Auteur : Stéphane Servant
Editions : Gallimard Jeunesse (2017)
Collection : Pôle fiction
Nbre de pages : 196
Présentation de l'éditeur :
Frédéric a surmonté l'épreuve du feu. Il fait maintenant partie de la Meute, la bande de skinheads qui sévit dans le quartier, et s'appellera désormais - Croco -. Croix gammée, violence, drogue... La rage de Frédéric a de quoi s'exprimer. Mais lorsqu'il apprend que sa grand-mère, Pepita, s'est enfuie de l'hôpital pour revoir une dernière fois sa terre natale, Frédéric la rejoint. Commence alors pour les deux fugitifs un voyage un peu fou à travers l'Andalousie. Sur les traces de ses origines, Frédéric va de mésaventures en révélations, mais surtout, il rencontre Kenza qu'il déteste autant qu'elle lui ressemble...
Le portrait sensible et tout en nuances d'un adolescent à vif qui cherche sa voie. Un premier roman très visuel qui vous embarque, comme un road-movie, de l'ombre vers la lumière.
Mon avis :
Deuxième roman de la collection Pôle fiction que je découvre et deuxième uppercut que je reçois. Après avoir lu Junk, c'est au tour de Guadalquivir de me faire vivre une histoire touchante à travers deux personnages qui ont tant à raconter.
D'abord, Frédéric, un adolescent en mal-être, se cherchant et n'ayant trouvé rien de mieux que de faire partie d'une bande peu recommandable. Frédéric a une rage, une haine qu'il porte en lui depuis un évènement qui l'a beaucoup marqué et qu'il ne comprend pas. Cette haine, il la met au service de la Meute...
Et puis il y a Pepita, la grand-mère de Frédéric, atteinte de la maladie d'Alzheimer et dont la fin est proche. Cependant, cette grand-mère n'a pas dit son dernier mot car avant de partir définitivement, elle souhaite entreprendre un voyage avec son petit-fils. Celui-ci ne le sait pas. C'est un retournement de situation qui va lui permettre de vivre une aventure avec sa grand-mère. Une aventure qui va lui ouvrir les yeux. Une aventure qui va le guérir de toute cette rage, de cette haine, de ce sentiment de "ce n'est pas juste" qu'il garde depuis tant d'années en lui !
Guadalquivir est un roman qui est touchant par les personnages qu'il décrit et les situations actuelles qu'il dégage.
Ce sera assez compliqué de vous expliquer les choses parce que si je commence à décrire la situation de Frédéric, forcément, je vais vous spoiler et ce serait vraiment dommage.
Cette haine qu'il a en lui vient d'un fait ou plutôt d'une succession d'évènements qui se sont déroulés dans sa famille quelques années auparavant. Au lieu de parler et de tenter d'apaiser sa souffrance et de réduire cette rage, Frédéric la conserve bien au fond de lui pour mieux s'en servir lors de ses sorties avec la Meute.
Mais on sent que Frédéric n'est pas ce gamin à la haine pure et gratuite. Lorsqu'il pense à sa grand-mère, son caractère change radicalement. On sent que c'est un gamin paumé, qui a besoin d'aide pour se recentrer, pour aller de l'avant.
Cette aide, finalement, c'est sa grand-mère qui va la lui donner. A-t-elle senti que son petit-fils prenait un mauvais chemin ? A-t-elle agi sans vraiment réaliser que cela allait sauver son petit-fils d'une certaine manière ?
Rien n'est sûr et pourtant le lecteur veut y croire.
Car Pepita a aussi ses secrets que l'on va découvrir petit à petit, en même temps que Frédéric.
Leur chemin ne sera pas sans embûches et j'ai beaucoup aimé voir évoluer ce gamin d'abord plein de colère, de ressentiment et prêt à se battre à la moindre parole dite de travers.
J'ai adoré l'innocence de cette mamie qui amène son petit-fils là où elle veut.
Rien n'est plus beau que de voir deux êtres si proches, si aimants et allant contre tous les avis médicaux ou familiaux pour vivre leur histoire, leur vie, leurs envies.
Ce road-movie est une ode à la vie et à l'espoir.
La fin est très touchante mais elle ne pouvait pas être autrement.
Guadalquivir est un roman surprenant mais surtout plein d'émotions que l'on ne s'imagine pas au départ. J'ai beaucoup aimé le découvrir et je ne peux que vous le conseiller pour réaliser à quel point il est tellement facile de basculer du mauvais côté mais aussi comme il est possible de redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard. Un roman fort bien écrit, plein de poésie et de tendresse à travers des situations qui peuvent être périlleuses voire même désastreuses.
Mon avis :
Deuxième roman de la collection Pôle fiction que je découvre et deuxième uppercut que je reçois. Après avoir lu Junk, c'est au tour de Guadalquivir de me faire vivre une histoire touchante à travers deux personnages qui ont tant à raconter.
D'abord, Frédéric, un adolescent en mal-être, se cherchant et n'ayant trouvé rien de mieux que de faire partie d'une bande peu recommandable. Frédéric a une rage, une haine qu'il porte en lui depuis un évènement qui l'a beaucoup marqué et qu'il ne comprend pas. Cette haine, il la met au service de la Meute...
Et puis il y a Pepita, la grand-mère de Frédéric, atteinte de la maladie d'Alzheimer et dont la fin est proche. Cependant, cette grand-mère n'a pas dit son dernier mot car avant de partir définitivement, elle souhaite entreprendre un voyage avec son petit-fils. Celui-ci ne le sait pas. C'est un retournement de situation qui va lui permettre de vivre une aventure avec sa grand-mère. Une aventure qui va lui ouvrir les yeux. Une aventure qui va le guérir de toute cette rage, de cette haine, de ce sentiment de "ce n'est pas juste" qu'il garde depuis tant d'années en lui !
Guadalquivir est un roman qui est touchant par les personnages qu'il décrit et les situations actuelles qu'il dégage.
Ce sera assez compliqué de vous expliquer les choses parce que si je commence à décrire la situation de Frédéric, forcément, je vais vous spoiler et ce serait vraiment dommage.
Cette haine qu'il a en lui vient d'un fait ou plutôt d'une succession d'évènements qui se sont déroulés dans sa famille quelques années auparavant. Au lieu de parler et de tenter d'apaiser sa souffrance et de réduire cette rage, Frédéric la conserve bien au fond de lui pour mieux s'en servir lors de ses sorties avec la Meute.
Mais on sent que Frédéric n'est pas ce gamin à la haine pure et gratuite. Lorsqu'il pense à sa grand-mère, son caractère change radicalement. On sent que c'est un gamin paumé, qui a besoin d'aide pour se recentrer, pour aller de l'avant.
Cette aide, finalement, c'est sa grand-mère qui va la lui donner. A-t-elle senti que son petit-fils prenait un mauvais chemin ? A-t-elle agi sans vraiment réaliser que cela allait sauver son petit-fils d'une certaine manière ?
Rien n'est sûr et pourtant le lecteur veut y croire.
Car Pepita a aussi ses secrets que l'on va découvrir petit à petit, en même temps que Frédéric.
Leur chemin ne sera pas sans embûches et j'ai beaucoup aimé voir évoluer ce gamin d'abord plein de colère, de ressentiment et prêt à se battre à la moindre parole dite de travers.
J'ai adoré l'innocence de cette mamie qui amène son petit-fils là où elle veut.
Rien n'est plus beau que de voir deux êtres si proches, si aimants et allant contre tous les avis médicaux ou familiaux pour vivre leur histoire, leur vie, leurs envies.
Ce road-movie est une ode à la vie et à l'espoir.
La fin est très touchante mais elle ne pouvait pas être autrement.
Guadalquivir est un roman surprenant mais surtout plein d'émotions que l'on ne s'imagine pas au départ. J'ai beaucoup aimé le découvrir et je ne peux que vous le conseiller pour réaliser à quel point il est tellement facile de basculer du mauvais côté mais aussi comme il est possible de redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard. Un roman fort bien écrit, plein de poésie et de tendresse à travers des situations qui peuvent être périlleuses voire même désastreuses.
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