mardi 15 mai 2018

La symphonie du hasard (livre 1)

Auteur : Douglas Kennedy
Editions : Belfond (novembre 2017)
Nbre de pages : 362


Présentation de l'éditeur :
Toutes les familles sont des sociétés secrètes. Des royaumes d’intrigues et de guerres intestines, gouvernés par leurs propres lois, leurs propres normes, leurs limites et leurs frontières, à l’extérieur desquelles toutes ces règles paraissent souvent insensées.

Comme chaque semaine, Alice Burns, éditrice new-yorkaise, s'apprête à rendre visite à son jeune frère Adam. Jadis jeune loup de Wall Street en pleine ascension, ce dernier croupit désormais en prison.
Mais cette rencontre hebdomadaire va prendre un tour inattendu. Décide à soulager sa conscience, Adam révèle un secret qui pourrait bien venir rompre les derniers liens qui unissent encore leur famille.
Et Alice de replonger dans l'histoire ses siens, celle d'un clan à l'image de l'Amérique : volontaire, ambitieux, assoiffé de réussite, souvent attaqué, blessé parfois en butte à ses propres démons, mais inlassablement en quête de rachat...


Mon avis :

Voilà un bon moment que je voulais lire cette trilogie de Douglas Kennedy. J'ai attendu d'avoir tous les tomes dans ma monstrueuses PAL pour enfin la commencer parce que je me doutais bien qu'en la démarrant, je serais obligée d'enchaîner les tomes.

Alors, non je n'ai pas encore commencé le tome 2 mais cela ne va pas tarder parce que je me suis régalée à suivre l'histoire de la famille Burns avec ses secrets et ses personnages qui la composent, tous autant mystérieux que particuliers.

Alice est une jeune trentaine qui va apprendre le secret porté par son frère pendant de nombreuses années et dans lequel son père fait partie. A partir de là, elle va nous raconter comment elle vivait et percevait sa famille depuis son adolescence. On va donc les suivre dans les années 70, dans une Amérique en pleine évolution sociale mais aussi politiquement douloureuse.

Je ne sais pas vraiment comment vous parler de ce premier tome sans vous spoiler sur Alice (la benjamine), Adam, Brenda (la mère), Brendan (le père) et Peter (le frère aîné).

Les membres de cette famille s'aiment et en même temps il y a tellement de tension avec un père raciste mais qui le nie, s'étant marié avec une femme juive, une mère qui ne montre pas ses sentiments à l'égard de sa fille et qui malgré tout n'hésitera pas à la soutenir dans certaines circonstances face à un père très/trop rigide.

Les parents sont systématiquement en conflit. Les frères tentent de mener la vie qu'ils souhaitent sans vraiment réaliser qu'ils font peut-être ce que le père attend d'eux.

Alice est celle qui va aller au bout de ce qu'elle pense être bon pour elle, quitte à contrer ses parents.

Je n'ai pas pu lâcher ce roman tant j'étais prise dans l'engrenage de cette famille si commune. Et parce que le contexte politique et social sont difficiles, on se demande comment cela va se finir pour chacun de ces membres.

J'ai aussi beaucoup aimer voir évoluer Alice dans le contexte étudiant lorsqu'elle arrive en fac. Les années 70 sont riches sur beaucoup de points que l'on voit dans ce premier volet et c'est une lecture exaltante qui en résulte.

La plume de Douglas Kennedy est toujours aussi exquise. Il a forgé là une trilogie qui excelle tout ses autres romans, même si pour l'instant je n'ai lu que le tome 1.

Ce livre c'est le livre de chaque famille, américaine ou non. Parce que chaque famille a ses secrets. Parce que chacun de ses membres essaie de faire pour le mieux mais les personnalités sont là, certaines plus fortes que d'autres, prenant alors l'ascendant. Comment arriver à vivre dans une atmosphère pesante, étouffante où l'on risque de se perdre ?

J'ai hâte de retrouver Alice dans le tome 2 que je compte bien lire très rapidement.

1 commentaire:

  1. Ce livre me tentait déjà beaucoup, mais maintenant que tu en as parlé encore plus.
    Merci

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