mercredi 3 mai 2017

Les demoiselles de Beaune

Auteur : Karine Lebert
Editions : Presses de la Cité (2017)
Collection : Terres de France
Nbre de pages : 396

Présentation de l'éditeur :
Toute petite déjà, Balbine de Joinville aimait se promener dans les venelles de Beaune. Là, elle pouvait observer l'édification des hospices – les plus beaux de toute la Bourgogne ! – et rêver d'y prodiguer, un jour, des soins aux malades.
Mais, en 1454, si la jeune fille choisit de s'enfermer en ces lieux, l'année de ses dix-huit ans, c'est pour enfouir son drame et sa honte. Elle y reste toutefois par passion pour les herbes médicinales. Une passion qui nourrit un talent de thérapeute apprécié du médecin Maric Lambert. Ce dernier, veuf inconsolable, ne cache pas son attirance pour cette soeur hospitalière au lourd secret...

Pendant un demi-siècle, le destin tumultueux de Balbine de Joinville s'entremêle à celui des hospices de Beaune à leur apogée, comme les fils de laine d'une tapisserie chatoyante, tableau fidèle de la vie quotidienne d'alors.


Mon avis :

On pourra dire ce que l'on voudra, les éditions Presses de la Cité ont des romans historiques de qualité dans leur collection Terres de France. En tout cas, dès que j'ouvre un de leurs ouvrages, je sors enchantée voire même parfois bouleversée quand je referme le roman.

J'avais eu une très belle découverte avec Olympe et un coup de coeur avec Le choix de Diane. Autant dire que Les demoiselles de Beaune me faisait très envie et que j'en attendais beaucoup.

Je ressors de ma lecture, encore une fois, enchantée d'avoir découvert un personnage si attachant en Balbine. Au début du roman, elle est âgée de 7 ans et voit la première pierre de l'hospice être posée par ses créateurs : Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne, et son épouse Guigone de Salin. On la suivra pendant près de 60 ans.

A travers les yeux de cette petite fille, on découvre un monde qui s'ouvre aux malades et aux pauvres et l'envie de Balbine de soigner ces personnes va croître avec le temps.

A travers ces presque 400 pages, nous allons apprendre à connaître Balbine qui ne faillira pas pour assouvir son envie de devenir une dame hospitalière. Mais il y a des concessions à faire et le chemin pour y parvenir ne sera pas si simple.

Elle fera des rencontres plaisantes et d'autres qui le seront beaucoup moins au risque de mettre en péril son avenir de dame hospitalière.

La vie de cette jeune fille va être faite de choix décisifs qu'elle prendra.

J'ai vécu des moments de grande joie, d'espoir et d'envie mais aussi de colère et de tristesse.

Même si mes émotions ont été moins fortes qu'avec Le choix de Diane, et que du coup il ne sera pas un coup de coeur, Les demoiselles de Beaune est tout de même très intéressant par l'évolution des moeurs de l'époque, même si la volonté de Balbine d'aller au-delà d'être une simple dame hospitalière ne peut malheureusement pas se concrétiser...

Ce personnage a de grandes facultés pour les plantes et les soins à apporter. C'est très touchant de la voir évoluer dans son apprentissage mais surtout cette volonté de parvenir à son but malgré les difficultés.

Ecrit avec une plume fluide et simple mais qui dépeint parfaitement l'ambiance de l'époque, Karine Lebert a magnifiquement retracé la vie de ces dames hospitalières qui ont donné leur vie à tous ceux qui avaient besoin de soins gratuits.

Ce roman est très beau à découvrir et je ne peux que vous le conseiller, surtout si vous êtes adeptes de romans régionaux historiques.

1 commentaire:

  1. J'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai découvert l'auteur en lisant les mystères de Camille que j'ai adoré puis les demoiselles de Beaune et actuellement je lis le secret d'Emma. Je compte bien lire tous les livres de Mme Lebert, ils sont vraiment passionnants.

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