Auteur : Béatrice Courtot
Editions : Charleston (10 avril 2018)
Nbre de pages : 230
Présentation de l'éditeur :
Marseille, 2016
En démontant le faux plafond d'un hôtel, un ouvrier tombe sur une boîte contenant les souvenirs d'une vieille dame, Magdalena. Son arrière-petite-fille, Anaïs, tenancière du Café de l'Ensaïmada, une institution culinaire à Paris, décide alors de partir à la recherche de ses origines majorquines…
Majorque, 1935
Magdalena, jeune pâtissière, confectionne chaque jour des ensaïmadas, ces brioches majorquines entortillées et saupoudrées de sucre glace. Mais très vite, la guerre civile espagnole frappe aux portes de son village. Au péril de sa vie, Magdalena s'engage alors dans la résistance.
Entre Majorque et Marseille, deux destins de femmes bousculées par la Guerre d'Espagne et un secret de famille, mais unies par une même passion : la pâtisserie.
Mon avis :
Ce qui m'a donné envie de découvrir ce roman c'est avant tout les secrets de famille, le côté historique avec l'arrière grand-mère et le fait que cela se déroule à Majorque. Qui n'a pas envie, en cette période printanière, de s'imaginer sur cette île paradisiaque ?
C'est donc avec Amandine que j'ai lu ce titre en lecture commune. On s'est plongées l'une et l'autre dans cette romance avec l'espoir de passer un excellent moment de lecture.
D'une certaine façon, cela fut le cas parce que l'écriture de Béatrice Courtot est agréable et très fluide. Si je peux d'ailleurs vous conseiller un roman pour cet été, n'hésitez pas à lire celui là. Il sera idéal.
Oui mais voilà, nous ne sommes pas encore en été et la lectrice que je suis reste encore très pointilleuse sur les romans qui passent entre ses mains.
Si j'ai aimé découvrir l'histoire de la famille d'Anaïs avec les secrets de cette arrière grand-mère, Magdalena, j'ai trouvé que malheureusement l'ensemble allait beaucoup trop vite.
Le roman est vraiment trop court pour moi et j'aurais aimé que l'auteure prenne davantage de temps pour détailler la période majorquine sous Franco.
Vous savez que je suis une férue d'Histoire et je connais très mal celle de l'Espagne... alors que je n'habite pas très loin. Mouais... Va falloir que je remédie à cela...
Mais, dans tous les cas, La vallée des oranges apporte cette envie de détails sur la guerre civile espagnole de 1936 et il est cruellement navrant que Béatrice Courtot ne s'y soit pas attardée davantage. Tout comme, d'ailleurs, l'histoire que Magdalena va vivre avec Jaime, son amoureux de l'époque...
Si Anaïs fait des découvertes, j'avoue que la facilité qui lui est donnée de les trouver m'a aussi empêcher d'apprécier réellement ce livre. C'est beaucoup trop simple. Tout lui tombe dessus comme par magie. Elle a beau indiqué qu'il lui a fallu des mois de recherches pour trouver certaines choses, le lecteur ne le ressent absolument pas...
Sa rencontre avec Miquel va bien sûr se transformer en romance mais là encore je n'ai pas été ébranlée par leur histoire.
En fait, s'agissant de la romance en elle-même, j'y suis restée très extérieure.
Par contre, le roman donne très envie de partir en vacances. C'est une véritable ode à la découverte de cette région du globe avec des paysages fantastiques et des saveurs et des odeurs que j'ai pu ressentir à travers les mots de l'auteure.
A cela s'ajoutent des petites recettes majorquines en tête de certains chapitres qui donnent bien envie de les tester eux-aussi. Dommage que les ingrédients ne soient pas dosés...
En bref, La vallée des oranges n'a pas été une lecture désagréable parce qu'elle a été lu rapidement et agréablement. Mais je regrette vraiment le côté trop facile et rapide de l'ensemble qui ne permet pas au lecteur de s'imprégner d'une Histoire de l'île difficile et d'une romance qui aurait mérité beaucoup plus de temps pour être appréciée. Je sors déçue et c'est dommage. Peut-être aurais-je dû le lire pendant les vacances estivales où là mon cerveau se laisse purement et simplement porter sans chercher les détails qui aujourd'hui me manquent... ?!
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