Editions : Presses de la Cité (2014)
Nbre de pages : 396
Présentation de l'éditeur :
Dans le nord de l'Islande, en 1829, Agnes Magnúsdóttir est condamnée à mort pour l'assassinat de son amant, Natan Ketilsson. En attendant que la sentence soit exécutée, Agnes Magnúsdóttir est placée en résidence surveillée à Kornsá, dans la ferme de l'agent de sécurité du canton, Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles. Horrifiées à l'idée d'héberger une criminelle, les membres de la famille évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Totti, le jeune révérend que la meurtrière a choisi comme guide spirituel pour la préparer à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Alors que les mois passent, contraints de partager le quotidien, de travailler côte à côte cette terre gelée et hostile, le fermier et les siens se laissent peu à peu apprivoiser par la condamnée. Encouragée par le pasteur, Agnes livre le récit de sa vie, de son amour pour Natan, et des semaines qui ont conduit au drame, laissant entrevoir une vérité qui n'est pas forcément celle que tous pensaient connaître. Inspiré de la véritable histoire d'Agnes Magnúsdóttir, la dernière femme condamnée à mort en Islande, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous croyons savoir et celle à laquelle nous voulons croire.
Dans le nord de l'Islande, en 1829, Agnes Magnúsdóttir est condamnée à mort pour l'assassinat de son amant, Natan Ketilsson. En attendant que la sentence soit exécutée, Agnes Magnúsdóttir est placée en résidence surveillée à Kornsá, dans la ferme de l'agent de sécurité du canton, Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles. Horrifiées à l'idée d'héberger une criminelle, les membres de la famille évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Totti, le jeune révérend que la meurtrière a choisi comme guide spirituel pour la préparer à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Alors que les mois passent, contraints de partager le quotidien, de travailler côte à côte cette terre gelée et hostile, le fermier et les siens se laissent peu à peu apprivoiser par la condamnée. Encouragée par le pasteur, Agnes livre le récit de sa vie, de son amour pour Natan, et des semaines qui ont conduit au drame, laissant entrevoir une vérité qui n'est pas forcément celle que tous pensaient connaître. Inspiré de la véritable histoire d'Agnes Magnúsdóttir, la dernière femme condamnée à mort en Islande, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous croyons savoir et celle à laquelle nous voulons croire.
Mon avis :
Voilà quelques jours que j'ai terminé ce roman et j'avoue que j'ai bien du mal à rédiger ma chronique. Tout simplement, parce que je sors assez déçue de cette lecture dont j'attendais vraiment autre chose.
Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'étais enthousiasmée à un point tel que j'étais persuadée que j'allais découvrir un magnifique ouvrage dans le même genre que Folie d'une femme séduite de Susan Fromberg Shaeffer qui avait été une découverte exceptionnelle à l'époque où je l'ai lu.
Le thème abordant à peu près les mêmes choses, je me suis dit que j'allais encore trouver là de quoi avoir le ventre noué et ressentir une empathie immense pour Agnès.
Cependant, au tout début de ma lecture, je me suis aperçue que la narration allait partir différemment de l'autre roman. En effet, Agnès est déjà condamnée et c'est lors de son arrivée dans la famille Jonsson que nous allons avoir un point de vue général avec la vie à la ferme et le ressenti de chaque personne sur cette arrivée qui ne les ravit aucunement et le récit personnel d'Agnès sur son arrestation, son passé, sa rencontre avec ce fameux Nathan.
Du coup, même si l'écriture de Hannah Kent n'est pas désagréable mais au contraire assez facile (mis à part les noms sur lesquels il faut se concentrer pour ne pas les écorcher) et fluide, j'ai trouvé que l'ensemble était trop long pour me permettre de ressentir quoi que ce soit pour cette condamnée.
Alors même que je m'attendais (là encore) à une narration chronologique et racontée uniquement par Agnès, j'ai été un brin déçue par le choix de l'auteur parce que cela ne me permettait pas de m'imprégner vraiment des tenants et aboutissants.
Vu que la famille est en proie à une hostilité certaine à l'endroit d'Agnès, ses révélations ne se font vraiment qu'au compte-goutte et si après une bonne moitié du livre, j'ai pu voir ce qu'il en était, c'était déjà trop tard pour que mes émotions arrivent.
Malgré tout, le livre n'est pas mauvais du tout et j'avoue que cette condamnation démontre à quel point les conséquences de certains actes étaient, à l'époque, radicales.
Heureusement qu'aujourd'hui les enquêtes sont menées avec plus précisions et de recherches dans les faits et gestes des présumés accusés et que la présomption d'innocence existe.
En bref, A la grâce des hommes dépeint une époque difficile sur la question de l'innocence de certains actes. C'est aussi une belle histoire sur des liens quasiment impossibles entre une accusée et sa famille d'accueil qui, pourtant, se forment au fil des pages. Malheureusement, le récit, tel que présenté, ne m'a pas permis de ressentir toutes les émotions que j'aurais voulu. Dommage pour moi mais je vous conseille malgré tout de vous faire votre propre idée sur ce livre et le personnage d'Agnès Magnúsdóttir.
Un grand merci aux Editions Presses de la Cité et à Babelio pour cette lecture.
Coucou ^^
RépondreSupprimerJ'ai lu hier un billet coup de coeur sur ce roman et du coup, ton avis douche un peu mon envie de l'acheter immédiatement ! Je vais encore attendre 2-3 avis avant de céder, ce sera plus prudent, surtout que tes bémols sont des éléments qui amoindrissent mon plaisir (quand il faut se trainer une moitié du roman avant que ça avance, par exemple)
Bon w-e à toi :)
C'est vrai que certains avis sont meilleurs que le mien. J'espère que tu le tenteras pour te faire ta propre opinion dessus. Bisous :)
SupprimerOn dirait bien que le roman de Hannah Kent ne t'as pas autant enthousiasmée que moi =/... dommage, mais je comprends tout à fait tes arguments ;)
RépondreSupprimerEn tout cas, tu me donnes sacrément envie de lire "Folie d'une femme séduite" de Susan Fromberg (je suis allée lire ta chronique dans la foulée et tu m'as totalement convaincue ! :D)
Par moment, j'ai l'impression de passer à côté de certains romans mais bon c'est comme ça. Je suis contente que "Folie d'une femme séduite" te tente et j'espère surtout qu'il te plaira. Jusque là, il a plu à toutes les personnes à qui je l'avais conseillé ;)
SupprimerJ'ai Folie d'une femme séduite dans ma PAL, je l'ai achetée pensant le lire de suite, il me fait très envie depuis longtemps, mais j'ai peur de sortir dessus. Je vais aller ton avis tiens =)
RépondreSupprimerCe livre avait attirée mon attention mais ton avis me refroidit un peu, Islande oblige ... ;) le sujet promettait pourtant ...Merci de cette chronique ! bises ma Belle
RépondreSupprimerTon avis est vraiment en demi teinte je trouve. Tu semble déçue mais le sujet reste très intéressant. J'espère y trouver mon compte et comme je n'ai pas lu Folie d'une femme séduite je n'aurai pas de point de comparaison.
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