mardi 3 juillet 2012

Chroniques de Thomas Covenant (T2)

Titre : La retraite maudite
Auteur : Stephen R. Donaldson
Editions : Le Pré aux clercs (2011)
Nbre de pages : 1271

Présentation de l'éditeur :
Un mois après son retour dans le monde « réel », l'écrivain lépreux Thomas Covenant est de nouveau projeté dans le Fief. Mais là-bas, l'espace temps n'a pas la même dimension et quarante ans se sont écoulés depuis sa dernière visite, au cours de laquelle il avait réussi à sauver tout un peuple du chaos et de la destruction. Malheureusement, la situation n'a fait qu'empirer dans le Fief. Le Rogue est sur le point de lancer à nouveau ses armées à l'assaut du royaume, désormais gouverné par Eléna, la fille de Léna. Assistés du mystérieux Amok, Covenant et Eléna se mettent en quête du Septième et dernier Tabernacle, persuadés qu'il sera peut-être la clé de la victoire.

Mon avis :

Je viens enfin vous présenter mon avis sur le tome 2 des Chroniques de Thomas Covenant, La retraite maudite, que j'ai mis une bonne semaine à lire. Entre la varicelle de mon fils, le manque de temps, de concentration et la fatigue, j'ai bien cru ne jamais en venir à bout.

Avec un peu de motivation, je l'ai enfin terminé et même si j'ai aimé retrouver ce personnage hors du commun qu'est Thomas Covenant et les personnages du Fief, il faut quand même préciser que ce tome m'a paru beaucoup plus long que le précédent, la plupart du temps.

En effet, même si nous rencontrons de nouveaux personnages (Elena et Hill Troy, notamment) et même si l'on découvre au fur et à mesure qui ils sont et ce qu'ils attendent de Thomas, du Fief et de cette nouvelle quête, j'ai constaté qu'ici nous étions plus dans la description psychologique des uns et des autres que dans l'action véritablement. Et franchement, cela m'a cruellement manqué.

Il y a en tout et pour tout deux scènes de combat qui rendent l'ouvrage vivant et intéressant puisque l'on a l'impression d'avancer beaucoup plus vite dans la quête et donc l'histoire. Ce n'est qu'à ces moments là que je ne m'ennuyais pas et que les pages filaient rapidement.

Si dans l'ensemble je suis quand même satisfaite de ma lecture parce que j'apprécie Thomas Covenant et qu'il évolue dans cet ouvrage, j'aurais aimé aussi beaucoup plus de combats, plus de magie.

Les temps sont rudes dans le Fief et la Corruption fait rage et entraîne beaucoup de dégâts que dans le tome précédent. C'est indéniable, cela se ressent et cela rend l'ouvrage encore plus sombre que le premier. Il y aurait donc eu matière à rendre ce volume plus vivant alors que l'auteur se cantonne à davantage d'étude psychologique de ses personnages. Si la nécessité se fait sentir de bien connaître et cerner les uns et les autres pour bien appréhender leurs futurs agissements, à la longue c'est un peu lassant et j'avoue qu'avec la fatigue j'ai décroché un certain nombre de fois de la narration. Il me fallait même, par moment, relire certains passages.

A cela, il m'a manqué les chants et légendes qui m'avaient tant plu dans le premier tome. Les apatrides, ces Géants, ne sont pas présents non plus alors que je les attendais de pied ferme. Salin Suilécume, le géant qui a conduit Thomas Covenant à Pierjoie dans le tome 1, m'a terriblement manqué. Bien entendu, il y a une raison à cette absence et je ne vous dirai pas laquelle mais plus j'avançais et plus je gardais l'espoir de les voir arriver à un moment ou à un autre. Espérance vaine, malheureusement.

Du coup, vu ce qu'il se passe dans cet opus, je me posais tout un tas de questions qui n'ont pas eu vraiment de réponse. La guerre contre le Rogue est imminente; Elena, Thomas Covenant, les Seigneurs qui l'accompagnaient précédemment et Hill Troy, un nouvel arrivant mais non des moindres, partent pour combattre un Mal dont il ne se doute pas de l'ampleur. Les forces sont inégales mais leur volonté n'est jamais émoussée malgré les problèmes qu'ils rencontrent.

La fin est prenante et rattrape les moments de longueur que j'ai pu ressentir. Je suis d'ailleurs curieuse de lire le tome 3, La terre dévastée, parce qu'il y a un fait qui s'est produit au tout début de l'ouvrage, un autre lorsqu'il est dans le Fief et une union des deux à la fin. Cela laisse le lecteur totalement pantois et interrogatif.

Thomas Covenant crée-t-il le Fief inconsciemment ? Comment ces deux réalités peuvent-elles se confondre ?

J'espère avoir des réponses dans le dernier tome et je ne vais pas tarder à le découvrir pour cela.

Cette lecture entre d'ailleurs dans le cadre du Challenge d'Aymeline, "Les mondes imaginaires"
7 / 5 ou 8

6 commentaires:

  1. Mais arrrrrêeeeteeeuuhh!
    J'ai envie de les relire maintenant!

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  2. @ Phooka : mais eeeeuhhh ! C'est fait exprèèèèèèsss !!! :D

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  3. pas trop le temps actuellement mais il est dans ma PAL avec le tome 1....

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  4. J'espère que ça te plaira quand tu commenceras la série. C'est intéressant mais très spécial aussi.

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  5. C'est vraiment un cycle que j'ai envie de lire, ton avis me donne encore plus envie de me les procurer.

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