Présenté comme cela, vous me direz que le roman n'a pas l'air mal et effectivement, vu sous cet angle, il peut l'être.

Mais c'est sans compter sur la lenteur de la narration, des descriptions un peu trop détaillées sur certaines choses et puis l'envie, surtout, de voir l'action enfin arriver.

L'impatience était bien présente et même si la rencontre de Jaf avec Tim, qui deviendra son meilleur ami, met un peu de piment parce que Tim n'est pas du genre bien sympa avec Jaf, cela ne me suffisait pas.

Du coup, après avoir fini la première partie et commencé un peu la seconde en me disant que si cela continuait comme cela, j'allais devoir l'abandonner (ce qui, soyez en sûr, me déprimait), j'ai préféré le mettre en pause pendant les vacances de Noël et me focaliser sur des romans plus courts que je pouvais emporter avec moi...

La reprise, début janvier, n'a pas été trop dure parce qu'en prenant mon temps pour lire les quelques 100 pages fin décembre, je me rappelais précisément de ce qui s'était passé. Mais je me rappelais aussi que je voulais de l'action, de l'aventure.

Heureusement, après 2-3 chapitres dans la deuxième partie, l'aventure arrive enfin. Jaf et Tim sont engagés sur un baleinier et là les amis vous allaient vivre une histoire à laquelle vous n'auriez jamais pu vous attendre avec la première partie.

Non de non ! Quelle intrigue ! Quelle aventure ! Quelles horreurs !!!!!

J'ai terminé ce bouquin, il y a maintenant presque une semaine, et franchement, je ne m'attendais absolument pas à vivre des moments aussi forts et beaux, et horribles et percutants, et et et et... waouh !!!

La deuxième partie est juste inoubliable par tout ce qu'elle contient d'aventure mais surtout d'humanité... Plus j'avançais et plus mon coeur battait la chamade. Plus j'avançais et plus j'angoissais. Plus j'avançais et plus je me disais que ce n'était pas possible, que ça ne pouvait pas finir de telle façon...

Et la dernière partie n'est pas en reste même si la tension descend quand même pas mal. Mais c'est l'après de l'aventure... celle qui forge le caractère de l'Homme; celle qui lui permet de faire des choix de vie.

Alors oui le début de La ménagerie du bout du monde n'a pas été celle à laquelle je m'attendais mais mon obstination pour savoir ce qui allait se passer a vraiment payé et je ne regrette pas d'avoir repris cette lecture avec une petite pause de 15 jours. Je n'oublierai jamais Jaf, Tim et les autres dans l'aventure qui a été la leur. Je n'oublierai pas que ce roman, même s'il est une fiction, place quand même deux faits historiques marquants que je suis ravie d'avoir découverts, même si l'un d'eux est tragique.

En bref, La ménagerie du bout du monde est un roman à découvrir et à déguster; c'est un roman qui vous emporte dans un univers fascinant pour peu que vous soyez prêt à lui donner sa chance.

2 commentaires:

  1. Je trouve la couverture très belle et il m'intrigue car ça me fait penser à l'odyssée de pi. Je note car ton article est brillant d'enthousiasme

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    1. Je ne connais pas du tout L'odyssée de Pi. Tu m'intrigues pour le coup :)

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