Auteur : Yves Viollier
Editions : Presses de la Cité (2017)
Nbre de pages : 298
Présentation de l'éditeur :
1977. Le mariage de Zhida se prépare à la Gallifrère, la belle ferme de ses futurs beaux-parents, près de Luçon. Zhida, jeune Chinois du Cambodge, Français " banane " comme il dit – jaune à l'extérieur – a dû partir, seul, pour la France à l'âge de huit ans avec son petit frère, et aller en pension à Romilly.
Son père, tout juste arrivé de Hong Kong, et son oncle, qui a pu échapper aux Khmers rouges et émigrer en France, seront là pour son mariage. Au cœur des trois nuits étouffantes de plein été qui précèdent la fête, Zhida revit l'histoire de sa merveilleuse rencontre avec la rousse Gabrielle, qui l'a choisi sur les bancs du lycée. S'invitent aussi dans ses souvenirs l'enfance, que l'exil a rendue douloureuse, l'adolescence et la jeunesse précaires. Et c'est à sa mère, la grande absente, disparue dans les ténèbres de la barbarie, que ses pensées reviennent, elle dont le sourire fragile va l'accompagner jusqu'à l'autel.
Mon avis :
Lorsque l'on m'a proposé de découvrir cet ouvrage, j'ai un peu hésité parce que j'ai du mal, depuis quelque temps, avec les romans contemporains. Mais ici, il y avait une part d'Histoire qui m'interpellait et me donnait envie de le découvrir. J'ai donc accepté de le lire et le chroniquer et... je sors plutôt déçue de cette lecture.
Globalement, le roman a de quoi être superbe et touchant et pourtant c'est la forme qu'a utilisée l'auteur qui ne m'a pas convenu.
Alors même que je pensais suivre une histoire chronologique expliquant comment Zhida était parti du Cambodge pour venir vivre en France, y grandir, poursuivre ses études puis se marier... j'ai eu une narration très différente qui m'a perdue bon nombre de fois.
En fait, on passe d'une époque et de pays à un autre non pas par des chapitres alternés mais à l'intérieur même du chapitre concerné dès que Zhida réfléchit ou que quelque chose lui fait penser à ce qu'il a fait à un moment donné de sa jeunesse.
De ce fait, pendant l'explication qui nous est donnée de comment il a rencontré sa future femme et l'organisation de leur mariage, nous sommes pris dans des souvenirs qui peuvent être ceux de sa petite enfance avant son départ pour la France ou ceux qui se déroulent pendant sa scolarité française.
On va aussi découvrir de nombreux personnages qui ont failli me perdre eux aussi.
Entre la famille chinoise et ceux qui vont s'occuper d'eux en France, nous avons de quoi faire.
D'ailleurs, je serai incapable de me rappeler de tous ceux qui ont croisé la route de Zhida.
Même si dans sa globalité, Le marié de la Saint-Jean ne m'a pas plus convaincue que ça, je dois quand même avouer que le passé concernant sa famille (qu'il s'agisse de ses parents ou de son oncle, il me semble...), ne m'a pas laissée insensible.
Même si je ne suis pas spécialiste des guerres de Corée et autres, j'ai des réminiscences de mes cours d'Histoire de cette époque et vivre certains moments aux côtés des parents de Zhida ont été difficiles.
De ce point de vue là, l'auteur a parfaitement dépeint toute l'horreur de la situation à cette époque mais aussi les conséquences qui en découlent pour Zhida et ses frères.
J'ai aussi réussi à m'attacher un peu à cet homme qui ne sait pas trop qui il est, comment il est perçu, comment il peut arriver à s'intégrer en France. Car là est bien le problème de Zhida : il se sent français puisque éduqué et scolarisé en France depuis l'âge de 8 ans (il ne voyait ses parents restés au Cambodge que très rarement). Il y a ce combat entre le fait d'être chinois de naissance et français par l'éducation. Et Zhida se perd...
Du coup, le fait de ne pas être arrivée à bien entrer dans le roman m'a déçue. La façon dont l'auteur a raconté son histoire ne m'a pas plu. Ces changements d'époque et de lieu de façon un peu intempestive me perdaient trop souvent et ajoutez à cela le nombre importants de personnages ont fait que, finalement, je n'ai pas tant adhéré que ça à ce roman. Je trouve cela dommage.
Il ne s'agit que d'un avis personnel qui ne concerne donc que moi et je pense que ce roman a de quoi trouver ses lecteurs qui l'apprécieront davantage. Un récit chronologique aurait été préférable pour moi. J'ai toujours du mal avec certains romans qui vont et viennent dans les époques à l'intérieur d'un même chapitre sans que l'on soit averti.
En bref, faites-vous votre propre avis sur ce livre si vous en avez l'occasion.
De ce fait, pendant l'explication qui nous est donnée de comment il a rencontré sa future femme et l'organisation de leur mariage, nous sommes pris dans des souvenirs qui peuvent être ceux de sa petite enfance avant son départ pour la France ou ceux qui se déroulent pendant sa scolarité française.
On va aussi découvrir de nombreux personnages qui ont failli me perdre eux aussi.
Entre la famille chinoise et ceux qui vont s'occuper d'eux en France, nous avons de quoi faire.
D'ailleurs, je serai incapable de me rappeler de tous ceux qui ont croisé la route de Zhida.
Même si dans sa globalité, Le marié de la Saint-Jean ne m'a pas plus convaincue que ça, je dois quand même avouer que le passé concernant sa famille (qu'il s'agisse de ses parents ou de son oncle, il me semble...), ne m'a pas laissée insensible.
Même si je ne suis pas spécialiste des guerres de Corée et autres, j'ai des réminiscences de mes cours d'Histoire de cette époque et vivre certains moments aux côtés des parents de Zhida ont été difficiles.
De ce point de vue là, l'auteur a parfaitement dépeint toute l'horreur de la situation à cette époque mais aussi les conséquences qui en découlent pour Zhida et ses frères.
J'ai aussi réussi à m'attacher un peu à cet homme qui ne sait pas trop qui il est, comment il est perçu, comment il peut arriver à s'intégrer en France. Car là est bien le problème de Zhida : il se sent français puisque éduqué et scolarisé en France depuis l'âge de 8 ans (il ne voyait ses parents restés au Cambodge que très rarement). Il y a ce combat entre le fait d'être chinois de naissance et français par l'éducation. Et Zhida se perd...
Du coup, le fait de ne pas être arrivée à bien entrer dans le roman m'a déçue. La façon dont l'auteur a raconté son histoire ne m'a pas plu. Ces changements d'époque et de lieu de façon un peu intempestive me perdaient trop souvent et ajoutez à cela le nombre importants de personnages ont fait que, finalement, je n'ai pas tant adhéré que ça à ce roman. Je trouve cela dommage.
Il ne s'agit que d'un avis personnel qui ne concerne donc que moi et je pense que ce roman a de quoi trouver ses lecteurs qui l'apprécieront davantage. Un récit chronologique aurait été préférable pour moi. J'ai toujours du mal avec certains romans qui vont et viennent dans les époques à l'intérieur d'un même chapitre sans que l'on soit averti.
En bref, faites-vous votre propre avis sur ce livre si vous en avez l'occasion.
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