Auteur : Ghislain Gilberti
Editions : Cosmopolis (2020)
Nbre de pages : 651
Présentation de l'éditeur :
TOUT CE QUI A COMMENCÉ DOIT FINIR
1995, Strasbourg voit éclore une organisation qui va mettre au point un système criminel étanche et sécurisé. L'enfance cauchemardesque de ses membres explique les raisons du Mal qui les ronge.
Borderline se dresse comme un seul homme, inéluctable, broyant les concurrences et les luttes internes. Est-il possible que l'officine ait enterré quelques secrets à sa création ?
2011, Cécile Sanchez, qui avait juré de ne plus jamais travailler sur cette affaire, est rattrapée par une conviction. C'est un dernier plongeon pour la commissaire qui va précipiter les événements. Après Sa Majesté des Ombres et Les Anges de Babylone, ce troisième et dernier tome de la Trilogie des Ombres emporte le lecteur dans le passé de ces monstres un peu trop humains et les nouveaux jours qui virent au cauchemar éveillé. Lors de ces allers-retours dans le temps, saura-t-elle mener la lutte contre les Anges déchus de la nouvelle Babylone sans perdre elle-même son âme ?
Mon avis :
J'ai enfin lu le dernier tome de la trilogie des ombres et je dois dire qu'il est surprenant et qu'il n'a pas été comme je l'attendais.
Ici, l'auteur nous prévient dans une note en début de tome que la direction qu'il donne à son dernier opus peut déconcerter et ne pas plaire. On aura 4 parties dont 2 se déroulent dans le passé, 15 ans avant les faits que l'on suit depuis "Sa majesté des ombres".
J'ai été déçue, dans un 1er temps, de constater que nous n'allions pas avancer dans l'enquête de 2011 mais j'ai trouvé que c'était intéressant de savoir comment les membres de Borderline s'étaient rencontrés et quelles étaient leurs motivations pour en arriver à de telles extrémités.
Même si je voulais savoir comment tout allait se terminer ici, j'ai ressenti aussi des longueurs parce que, finalement, on alterne passé et présent entre chaque partie et ce n'est pas ce que j'attendais.
Ici, l'auteur montre que Borderline ne fait pas de cadeau mais c'est aussi dans des proportions un peu exagérées. Il y a beaucoup voire trop de morts à mon goût. Il ne font pas de quartier et cela m'a gênée.
Une autre réflexion que je me suis faite (et ma mère est d'accord avec moi puisqu'elle l'a lu aussi) c'est que l'auteur occulte totalement un personnage qui semblait pourtant important jusque là car très proche de Cécile qui mène l'enquête mais également de Borderline.
Pourquoi avoir fait ce choix ? J'ai été, là encore, déçue de ne le voir qu'une fraction de secondes dans la toute dernière partie et pour pas grand'chose au final.
Bref, ce tome ne m'a pas totalement convaincue tant par la violence gratuite que par la tournure qu'il prend. J'aurais aimé qu'il prenne un autre chemin. Tant pis pour moi.
Mais je continuerai à lire du Ghislain Gilberti parce que j'aime sa façon d'écrire, le rythme qu'il donne à ses romans et cette dynamique qui fait que l'on tourne les pages sans s'en rendre compte. Du coup, on ne s'ennuie pas.
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