dimanche 20 septembre 2015

Tout ce qui est solide se dissout dans l'air

Auteur : Darragh McKeon
Editions : Belfond (2015)
Collection : Littérature étrangère
Nbre de pages : 423

Présentation de l'éditeur :
Dans un minuscule appartement de Moscou, un petit prodige de neuf ans joue silencieusement du piano pour ne pas déranger les voisins. Dans une usine de banlieue, sa tante travaille à la chaîne sur des pièces de voiture et tente de faire oublier son passé de dissidente. Dans un hôpital non loin de là, un chirurgien s'étourdit dans le travail pour ne pas penser à son mariage brisé. Dans la campagne biélorusse, un jeune garçon observe les premières lueurs de l'aube, une aube rouge, belle, étrange, inquiétante. Nous sommes le 26 avril 1986. Dans la centrale de Tchernobyl, quelque chose vient de se passer. Le monde ne sera plus jamais le même.

Mon avis :

J'ai terminé ce roman vendredi et j'avoue que je suis restée perplexe  et frustrée lorsque je l'ai refermé. J'en attendais tellement autre chose vu qu'il devait s'agir d'un roman portant sur la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine.

Alors, effectivement, il va être question de cette centrale nucléaire et de ce qu'il s'est produit en 1986, dans un monde qui n'était pas du tout préparé à une catastrophe d'une telle ampleur.

J'ai suivi, dans un premier temps, les personnages sans me poser trop de questions parce que j'attendais de voir cette catastrophe arriver et ensuite me rendre compte de la façon dont les personnages allaient gérer la situation.

Et puis, lorsque ce moment est survenu et que je me suis rendue compte la façon dont tournait le roman, j'ai froncé les sourcils. Je ne m'attendais pas à suivre par alternance des personnages en Union Soviétique dans leur quotidien et de l'autre Grigori, un chirurgien parti en Ukraine pour apporter ses connaissances et ses soins aux victimes de Tchernobyl.

Du coup, ma lecture s'est faite en dents de scie vers la moitié du livre. J'étais totalement immergée dans la narration de Grigori et de tout ce qui se passait ou pas à proximité de la centrale et des conséquences qui en découlaient, alors que je ne portais vraiment aucun intérêt à Maria et sa famille.

J'attendais tellement que ce livre ne parle que de cette catastrophe, du pourquoi elle est survenue, comment les victimes ont été pris en charge, comment les autorités on fait pour s'organiser avec une telle chose, que tout ce qui se déroulait en dehors (et même si j'ai été parfois choquée de la façon dont cela se déroulait pour Maria) était superflu.

Pourtant, les personnages étaient liés les uns aux autres et cela aurait dû me permettre de mieux appréhender les passages de la vie quotidienne russe mais cela n'a pas été le cas. Malheureusement.

Du coup, je sors un peu déçue de cette découverte de la rentrée littéraire qui ne m'a pas apporté ce que je voulais. Pour autant, je pense qu'il est à découvrir avec un œil différent de celui que j'avais. Grybouille y est parfaitement arrivée et a beaucoup aimé cet ouvrage. N'hésitez pas à aller voir son avis dessus.

 

4 commentaires:

  1. Je ne suis pas certaine de le lire, après ton avis :-/

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  2. Je n'étais pas tellement intriguée au départ, pourquoi pas si je le trouve un jour en occasion mais je n'en fait pas une priorité.

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  3. Avis mitigé donc. Ce roman me tentait à cause de la thématique de Tchernobyl, mais je vais peut-être attendre un peu...

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