Auteur : Glendon Swarthout
Editions : Gallmeister (2017)
Collection : Totem
Nbre de pages : 172
Présentation de l'éditeur :
Ils sont six adolescents à s’être rencontrés dans ce camp de vacances en plein coeur de l’Arizona. Leurs riches parents ne savaient pas quoi faire d’eux cet été-là, et ils ont décidé d’endurcir leurs rejetons en les envoyant au grand air pour qu’ils deviennent de “vrais cow-boys”. Au sein du camp, ces enfants se sont trouvés, unis par le fait que personne ne voulait rien avoir à faire avec eux. Cette nuit-là, alors que tout le monde est endormi, ils ont une mission à accomplir, un acte de bravoure qui prouvera au monde entier qu’ils valent quelque chose. Et ils iront jusqu’au bout de leur projet, quel que soit le prix à payer.
Mon avis :
Voilà un roman qui m'a fortement surprise par l'histoire qu'il raconte. Je m'attendais à lire un livre sur des gamins entrant dans un camp, pendant des vacances, qui allaient apprendre à se tenir à cheval, soigner les bêtes... Bref, devenir des cow-boys comme il est indiqué dans le résumé. Or, Bénis soient les enfants et les bêtes c'est bien plus que cela. Un roman choc qui vous met un uppercut que vous n'attendiez pas !
Pourtant, le slogan du camp est le suivant : "Envoyez-nous un garçon, nous vous renverrons un cow-boy !" (p. 28).
C'était sans compter sur le caractère des six garçons que nous allons suivre et découvrir pendant ces 170 pages.
Agés de 12 à 15 ans, leur chef, Cotton, est le plus vieux. C'est celui qui donne les directives ou en tout cas des conseils qui lui semblent avisés.
Le groupe se compose "d'un gamin qui grince des dents, un autre qui se cogne la tête, deux qui font vraiment pipi au lit, un qui se ronge les ongles et qui mange comme quatre, et un dernier qui suce son pouce et qui fait des cauchemars. Et tous ne s'endorment que bercés par la radio et parlent dans leur sommeil." Cotton considère qu'il est "le seul normal (...), le seul capable de le faire. Et s'il ne le fait pas maintenant, il sera trop tard (...)" (p.63).
Ces gamins ont assisté à quelque chose qui les a perturbés lors d'une sortie.
Ce roman est celui de ces six gamins qui vont tenter de changer le cours de l'histoire avec un objectif bien défini... C'est une chevauchée à travers les routes américaines pour parvenir à leur fin. C'est le chemin de l'apprentissage, celui qui va les pousser à faire des choix, à prendre des responsabilités, à être considérés comme des grands !
Autant dire que je ne m'attendais pas à une telle lecture et que j'en suis sortie éberluée, choquée, scotchée et tout ce que vous voulez.
J'ai appris à connaître chacun de ces six garçons. Chacun différent. Chacun ayant une histoire plus ou moins touchante, plus ou moins choquante. Certains rebelles, d'autres naïfs et peureux.
Mais c'est un groupe soudé auquel on s'attache et que l'on suit avec envie et appréhension.
Que vont-ils faire ? Y vont-ils y parvenir ? Comment tout cela va-t-il finir ?
Autant de questions que l'on se pose durant les 170 pages qui composent ce petit roman. Petit uniquement par sa taille puisque par sa contenance vous en aurez pour votre grade.
Chacun de ces gamins a quelque chose à dire. Glendon Swarthout les laisse parler, vider leur sac et avancer dans leur chemin initiatique.
C'est un livre que j'ai beaucoup aimé découvrir. Qui m'a montré à quel point les adolescents voyaient les choses avec des yeux totalement différents des nôtres. Qu'il est de bon ton de les écouter, de les soutenir, de ne pas passer outre ce qui les touche.
La fin est un véritable uppercut auquel je ne m'attendais absolument pas et après laquelle j'ai eu du mal à remonter la pente. Quelle chute !
En bref, Bénis soient les enfants et les bêtes est un roman qui vous met KO par tout ce qu'il contient tant par les gestes des adultes que les réponses des enfants. Ces enfants dont des parents se débarrassent pour vivre tranquillement. Des enfants qui vont vivre une histoire hors du commun qui les marquera pendant longtemps mais qui vont les faire entrer dans une vie plus adulte.
Mon avis :
Voilà un roman qui m'a fortement surprise par l'histoire qu'il raconte. Je m'attendais à lire un livre sur des gamins entrant dans un camp, pendant des vacances, qui allaient apprendre à se tenir à cheval, soigner les bêtes... Bref, devenir des cow-boys comme il est indiqué dans le résumé. Or, Bénis soient les enfants et les bêtes c'est bien plus que cela. Un roman choc qui vous met un uppercut que vous n'attendiez pas !
Pourtant, le slogan du camp est le suivant : "Envoyez-nous un garçon, nous vous renverrons un cow-boy !" (p. 28).
C'était sans compter sur le caractère des six garçons que nous allons suivre et découvrir pendant ces 170 pages.
Agés de 12 à 15 ans, leur chef, Cotton, est le plus vieux. C'est celui qui donne les directives ou en tout cas des conseils qui lui semblent avisés.
Le groupe se compose "d'un gamin qui grince des dents, un autre qui se cogne la tête, deux qui font vraiment pipi au lit, un qui se ronge les ongles et qui mange comme quatre, et un dernier qui suce son pouce et qui fait des cauchemars. Et tous ne s'endorment que bercés par la radio et parlent dans leur sommeil." Cotton considère qu'il est "le seul normal (...), le seul capable de le faire. Et s'il ne le fait pas maintenant, il sera trop tard (...)" (p.63).
Ces gamins ont assisté à quelque chose qui les a perturbés lors d'une sortie.
Ce roman est celui de ces six gamins qui vont tenter de changer le cours de l'histoire avec un objectif bien défini... C'est une chevauchée à travers les routes américaines pour parvenir à leur fin. C'est le chemin de l'apprentissage, celui qui va les pousser à faire des choix, à prendre des responsabilités, à être considérés comme des grands !
Autant dire que je ne m'attendais pas à une telle lecture et que j'en suis sortie éberluée, choquée, scotchée et tout ce que vous voulez.
J'ai appris à connaître chacun de ces six garçons. Chacun différent. Chacun ayant une histoire plus ou moins touchante, plus ou moins choquante. Certains rebelles, d'autres naïfs et peureux.
Mais c'est un groupe soudé auquel on s'attache et que l'on suit avec envie et appréhension.
Que vont-ils faire ? Y vont-ils y parvenir ? Comment tout cela va-t-il finir ?
Autant de questions que l'on se pose durant les 170 pages qui composent ce petit roman. Petit uniquement par sa taille puisque par sa contenance vous en aurez pour votre grade.
Chacun de ces gamins a quelque chose à dire. Glendon Swarthout les laisse parler, vider leur sac et avancer dans leur chemin initiatique.
C'est un livre que j'ai beaucoup aimé découvrir. Qui m'a montré à quel point les adolescents voyaient les choses avec des yeux totalement différents des nôtres. Qu'il est de bon ton de les écouter, de les soutenir, de ne pas passer outre ce qui les touche.
La fin est un véritable uppercut auquel je ne m'attendais absolument pas et après laquelle j'ai eu du mal à remonter la pente. Quelle chute !
En bref, Bénis soient les enfants et les bêtes est un roman qui vous met KO par tout ce qu'il contient tant par les gestes des adultes que les réponses des enfants. Ces enfants dont des parents se débarrassent pour vivre tranquillement. Des enfants qui vont vivre une histoire hors du commun qui les marquera pendant longtemps mais qui vont les faire entrer dans une vie plus adulte.
Ta chronique donne envie d'en savoir davantage sur ce roman surprenant !
RépondreSupprimerTu m'intrigue avec ta chronique. En tout cas, elle donne vraiment envie de lire ce livre :)
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