mercredi 17 juin 2015

Qu'est-il arrivé à Celia Steinhauser ?

Auteur : Susan Crawford
Editions : Mosaïc (2015)
Nbre de pages : 338

Présentation de l'éditeur :
Ce pourrait être une fin d’après-midi banale, dans une banlieue banale de Manhattan. Et pourtant, tout est plus vibrant, plus aigu, plus dérangeant. Dana se réveille au bord de la crise qui ne tardera plus à la faire  basculer dans l’exaltation mentale, celle des bipolaires comme elle. Au même moment, à quelques pas de là, la police découvre une femme dans une flaque de sang, chez elle, assassinée. C’est Celia Steinhauser, l’amie de Dana. Et Dana est la dernière personne à l’avoir vue cette après-midi-là…
A travers les yeux de son héroïne - une femme délaissée par son mari, ultra-sensible et au bord de l’abîme -, Susan Crawford mène une enquête à la fois policière et psychologique. Dana a-t-elle tué son amie ou bien le meurtre dont elle se soupçonne n’a-t-il eu lieu que dans sa tête ? Y a-t-il une meurtrière tapie en elle, ou bien le coupable se cache-t-il  dans les ombres du dehors ?

Mon avis :

Après mon aventure avec Pendergast, j'avais envie de rester dans l'univers du policier et je me suis donc lancée dans le roman de Susan Crawford, auteur que je ne connaissais pas jusque là. Je ne sais pas si j'ai une chance inouïe en ce moment mais j'ai encore passé un excellent moment de lecture et avec Qu'est-il arrivé à Celia Steinhauser ?

Vous en conviendrez, le titre nous met d'entrée de jeu dans l'ambiance de ce roman et pousse déjà le lecteur à se poser des questions. Il y a un meurtre et il faut savoir pourquoi cette femme a été tuée et surtout par qui.

L'histoire n'est pas juste racontée par Dana, comme le précise le résumé de l'éditeur. Il va bien au-delà puisqu'il y a un narrateur omniscient qui nous explique le passé de Dana mais de aussi de chaque personnage que l'on va rencontrer ici.

J'avoue qu'en général la narration de ce genre ne me convient pas forcément parce que j'ai toujours beaucoup de mal à ressentir de l'empathie pour les personnages du récit. Et ici cela ne change pas puisque, effectivement, je ne me suis pas attachée aux personnages mais je ne suis pas restée extérieure à ce qui se passait, non plus.

Contrairement à d'autres livres où j'aurais bien volontiers abandonné ma lecture, ce roman de Susan Crawford attisait suffisamment ma curiosité pour que ma lecture soit rapide et toujours intéressée.

Même si Dana paraît comme la folle du quartier qui ne sait plus quoi penser de son mari, de ses voisins et surtout d'elle-même dans les dernières heures de vie de Celia Steinhauser, et même si on la voit plonger dans un abîme sans fond au fur et à mesure que l'on avance, on s'interroge de tout façon sur tout son entourage et si tout n'est pas fait, justement, pour qu'elle perde d'autant plus la raison.

L'auteur se focalise sur Dana parce qu'elle est la plus vulnérable mais jusque dans les dernières pages on ne sait pas qui à tuer Celia. A aucun moment, je n'ai réussi à trouver un quelconque indice pouvant m'amener à penser que l'un ou l'autre était coupable.

C'est vraiment exaltant parce que, même si certaines parties me semblaient un peu longues et dénuées d'intérêt (surtout lorsque Dana parle de son passé), je voulais toujours progresser pour en savoir plus et savoir enfin qui était derrière tout ça.

J'ai été bluffée quand je l'ai su et je peux dire, pour le coup, que ce roman vaut la peine d'être lu. Car, après tout, quand on se lance dans ce genre de titre ce n'est pas pour élucider l'enquête à la moitié du roman.

Merci aux Editions Mosaïc pour cette lecture si plaisante et riche en questionnements.


1 commentaire:

  1. Moi aussi j'ai aimé cette lecture ! Le livre était assez prévisible dans l'ensemble pour moi sauf le final qui m'a bluffée également ;)

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