Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 390
Présentation de l'éditeur :
Avocat en droit pénal, Daniel Hunter
s'est fixé une ligne de conduite stricte : ne pas s'investir
émotionnellement dans ses dossiers. Mais le cas qui s'annonce va
définitivement ébranler ses convictions...
À onze ans, Sebastian Croll est accusé d'avoir battu à mort son camarade de jeu. Comment ce garçon intelligent, choyé, parfaitement éduqué aurait-il pu commettre un acte aussi atroce ?
À mesure que Daniel découvre l'univers familial tourmenté de Sebastian, ses propres souvenirs émergent. Une enfance bafouée, chargée de violence et de colère ; et puis Minnie, cette femme au courage extraordinaire qui a changé son destin avant de le trahir à jamais...
Alors que « l'affaire Croll » déclenche un vaste ouragan médiatique, Daniel doit tenir bon, tout faire pour sauver Sebastian de la machine à broyer carcérale. Mais que dissimule vraiment ce visage d'ange ? Et si enfance n'était pas toujours synonyme d'innocence ?
Mon avis :
Je me suis décidée à lire cet ouvrage pour le thème qu'il abordait et puis j'aime beaucoup faire la connaissance de nouveaux auteurs. Un visage d'ange est le premier roman de l'auteur et il vaut le détour, même si j'ai eu du mal à ressentir de l'empathie pour les personnages.
L'ouvrage fera l'objet d'une double histoire puisque à travers la vie de Sebastian Croll c'est sa propre histoire que Daniel Hunter, son avocat, va revoir surgir. Sebastian, âgé de 11 ans, est en effet arrêté pour avoir commis des violences ayant entraîné la mort d'un de ses petits voisins, Ben Stokes.
Avec Un visage d'ange, on peut s'attendre à un livre poignant et ardu dans la lecture vu qu'il aborde la violence et l'enfance. Alors même que je m'attendais à quelque chose de plus dur, je me suis surprise à lire facilement chaque page, chaque chapitre. Je me suis même dit qu'il manquait quelque chose à ce bouquin vu que je ne suis jamais arrivée à ressentir quoi que ce soit pour Sebastian ou encore Daniel, dans son enfance.
Que ce soit l'un ou l'autre, la violence est omniprésente même s'ils essaient de l'intérioriser et de la réfréner sans que cela soit vraiment possible. On joue sur deux tableaux car le passé de Daniel est très loin de celui de Sebastian. Ils n'évoluent pas du tout dans le même contexte familial même si l'un et l'autre ne sont pas à envier.
Etant restée très extérieure à tout ce qui m'a été racontée, j'ai énormément de mal à rédiger un avis clair et concis. J'aurais vraiment aimé ressentir beaucoup plus de choses pendant ma lecture que ce soit de la tendresse, de la compassion ou même de la colère. Or, ce fût le calme plat.
Pour autant, cela ne signifie pas qu'il ne soit pas à lire parce que j'ai beaucoup aimé apprendre comment les procès pour mineurs se déroulent en Grande-Bretagne. Là-bas, on considère qu'un enfant est responsable de ses actes dès l'âge de 10 ans. C'est vraiment hallucinant parce qu'à un âge si jeune, rien n'est totalement perdu et la personnalité de l'enfant est quand même malléable. Je ne pense pas qu'en restant dans un cadre violent (prison notamment), cela règle le problème de ce qu'il subit par ailleurs.
Sebastian est un enfant dont je me méfiais et je n'ai jamais réussi à être persuadée de sa réelle innocence dans toute cette histoire. Pour autant, je me suis gardée un petit doute pour le cas où je me tromperais.
À onze ans, Sebastian Croll est accusé d'avoir battu à mort son camarade de jeu. Comment ce garçon intelligent, choyé, parfaitement éduqué aurait-il pu commettre un acte aussi atroce ?
À mesure que Daniel découvre l'univers familial tourmenté de Sebastian, ses propres souvenirs émergent. Une enfance bafouée, chargée de violence et de colère ; et puis Minnie, cette femme au courage extraordinaire qui a changé son destin avant de le trahir à jamais...
Alors que « l'affaire Croll » déclenche un vaste ouragan médiatique, Daniel doit tenir bon, tout faire pour sauver Sebastian de la machine à broyer carcérale. Mais que dissimule vraiment ce visage d'ange ? Et si enfance n'était pas toujours synonyme d'innocence ?
Mon avis :
Je me suis décidée à lire cet ouvrage pour le thème qu'il abordait et puis j'aime beaucoup faire la connaissance de nouveaux auteurs. Un visage d'ange est le premier roman de l'auteur et il vaut le détour, même si j'ai eu du mal à ressentir de l'empathie pour les personnages.
L'ouvrage fera l'objet d'une double histoire puisque à travers la vie de Sebastian Croll c'est sa propre histoire que Daniel Hunter, son avocat, va revoir surgir. Sebastian, âgé de 11 ans, est en effet arrêté pour avoir commis des violences ayant entraîné la mort d'un de ses petits voisins, Ben Stokes.
Avec Un visage d'ange, on peut s'attendre à un livre poignant et ardu dans la lecture vu qu'il aborde la violence et l'enfance. Alors même que je m'attendais à quelque chose de plus dur, je me suis surprise à lire facilement chaque page, chaque chapitre. Je me suis même dit qu'il manquait quelque chose à ce bouquin vu que je ne suis jamais arrivée à ressentir quoi que ce soit pour Sebastian ou encore Daniel, dans son enfance.
Que ce soit l'un ou l'autre, la violence est omniprésente même s'ils essaient de l'intérioriser et de la réfréner sans que cela soit vraiment possible. On joue sur deux tableaux car le passé de Daniel est très loin de celui de Sebastian. Ils n'évoluent pas du tout dans le même contexte familial même si l'un et l'autre ne sont pas à envier.
Etant restée très extérieure à tout ce qui m'a été racontée, j'ai énormément de mal à rédiger un avis clair et concis. J'aurais vraiment aimé ressentir beaucoup plus de choses pendant ma lecture que ce soit de la tendresse, de la compassion ou même de la colère. Or, ce fût le calme plat.
Pour autant, cela ne signifie pas qu'il ne soit pas à lire parce que j'ai beaucoup aimé apprendre comment les procès pour mineurs se déroulent en Grande-Bretagne. Là-bas, on considère qu'un enfant est responsable de ses actes dès l'âge de 10 ans. C'est vraiment hallucinant parce qu'à un âge si jeune, rien n'est totalement perdu et la personnalité de l'enfant est quand même malléable. Je ne pense pas qu'en restant dans un cadre violent (prison notamment), cela règle le problème de ce qu'il subit par ailleurs.
Sebastian est un enfant dont je me méfiais et je n'ai jamais réussi à être persuadée de sa réelle innocence dans toute cette histoire. Pour autant, je me suis gardée un petit doute pour le cas où je me tromperais.
Alors, innocent ou coupable ce petit garçon ? Il vous faudra lire cet ouvrage de Lisa Ballantyne qui signe là un premier roman coup de poing par ce que l'on apprend sur les tribunaux anglais vis-à-vis de ces enfants à la vie difficile.
Le thème a l'air intéressant. Ta critique sobre, me plait beaucoup.
RépondreSupprimerLe résumé ainsi que ta chronique me donnent très envie de découvrir ce roman
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