Auteur : Nicholas Sparks
Editions : Michel Lafon (2017)
Nbre de pages : 540
Présentation de l'éditeur :
À trente-deux ans, Russel Green a une vie de rêve : une carrière brillante dans la publicité, une maison sublime à Charlotte en Caroline du Nord, une adorable petite fille de six ans et surtout une femme exceptionnelle, Vivianne, qui est le centre de son monde. Mais cette merveilleuse façade se craquèle le jour où Vivianne part soudainement et qu'il perd son travail. Désarmé, Russel doit apprendre à composer avec sa nouvelle existence et à élever seul sa fille, devenant pour elle tour à tour chauffeur, cuisinier, infirmier, compagnon de jeu... Submergé de chagrin, il se jette dans ce combat quotidien. L'amour inconditionnel qui le lie à sa fille lui redonnera-t-il goût à la vie ?
Mon avis :
J'avais beaucoup entendu parler de cet auteur sans avoir eu, jusque là, l'envie de lire ses romans. Et puis, Tous les deux est paru et le thème abordé m'a beaucoup interpellée et m'a donné envie de le lire. Du coup, lorsque les éditions Michel Lafon l'ont proposé en partenariat, j'ai postulé et j'ai eu le plaisir d'être sélectionnée pour le lire et je les en remercie vivement.
J'étais enchantée de cette lecture à venir et j'en attendais tellement... Ce roman était le premier et malheureusement pour moi cela se termine en abandon après avoir lu 360 pages !
Autant vous dire que je suis hyper déçue par cette lecture parce qu'elle n'a pas été telle que je l'attendais.
Etant moi-même divorcée depuis maintenant de nombreuses années mais j'avais à l'époque un bébé à gérer, j'attendais de cet homme qu'il montre son combat pour sa fille.
Si cela commence à être le cas au moment où j'ai abandonné cette lecture, je me suis dit que malheureusement pour l'auteur c'était beaucoup trop long et trop lent pour la lectrice que je suis.
Je n'ai pas supporté de voir ce père et surtout ce mari se laisser bouffer par cette femme avec qui il est uni depuis de nombreuses années.
Je n'ai pas compris pourquoi il se laisse autant marcher sur les pieds, parler comme elle le fait, voire même se faire traiter de looser, de moins que rien. Celui qui n'a jamais son mot à dire et que Madame a toujours raison.
Le roman décolle un peu vers la moitié du bouquin. Jusque là, l'auteur explique en large et en travers la rencontre entre Russell et Vivianne, leur relation pendant le mariage qui se dégrade dès le début puisque Russell fait la rétrospective de sa vie avec son ex-épouse.
Je n'ai pas adhéré à cette femme qui va, du jour au lendemain, mettre un terme à son congé parental pour retourner bosser, tout en ne supportant pas que leur fille se rapproche finalement de ce papa qu'elle ne connaissait pas et qu'elle apprend à aimer et à s'attacher au fur et à mesure que l'on progresse.
Je n'ai pas supporté non plus les regards mauvais et les remarques acerbes qu'elle pouvait faire à Russell parce que, forcément, cette gamine demande son père au lieu de sa mère lorsqu'elle se fait mal.
On sent que la relation est déjà morte avant même la moitié du livre et je n'ai pas compris pourquoi l'auteur traînait autant à mettre en route la séparation et enfin le divorce et ce combat que je voulais tellement lire.
Au bout de 360 pages, ma patience a été à bout. Certes, on commence à voir que Russell prend sur lui et répond davantage à sa femme mais il lui trouve toujours et encore des excuses. Pour moi, ce n'était plus possible.
Alors voilà. Abandon d'un ouvrage qui me tentait vraiment beaucoup mais les histoires qui traînent en longueur ne sont pas pour moi. Au lieu de faire un roman de plus de 500 pages, l'auteur aurait pu faire plus court avec davantage d'émotions que ce que j'ai pu lire sur les 360 pages lues.
Même si on voit que ce papa s'attache progressivement à sa fille et se rend compte de la gestion qu'une femme au foyer doit quotidiennement tenir, j'avoue aussi que je ne ressentais pas forcément de papillons dans le ventre ou je n'avais pas le ventre noué.
J'aurais aimé que ma première approche avec cet auteur se termine autrement, surtout que j'abandonne rarement des livres, même s'ils ne sont pas exceptionnels. Mais là, autant Russell que Vivianne m'ont exaspérée et je n'arrivais plus du tout à trouver la motivation pour avancer et me dire que cela allait se décanter mais surtout que cela en valait la peine. Il me restait moins de 200 pages pour le finir et j'avoue que c'était une torture. Ces personnages ne m'ont pas accroché du tout alors que le style de l'auteur est agréable à lire. Tout ça est cruellement dommage !
Oh non, c'est dommage que tu n'aies pas accrochée :/
RépondreSupprimerNicholas Sparks est un de mes auteurs préférés en plus alors j'espère que tu lui redonnera une chance.