jeudi 12 juin 2014

E-den : Les survivants (T1)

Auteur : Elodie Tirel
Editions : Michel Quintin (2014)
Nbre de pages : 597

Présentation de l'éditeur :
L'an 2260 : après une catastrophe planétaire qui a ravagé la surface de la planète, une poignée d'humains survit en totale autarcie à Renaissance, une immense colonie souterraine. Cette colonie est constituée de plusieurs quartiers : la Cave, le Grenier, le Cocon Les Elus contrôlent la vie des humains d'une main de fer. Si Renaissance a sauvé les humains d'un désastre planétaire, elle les a condamné à l'enfermement et aux ténèbres d'un monde sans ciel, sans soleil, sans chaleur. Dans la zone résidentielle des nantis (le Cocon), une adolescente surdouée, qui se prénomme E-Den, rêve de devenir médecin au grand dam de sa mère qui l'a inscrite de force à l'école militaire. Un jour, elle découvre le journal de bord que tenait son père en secret et une lettre qui lui est destinée. Elle va vouloir aller le rejoindre sur la planète terre, et va donc emprunter une sorte de tunnel situé dans la Cave... Elle va alors faire des rencontres étonnantes, de personnes attachantes comme Siméon, un garçon un peu sauvage, qui pourrait être son petit frère, Snoop, un racureuil qui parle, et qui la protège...


Mon avis :

La première chose qui m'a attirée sur ce livre, c'est son titre. Une histoire de survivants donc et lorsque j'ai lu la présentation de l'éditeur, cela m'a fait penser à un autre livre que j'avais lu il y a peu, Enclave qui se passait également dans des souterrains après une apocalypse. Mais la similitudes s'arrête là. E-Den est un roman jeunesse qui m'a plu malgré ses petits défauts.
 
Du point de vue de l'histoire, je ne développerai rien de plus que ce que le résumé en dit. Cela couvre une petite partie du roman et je ne souhaite pas vous spolier par mégarde.
 
Le roman s'ouvre sur un prologue qui va nous expliquer pourquoi le père de Elisabeth-Dénétia (E-Den) va vouloir partir de Renaissance. On va aussi explorer cette civilisation à travers deux personnages essentiels : E-Den (bien sûr, qui a 15 ans) et Siméon (un jeune garçon de 11 ans, orphelin qui s'est échappé de sa famille d'accueil).
 
Au départ, la narration va être alternée puisque nous allons suivre E-Den, puis Siméon, jusqu'à ce que les deux personnages se rencontrent et forment un duo que j'ai apprécié, même si Siméon (ou Sim) m'a aussi agacée par sa façon d'être.
 
En effet, ce personnage étant un jeune orphelin qui a appris à se débrouiller seul depuis plus de 3 ans, a du mal à faire confiance et accepte mal l'arrivée de E-Den dans sa vie. Cela peut se comprendre mais il est aussi, au début tout au moins, égoïste et peu enclin à rendre ce qu'on lui donne. Cela colle au personnage mais moi cela m'a énervée et heureusement pour lui qu'il était accompagné d'un petit racureuil (Snoop) pour lequel j'ai eu un coup de cœur parce que sinon je ne sais pas comment j'aurais réagi avec Siméon.
 
E-Den, elle, est l'adolescente parfaite : elle est mignonne, intelligente, altruiste. Elle m'a beaucoup plu même si, ayant été élevée dans le Cocon et donc en dehors de toute difficulté financière, elle est un brin naïve sur certaines choses et se rend compte difficilement que la vie n'est pas aussi rose que ça pour les habitants de Renaissance vivant dans la Cave, notamment.
 
Car Renaissance est divisée en trois secteurs : le Cocon (où l'on trouve les privilégiés et les Elus qui gèrent la Société), la Cave (où se trouvent les travailleurs et les pauvres) et le Grenier (mais là je n'en dirai rien).
 
J'ai beaucoup aimé découvrir chaque secteur de cette "ville" et même si c'est assez convenu, je trouve que Elodie Tirel sait tirer son épingle du jeu.
 
En effet, même si globalement le livre peut ressembler à un certain nombre d'autres ouvrages, la particularité de Snoop, les échanges et les rapprochements qui s'effectuent entre E-Den et Sim et surtout leur objectif rendent la lecture prenante.
 
J'ai lu ces 600 pages en tout juste trois jours alors même que j'étais prise par des journées assez chargées. Le style est fluide même si j'avoue que les dialogues, par moment, sont un peu trop simples et la résolution des difficultés trop rapide.
 
Mais que nenni ! J'étais tellement prise dans leur but, les voir évoluer pour sortir de Renaissance et puis les découvertes qu'ils font une fois dehors que cela m'a poussée à en vouloir toujours plus.
 
Ce livre est certes jeunesse et cela s'en ressent d'ailleurs mais l'auteur n'hésite pas à y introduire beaucoup d'aventure et d'action. Cela est encore plus vrai une fois que E-Den et Sim se retrouvent à l'air libre. Là, commence vraiment l'aventure !
 
Lorsque j'ai eu terminé ce tome, j'étais angoissée de me dire qu'il me fallait attendre avant d'avoir la suite. Malgré ses petits défauts, E-Den est une série qui mérite d'être lue parce qu'on ne s'ennuie pas, parce qu'on découvre des personnages intéressants qui évoluent au fur et à mesure des problèmes qu'ils rencontrent et surtout la fin nous fait nous poser un tas de questions. D'ailleurs, j'avais la certitude que certains intervenants sur les derniers chapitres arrivaient d'un certain endroit alors même que je me suis plantée ! La vache ! J'ai halluciné quand j'ai lu que ce n'était pas du tout ça. Mais qui sont-ils alors ?
 
Du coup, vous comprendrez qu'entre Snoop, E-Den, Sim qui s'est bien arrangé entre le début et la fin, la recherche du père d'E-Den et ces gens là arrivés à la fin, il me faut bien sûr la suite. Je suis très curieuse de voir comment Elodie Tirel va mener ce second tome et je serai là pour le lire, c'est certain.
 
Un grand merci aux Editions Michel Quintin pour cette découverte.
 
 
 

6 commentaires:

  1. J'aime bien l'idée de base, c'est parfait pour les plus jeunes qui veulent des histoires d'aventures !

    RépondreSupprimer
  2. Coucou! Je passe de nouveau par ici pour savoir si je peux mettre le lien de ta critique dans mon magazine Les loupiotes ! Si tu ne connais pas ce petit mensuel, je le présente par ici : http://entrelespages.wordpress.com/2014/03/30/les-loupiotes-page-daccueil/
    Merci pour ta réponse!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui pas de souci, tu peux récupérer le lien de ma chronique :)
      Je file voir un peu ce petit mensuel du coup :P

      Supprimer
  3. Génial ! Je te remercie! Dès que tu veux mettre un article un peu plus en avant, tu peux me transmettre le lien en me disant que tu veux le mettre dans la revue. Et sinon, quand je veux en mettre un dans le mag, je te demande ton autorisation pour le lien :) Voilà! Prochain numéro en septembre!

    RépondreSupprimer