jeudi 3 avril 2014

Maléfica : La voie du livre (T1)

Auteur : Hervé Gagnon
Editions : Hugo & Cie (2014)
Nbre de pages : 427

Présentation de l'éditeur :
En l'an 1639, la France est aux prises avec les révoltes populaires, la famine et un clergé qui voit le mal partout. On brûle comme sorcières toutes les femmes qui ont le malheur de ne pas correspondre au dogme catholique. Dans le petit village d'Abelès, Anneline Dujardin, sa mère Catherine et sa fille Jeanne, guérisseuses comme toutes leurs ancêtres, coulent des jours paisibles jusqu'à ce que le nouveau curé lance l'Inquisition à leurs trousses.
Dans un hameau voisin, l'armurier François Morin voit sa femme et sa fillette sauvagement assassinées par un gabeleur et ses hommes. Il exerce une vengeance terrible et se retrouve hors-la-loi.

Unis dans le malheur, Anneline et François tenteront d'échapper à l'inquisiteur, au prévôt de justice, aux mousquetaires du roi et au cardinal de Richelieu.

Mon avis :

Avant toute chose, j'ai décidé de couper quelques précisions insérées dans la présentation de l'éditeur parce que, à mon sens, cela en disait trop. Comme à mon habitude, je n'ai pas relu le résumé de l'ouvrage et j'avoue que c'est toujours un plaisir de découvrir à 100% un livre.
 
Tout au long de ces 400 pages, le lecteur va apprendre à connaître tout d'abord les personnages qui seront confrontés à des difficultés telles que certains passages sont frustrants et les descriptions terribles.
 
On erre ici au 17ème siècle, alors même que l'Inquisition est en place et que les taxes assomment les pauvres paysans du royaume.
 
Hervé Gagnon introduit dans son ouvrages deux choses bien distinctes qui ouvrent la voie à un roman époustouflant d'aventure et d'action.
 
Même si j'ai mis près d'une semaine pour lire cet ouvrage, cela est dû uniquement au manque de temps qui m'assaillait parce que, comme à l'accoutumée, le dernier ouvrage d'Hervé Gagnon est écrit avec fluidité, finesse et richesse de l'Histoire de notre chère France de l'époque.
 
Je me plongeais avec avidité dans ce premier tome avec un plaisir qui ne s'est jamais tari tout au long de ma découverte. Bien au contraire, j'étais peinée de devoir le lâcher pour mes autres occupations.
 
Compte tenu des faits qui s'y déroulent, il est impossible de ne rien ressentir pour François, Catherine, Jeanne ou Annelise, même si j'avoue avoir eu un gros faible sur la relation qui s'installe progressivement entre Annelise et François.
 
C'est prévisible dès le début mais qu'est-ce que c'est très bien amené. Et puis, honnêtement avoir une romance au milieu de toute cette barbarie de l'époque, j'avoue que je ne dis pas non. Cela donne une certaine légèreté dans l'ambiance générale et le lecteur en a bien besoin.
 
L'auteur n'hésite pas à nous malmener en décrivant avec précision des scènes de tortures commises sur de pauvres femmes parce qu'elles avaient un certain savoir.
 
Pour avoir lu un certain nombre de livres sur cette période, je ne me rappelais pas que ces derniers m'avaient autant décrit ces moments d'horreur. A un moment donné, je me suis demandée quand Hervé Gagnon allait m'épargner en arrêtant ces descriptions parce que... pfiou... c'est dur à supporter, encore plus à imaginer, ce que ces personnes ont dû endurer.
 
Et puis, il y a le passé d'Annelise, ou en tout cas, un pan de ce dernier qu'elle ne connaît pas encore; que l'on apprend en même temps qu'elle; les recherches qu'elle va entreprendre pour mieux comprendre tout ce qui se passe.
 
C'est juste succulent à découvrir, à lire et je m'imaginais être à la place de ce personnage pour mieux vivre les batailles, les rencontres, les doutes et les espoirs.
 
Les dernières pages sont à hurler de frustration parce que, forcément, on veut la suite, là, tout de suite.
 
Je veux savoir ce que vont devenir Annelise, François, Jeanne et les autres. Je veux savoir ce qu'il en est pour Louis XIII que nous rencontrons aussi, ainsi que le fameux Comte de Tréville (dixit les ouvrages d'Alexandre Dumas pour ceux et celles qui adorent les fameux mousquetaires). J'ai été excitée comme une puce en me disant que ce serait le rêve si Hervé Gagnon me mettait nos très célèbres Athos, Portos, Aramis et d'Artagnan dans son ouvrage. Mais bon, il ne fallait pas trop rêver non. J'étais emportée dans mon élan et il m'a fallu revenir sur terre. Mais bon, d'autres sont là et cela laisse présager une suite pleine de rebondissements.

En bref, Maléfica est une nouvelle série d'un auteur que j'admire de plus en plus tant par sa capacité à m'emporter dans l'Histoire de notre pays que par sa façon de nous raconter des histoires pleines d'aventure, d'action mais aussi d'horreur de l'époque. J'étais conquise par son autre série, Damné, et ma lecture de Maléfica confirme que Hervé Gagnon a tout pour me plaire.
 
Un grand merci à l'auteur pour les moments qu'il m'a fait vivre avec Maléfica qui sort aujourd'hui en librairie et aux Editions Hugo & Cie pour cette découverte enchanteresse.
 


6 commentaires:

  1. Je devrais le recevoir bientôt et il me tarde de le lire vu ce que tu en dis :P

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    1. Youhou !! J'espère qu'il va te plaire. Je viendrai voir ce que tu en auras pensé. Bonne lecture ;)

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  2. Merci pour ces bons mots. Je me suis permis de partager votre critique sur ma page Facebook, comme je le fais souvent.
    Hervé Gagnon

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  3. il va falloir que je le découvre, je le sens bien :) :)
    merci pour cette chronique qui fait envie ;)

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  4. Ouah!!! ça à l'air super! :)
    Je le note de suite dans les lectures futures, merci pour la chronique! :3
    Comme je suis fan de cette époque là, cette lecture ne tardera pas.

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