lundi 6 décembre 2021

American rust

 



Auteur : Philipp Meyer
Editions : Albin Michel (2021)
Nbre de pages : 483



Présentation de l'éditeur :

Buell, petite ville sidérurgique de Pennsylvanie, autrefois prospère, est aujourd'hui à l'agonie : les usines abandonnées et les villages fantômes ont remplacé les hauts-fourneaux. Les adolescents du coin essaient d'échapper à la désolation ambiante pour s'inventer un avenir... Avec l'aide de Billy, son meilleur ami, Isaac décide de s'enfuir en Californie. Mais très vite l'aventure tourne mal et les deux garçons se retrouvent avec le cadavre d'un vagabond sur les bras. L'espoir a parfois un arrière-goût de rouille...


Mon avis :

Je ne connaissais pas cet auteur qui a écrit Le fils, roman ayant d'excellents retours que je compte bien découvrir. Lorsque les Editions Albin Michel m'ont proposé de lire American rust, je n'ai pas réfléchi longtemps et j'ai accepté avec plaisir.

J'ai découvert un univers étouffant, prenant, vous faisant poser mille et une questions sur la Société d'aujourd'hui, sur ce que nous serions capables de faire par amitié ou amour.

L'ouvrage de Philipp Meyer est tout simplement exceptionnel par les personnages dépeints et l'histoire qui nous est contée par l'auteur.

J'ai été emportée dans cette Amérique en crise où deux jeunes de 20 ans, Isaac et Billy, vont vivre des moments juste hallucinants.

Une simple "erreur" et la vie bascule.

C'est indéniablement beau et absolument impensable d'en arriver à de telles extrémités mais Philipp Meyer mène tambour battant cette ronde entre ces deux jeunes hommes de façon magnifique.

On est entre la culpabilité, l'envie d'en découdre mais aussi cette loyauté qui va primer jusqu'au bout. On vit des moments durs mais aussi des moments poignants.

American rust est un roman d'aujourd'hui avec des personnages forts. Déjà sorti en 2010 sous le titre Un arrière-goût de rouille, cette nouvelle traduction est excellente. Je me suis laissée porter tout au long de ces presque 500 pages sans ressentir d'ennui car, au contraire, j'ai eu du mal à quitter Isaac et Billy. Et aujourd'hui encore, plus d'une semaine après avoir fermé ce roman, ils me parlent, me rappellent ces moments avec eux. Isaac et Billy font partie des inoubliables.

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