Auteur : Joe Hill
Editions : JC Lattès (Juin 2017)
Nbre de pages : 610
Présentation de l'éditeur :
Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé.
Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent... Boston, Détroit, Seattle... sont frappés. Il n'existe pas d'antidote.
Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu'elle est enceinte et qu'elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit.
Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d'exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l'Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre.
Une fresque aussi profonde que fascinante sur l'homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie.
Mon avis :
J'ai enfin découvert Joe Hill avec son dernier roman et je peux déjà vous dire que ce ne sera pas mon dernier. J'ai Le costume du mort et Nosfera2 qui m'attendent sur ma liseuse depuis longtemps et je pense qu'ils ne vont pas trop traîner...
Le fils de Stephen King n'a rien à envier à son père ou en tout cas il peut lui dire merci pour son fabuleux héritage parce que Joe Hill est un écrivain à la hauteur de ce qu'est son père.
Mais attention, Joe Hill a son style à lui et l'histoire de L'homme feu ne ressemble aucunement aux romans de papa.
J'ai vécu pendant plus de 600 pages aux côtés de Harper et John dans une ambiance pesante parce que la pandémie qui fait rage sur l'ensemble du globe est à faire peur.
L'écaille du dragon s'attrape par contact à partir du moment où une écaille apparaît sur votre peau. En tout cas, c'est ce que l'on croit au départ... Vous devenez alors un infecté, un paria.
Lorsque Harper se rend compte qu'elle est malade, elle est enceinte de 10 jours et son mari, Jakob, terrorisé, la quitte pour revenir quelques jours plus tard avec la ferme intention d'abréger ses futures souffrances. Parce que cette maladie vous tue par auto-combustion au bout de quelques semaines, 4 mois au plus et les autorités ne savent pas du tout comment guérir de ces spores qui prennent place dans votre corps au fur et à mesure que le temps passe.
Harper n'a donc pas le choix : elle fuit pour sauver son enfant. Elle rencontrera John, le pompier qu'elle avait déjà vu dans un hôpital où elle travaillait. Avec Allie et Nick, John amène Harper dans un centre où d'autres infectés sont arrivés à gérer L'écaille de dragon mais une milice du feu s'est formée pour anéantir tous les infectés.
Et durant plus de 600 pages nous allons suivre Harper, John, Allie, Nick et compagnie dans cette atmosphère de mort, de doute, d'envie de vivre, de survivre et de mener à bien une grossesse qui pourrait mettre au monde un bébé déjà infecté...
Tout est mis en oeuvre pour que le lecteur ne lâche pas ce roman avec des personnages auxquels on s'attache, des chapitres très courts, et des explications sur cette maladie au fur et à mesure que l'on progresse et cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête avec la milice du feu qui les traque...
J'ai passé un très bon moment avec ce roman même s'il m'a fallu près de 15 jours pour en venir à bout parce que les caractères étaient écrits tellement petits que je devais faire des pauses régulières.
Mais à aucun moment je n'ai eu envie d'abandonner ces personnages dans un contexte chaotique parce que je voulais savoir si Harper allait pouvoir mettre son enfant au monde. Parce que John me plaisait beaucoup même s'il reste en retrait du camp dans lequel il amène Harper. Parce que son histoire est géniale à découvrir.
L'homme feu est un thriller fantastique qui se laisse lire extrêmement bien. L'écriture est accrocheuse et très fluide et le côté fantastique pousse encore plus le lecteur à vouloir en savoir encore plus.
La fin m'a déconcertée et déçue parce que je ne m'y attendais pas du tout mais alors pas du tout du tout du tout. Du coup, je suis restée accrochée à mon livre en me disant que "non ce n'est pas possible !" et Bingo ! Joe Hill a frappé fort...
Je verrai bien une suite d'ailleurs parce que je trouve les dernières lignes très ouvertes... et ce serait trop bon que de retrouver certains personnages que j'aime beaucoup. Après avoir passé 15 jours avec eux, ce fût difficile de fermer ce roman mais je me dis que c'est pour mieux en découvrir un autre.
En bref, L'homme feu a été un excellent moment de lecture et une très bonne découverte. J'ai mis du temps avant de me décider à lire Joe Hill parce que j'avais peur que ça ne me perturbe trop, que cela ressemble trop à du Stephen King et finalement j'ai été comblée par ce que j'ai lu. Si vous aimez les thrillers fantastiques, je ne peux que vous conseiller ce titre et partir à la rencontre de personnes exceptionnelles atteintes d'une maladie étrange, angoisssante mais ô combien passionnante...
Mon avis :
J'ai enfin découvert Joe Hill avec son dernier roman et je peux déjà vous dire que ce ne sera pas mon dernier. J'ai Le costume du mort et Nosfera2 qui m'attendent sur ma liseuse depuis longtemps et je pense qu'ils ne vont pas trop traîner...
Le fils de Stephen King n'a rien à envier à son père ou en tout cas il peut lui dire merci pour son fabuleux héritage parce que Joe Hill est un écrivain à la hauteur de ce qu'est son père.
Mais attention, Joe Hill a son style à lui et l'histoire de L'homme feu ne ressemble aucunement aux romans de papa.
J'ai vécu pendant plus de 600 pages aux côtés de Harper et John dans une ambiance pesante parce que la pandémie qui fait rage sur l'ensemble du globe est à faire peur.
L'écaille du dragon s'attrape par contact à partir du moment où une écaille apparaît sur votre peau. En tout cas, c'est ce que l'on croit au départ... Vous devenez alors un infecté, un paria.
Lorsque Harper se rend compte qu'elle est malade, elle est enceinte de 10 jours et son mari, Jakob, terrorisé, la quitte pour revenir quelques jours plus tard avec la ferme intention d'abréger ses futures souffrances. Parce que cette maladie vous tue par auto-combustion au bout de quelques semaines, 4 mois au plus et les autorités ne savent pas du tout comment guérir de ces spores qui prennent place dans votre corps au fur et à mesure que le temps passe.
Harper n'a donc pas le choix : elle fuit pour sauver son enfant. Elle rencontrera John, le pompier qu'elle avait déjà vu dans un hôpital où elle travaillait. Avec Allie et Nick, John amène Harper dans un centre où d'autres infectés sont arrivés à gérer L'écaille de dragon mais une milice du feu s'est formée pour anéantir tous les infectés.
Et durant plus de 600 pages nous allons suivre Harper, John, Allie, Nick et compagnie dans cette atmosphère de mort, de doute, d'envie de vivre, de survivre et de mener à bien une grossesse qui pourrait mettre au monde un bébé déjà infecté...
Tout est mis en oeuvre pour que le lecteur ne lâche pas ce roman avec des personnages auxquels on s'attache, des chapitres très courts, et des explications sur cette maladie au fur et à mesure que l'on progresse et cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête avec la milice du feu qui les traque...
J'ai passé un très bon moment avec ce roman même s'il m'a fallu près de 15 jours pour en venir à bout parce que les caractères étaient écrits tellement petits que je devais faire des pauses régulières.
Mais à aucun moment je n'ai eu envie d'abandonner ces personnages dans un contexte chaotique parce que je voulais savoir si Harper allait pouvoir mettre son enfant au monde. Parce que John me plaisait beaucoup même s'il reste en retrait du camp dans lequel il amène Harper. Parce que son histoire est géniale à découvrir.
L'homme feu est un thriller fantastique qui se laisse lire extrêmement bien. L'écriture est accrocheuse et très fluide et le côté fantastique pousse encore plus le lecteur à vouloir en savoir encore plus.
La fin m'a déconcertée et déçue parce que je ne m'y attendais pas du tout mais alors pas du tout du tout du tout. Du coup, je suis restée accrochée à mon livre en me disant que "non ce n'est pas possible !" et Bingo ! Joe Hill a frappé fort...
Je verrai bien une suite d'ailleurs parce que je trouve les dernières lignes très ouvertes... et ce serait trop bon que de retrouver certains personnages que j'aime beaucoup. Après avoir passé 15 jours avec eux, ce fût difficile de fermer ce roman mais je me dis que c'est pour mieux en découvrir un autre.
En bref, L'homme feu a été un excellent moment de lecture et une très bonne découverte. J'ai mis du temps avant de me décider à lire Joe Hill parce que j'avais peur que ça ne me perturbe trop, que cela ressemble trop à du Stephen King et finalement j'ai été comblée par ce que j'ai lu. Si vous aimez les thrillers fantastiques, je ne peux que vous conseiller ce titre et partir à la rencontre de personnes exceptionnelles atteintes d'une maladie étrange, angoisssante mais ô combien passionnante...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire