mardi 18 mars 2014

Le voleur de voix : Le castrat et les rois fous (T1)

Auteur : Jean-Nicholas Vachon
Editions : Michel Quintin (2014)
Nbre de pages : 424
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Présentation de l'éditeur :
Depuis qu’il a volé le diamant bleu enchâssé dans le visage d’une idole, au cœur de la jungle indienne, Maximilien est possédé par un démon buveur de sang. L’entité règne sans partage sur le corps et l’âme du jeune homme et l’oblige à assouvir tous ses désirs. Rien ne peut rendre Maximilien à son humanité perdue, sinon la magie qu’exerce sur lui la voix humaine.
Les mémoires de Carlo Broschi, dit Farinelli, sont jalonnés des triomphes d’une carrière exceptionnelle. La voix angélique du plus grand castrat de l’histoire lui a valu le respect des têtes couronnées, l’admiration des grands compositeurs et l’adulation des foules. Mais la plus étincelante lumière donne souvent naissance à l’ombre la plus menaçante.
Tandis qu’un orage s’abat sur Québec, un homme à l’allure repoussante s’introduit dans l’appartement de Nathaniel. Au nom d’une ancienne promesse familiale, l’intrus réclame de l’aide ; il faut empêcher le voleur de voix de frapper une nouvelle fois…



Mon avis :

Un seul mot pour qualifier ce roman jeunesse : époustouflant !
 
En fait, lorsque j'ai repéré ce roman sur le site des Editions Michel Quintin, je ne vais pas vraiment fait un rapport avec ces êtres fantastiques avec lesquels j'ai plutôt du mal à accrocher : les vampires.
 
Il faut dire aussi que lorsque j'ai commencé ma lecture, je n'ai pas cherché à relire le résumé de l'éditeur et j'entrais totalement naïve dans cet univers crée par un auteur, à la plume extraordinaire. Autant vous dire que mon immersion dans l'histoire de ces trois hommes que sont Nathaniel, Maximilien et Carlo Broschi m'a totalement emportée du début à la fin.
 
J'ai lu cet ouvrage jeunesse avec parcimonie et délectation parce qu'il faut savoir que Le voleur de voix est un roman à trois voix. Chaque chapitre se rapporte à un espace temps particulier (le 17ème, le 18ème ou le 21ème siècle) soit par le journal du vampire Maximilien, un récit direct avec Nathaniel ou les mémoires de Carlo Broschi, et que le tout forme un roman tout simplement exceptionnel qui permet de se rendre compte des caractères des protagonistes et des enjeux qui les rattachent les uns aux autres.
 
Je n'entrerai pas dans les détails alors que mes doigts n'ont qu'une envie, vous dire tout ce que vous allez rencontrer dans ce premier tome pour mieux vous pousser à oser franchir le cap de l'achat. 
 
Les personnages sont brillamment dépeints; on apprend à les connaître chapitre après chapitre; il devient difficile d'en juger certains alors que d'autres nous font tout simplement vibrer de plaisir ou d'émotions.
 
J'ai adoré les scènes où le castrat chantait de sa voix d'ange. Je me croyais propulser dans ce monde du 18ème siècle en Italie, en Angleterre ou en Espagne, auprès de cet homme à la voix enchanteresse. C'était un vrai délice, une pure merveille de s'imaginer à cette époque.
 
Tout comme c'était délicieux de voir Maximilien changer auprès de Carlo car un lien indéfectible les unit, un lien qui malgré tout n'est pas sain.
 
Entre Maximilien et Carlo nous errons à travers le 17ème et le 18ème siècle pour comprendre le pourquoi de l'intervention de Nathaniel au 21ème siècle. Cet homme contemporain est issu d'une famille qui a fait une promesse il y a plus de 200 ans de cela et ce sera à Nathaniel de l'honorer.
 
Alors oui, je l'admets, il n'est pas forcément évident de suivre ces différentes époques et cela demande de l'attention pour tout suivre correctement et comprendre ce que vivent ces personnages mais c'est aussi addictif et très plaisant. De plus, la mythologie vampirique m'a beaucoup plu parce qu'elle sort de tout ce que j'avais pu lire jusque là.
 
Je ne me suis jamais ennuyée tout au long de ma découverte parce que l'auteur a su insuffler une force à  ses personnages et à son intrigue. Tout est parfaitement mené et maîtrisé à un point tel que je ne voulais plus que ce tome s'arrête et j'ai regretté de ne pas avoir la suite entre les mains parce que j'étais devenue une intime de Nathaniel, de Maximilien et de Carlo.
 
Je suis entrée dans la vie de ces hommes, j'ai appris à les connaître et je ne voulais plus sortir de leur univers. Ils sont un trio magnifique tant par leur charisme que par les douleurs qu'ils tentent d'apaiser dans leurs existences respectives.
 
Je vous le dis le premier tome de cette série Le voleur de voix est une pure merveille qui m'a embarquée très loin et je ne compte pas m'arrêter de la découvrir.
 
Un immense merci à Lucie et aux Editions Michel Quintin pour cette sublime lecture qui m'a permis de voir les vampires d'œil très différent.
 
 

 


6 commentaires:

  1. Tu en parles bien,Belle, ça donne envie ! Le mélange des genres a l'air de bien fonctionner ( histoire castra et vampirisme ) ! Si tu aimes les castras et leur univers, je te conseille un film superbe FARINELLI !, tu connais peut-être ! Rien à voir sans doute avec ce livre, mais ta chronique m'y a fait pensé ! Bonne journée ;)

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    1. @ Licorne : tiens, tiens ! Intéressant car Farinelli n'est autre que Carlo Broschi dont je parle ici. C'est la même personne ;)

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  2. Tiens ça donne envie... :) Ca à l'air d'être un roman très surprenant :D

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  3. Oh alors là non plus je ne connais pas du tout, mais le fait que la mythologie vampirique soit bien renouvelée, prise dans un roman historique ça me donne envie de m'y plonger !

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  4. Eh bien, je sors de cette lecture, et j'ai bien peur de n'avoir pas été emportée... un peu déçue, même.

    Bises

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