mercredi 6 mai 2020

Le gang des rêves

Auteur : Luca di Fulvio
Editions : Pocket (2017)
Nbre de pages : 945


Présentation de l'éditeur :

Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt... L'histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s'achève quelques heures plus tard sans qu'on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio. Roman de l'enfance volée, Le Gang des rêves brûle d'une ardeur rédemptrice : chacun s'y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l'illusion de la pureté.


Mon avis :

Plébiscité par bon nombre de lecteurs dès sa sortie, il me tardait de lire ce roman pour comprendre cet engouement. Je l'ai lu en LC avec @celinelecture et le moins que je puisse dire c'est que je suis encore à côté de la plaque.

Tout commence avec un prologue auquel je ne m'attendais pas tant il est violent sur une gamine de 13 ans. Cela continue sur 80 pages que j'ai eu bien du mal à lire. Viols à répétition, prostitution juvénile, agressions horribles... voilà le début du roman. J'ai du énormément de mal avec le début et encore plus avec le chapitre 8 qui m'a carrément traumatisée. A ce moment là, j'étais en plein doute. Allais-je continuer ? En quoi ce roman pouvait-il être magnifique avec un début aussi terrible ?

J'ai continué parce que je le lisais avec Céline et qu'elle était autant sidérée que moi. Nous nous sommes soutenues jusqu'au bout.

Je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages. Je ne me suis pas intéressée totalement à ce qui leur arrivait. Que ce soit Cetta, Christmas ou Ruth, je suis restée extérieure à leurs vies.

J'ai attendu les guerres entre gangs qui ne sont jamais venues comme je l'entendais. L'auteur décrit New-York de 1920 de façon un peu trop survolée. J'aurais aimé plus de détails, de profondeur.

On reste sur une histoire classique d'un personnage qui veut sortir de sa condition pour s'élever dans la société. On y trouve l'amour compliqué, la difficulté de se reconstruire après un événement tragique mais l'ensemble est déjà vu.

Si l'auteur écrit magnifiquement et plonge son lecteur dans son roman malgré lui, il n'empêche que le tout ne sort pas du lot. Je n'ai pas trouvé tout ce qui en fait une pépite ou le rend exceptionnel.

Je ne suis pas sortie conquise de cette lecture, loin de là même, mais j'admets que Luca di Fulvio est un excellent romancier à la plume agréable que je relirai un jour.

2 commentaires:

  1. C'est dommage que tu sois mitigée par ta lecture. En tout cas, je l'ai dans ma PAL alors j'espère aimer :)

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  2. Oh c'est vraiment dommage cette déception. Après, c'est pas mal que tu avertisse sur les premiers chapitres qui sont durs à lire parce que sinon j'aurais été aussi sidérée que vous !

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