mardi 3 janvier 2017

Les enfants des Lumières (T1 et T2)



Auteurs : Laure Bazire & Flore Talamon
Editions : Nathan (2016)
Nbre de pages : 278 (T1) - 213 (T2)


Présentation de l'éditeur (Tome 1) :
1759, à Paris : les Philosophes tentent de publier leur Encyclopédie malgré la censure. Judith Amelot, fille d'imprimeur, se passionne pour le métier de son père. Mais ce dernier est brutalement arrêté, accusé d'avoir imprimé des ouvrages interdits. La jeune fille doit assumer seule la responsabilité de l'imprimerie, à dix-sept ans et face à l'hostilité des ouvriers. Désespérée, elle reçoit une lettre qui lui redonne courage et dans laquelle l'auteur, anonyme, lui déclare sa flamme. Pourtant, Judith n'est pas au bout de ses peines. Quelqu'un cherche manifestement à anéantir la famille Amelot. Qui ? Et pourquoi ?


Mon avis :

Voilà une très bonne série jeunesse historique avec laquelle j'ai passé un très bon moment de lecture.

Mi roman historique, mi roman policier, Les enfants des Lumières va nous permettre de parcourir le 18ème siècle à travers une famille d'imprimeur.

Autant dire que retrouver les livres dans un roman, c'est toujours plaisant, même si, bien sûr, l'objet ici n'est pas vraiment au centre de l'intrigue.

Judith est une adolescente que j'ai tout de suite apprécié. Son caractère très déterminé fait d'elle une jeune fille à part dans la Société de l'époque.

Alors que tout se met en place pour tenter de ruiner son père, elle va se battre au-delà de la convenance. Cela créera bien entendu des complications mais Judith fonce tête baissée parce que son ultime but est de sauver l'imprimerie.

Si l'intrigue et les personnages m'ont bien accroché, il ne faut pas non plus mettre de côté la plume fluide et légère des auteures. Tout en nous transportant dans le Siècle des Lumières, elle savent parfaitement mêler Histoire et fiction sans perdre le lecteur. C'est une excellente approche pour nos jeunes ados qui aimeraient bien se plonger dans cette série.

Le tome 2 est écrit un peu différemment puisque les auteures ont choisi la forme épistolaire. Au départ, j'ai été un peu déroutée. Je pensais que c'était une mise en bouche et que le roman allait prendre une forme plus classique mais ce ne fut pas le cas. Les lettres sont chronologiques ce qui permet de bien suivre tout ce qui se passe.

Si l'intrigue est là aussi, prenante et intéressante au point que j'ai hâte de continuer cette saga, je doute un peu de l'intérêt que la forme narrative plaise aux plus jeunes. C'est un choix risqué mais qui, d'un autre côté, permet aux enfants de se rendre compte que l'on peut raconter une histoire autrement que par des dialogues et une forme narrative classique.

En bref, Les enfants des Lumières m'a conquise tant par les personnages que par la plume des auteures et je reste très curieuse de lire la suite.

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