mercredi 17 juillet 2013

La belle imparfaite (T1)

Auteur : Cecilia Samartin
Editions : Archipoche (2013)
Nbre de pages : 440

Présentation de l'éditeur :
Jamilet est une jolie jeune fille mexicaine, qui a grandi avec l'idée que l'énorme tache de naissance qui recouvre son dos était la marque du diable. Quand, à 17 ans, la jeune fille perd sa mère, elle part rejoindre illégalement sa tante Carmen aux États-Unis, où elle espère qu'on pourra la soigner. En Californie, Carmen lui procure des faux papiers, grâce auxquels elle trouve un travail de garde-malade dans un hôpital psychiatrique. Jamilet doit surtout veiller sur le Señor Peregrino, un vieil Espagnol acariâtre, qui découvre bien vite la véritable identité de Jamilet et lui vole ses faux papiers. Il ne les lui rendra que si la jeune femme daigne l'écouter raconter le pèlerinage qu'il fit à Saint Jacques de Compostelle, au cours duquel il rencontra Rosa, le grand amour de sa vie. Au contact de Jamilet, Señor Peregrino se libère de son passé douloureux. Jamilet, qui désormais considère le vieil homme comme son grand-père, prend confiance en elle, apprend à lire, s'accepte enfin, et s'ouvre aux autres.


Mon avis :

Cela fait quelques semaines déjà que j'ai ce livre dans ma PAL et il me tardait vraiment de m'y plonger dedans. Je sentais que j'allais passer un très joli moment de lecture avec Jamilet et le señor Peregrino et je ne me suis pas trompée. La belle imparfaite est un roman magnifique portant sur l'acceptation de la différence et l'amour. Un ouvrage destiné à démontrer que tout n'est pas impossible lorsque l'on n'a plus vraiment d'espoir.

Dès les premières pages, je me suis laissée emporter par l'écriture fluide et magnifique car poétique de Cecilia Samartin. Je me suis plongée dans l'histoire avec délectation, curiosité, angoisse et une émotion qui n'a pas cessé de croître au fur et à mesure que j'avançais dans le livre.

Les deux personnages principaux sont époustouflants par leurs histoires respectives et il est impossible au lecteur de ne rien ressentir pour eux. Que ce soit de la tristesse, de la nostalgie d'une enfance difficile pour Jamilet à cause de sa différence ou de l'histoire du señor Peregrino, je me suis entièrement attachée à eux au point de ne plus vouloir les quitter une fois le livre achevé.

Parler de La belle imparfaite dans les détails reviendrait à dévoiler une histoire qui mérite qu'on la découvre. Je ne compte pas vous spolier, vous en dire davantage parce que le plaisir de ce qui s'y trouve caché serait gâché.

J'ai tout aimé dans cet ouvrage même si j'ai trouvé que la rencontre entre ces deux personnages était un peu longue à venir. Il faut attendre environ 150 pages pour que Jamilet et le señor Peregrino soient réunis mais l'attente vaut vraiment le coup car une fois que ce vieil homme commencera à vous raconter son histoire, vous ne pourrez plus vous en passer.

Toutes les fois où il s'arrêtait de nous parler de son passé sur le chemin de Compostelle, j'étais avide de poursuivre tant je me sentais en adéquation avec ceux qui l'accompagnaient. Je faisais un peu partie de ce chemin de croix. J'en voulais encore davantage et je n'ai pas été déçue par la fin, bien au contraire.

Le suspense est à son maximum; on commence à faire des supputations, à tenter d'entrapercevoir qui a pu se passer durant les 40 ans qui séparent cette narration et la rencontre d'avec Jamilet. J'étais tellement prise dans l'engrenage de l'intrigue que je me suis jetée immédiatement sur la suite, Rosa et son secret, qui est tout aussi succulent que La belle imparfaite.

Une chose est sûre, j'ai découvert une auteur de talent et une conteuse hors pair en la personne de Cecilia Samartin et je ne compte absolument pas m'arrêter sur le chemin de la découverte de cette auteur. D'auteurs ouvrages ont été édités et je compte bien tous les lire.


Un grand merci à :

3 commentaires:

  1. Merci pour cette très jolie découverte, bises !

    RépondreSupprimer
  2. Ce livre me semble très jolie, l'histoire sur l'amour et l'acceptation est un joli message.

    RépondreSupprimer
  3. Avec tout le bien que j'en entends, je vais vraiment finir par être tentée! Bises

    RépondreSupprimer