Auteur : David Young
Editions : Fleuve Noir (19 octobre 2017)
Nbre de pages : 392
Présentation de l'éditeur :
Été 1975, RDA.
Deux bébés ont disparu à Halle-Neustadt, cité idéale de la République, réputée connaître un taux zéro en matière de crime. Le lieutenant Karin Müler est choisie pour tenter d'élucider ce mystère. Mais alors qu'elle met tout en oeuvre pour retrouver les jumeaux, elle se heurte à des murs invisibles, aussi épais que deux des complexes d'habitation.
Car dans cette ville nouvelle où les allées se perdent dans le vide et où les rues ne portent pas de nom, seule la productivité compte. La population, sous l'emprise de la propagande, est à maintenir à tout prix dans l'ignorance.
Or, c'est justement hors des périmètres autorisés que semblent se trouver les véritables indices. Des hauts fonctionnaires du complexe VIII aux employés de la crèche locale, tout le monde à l'air d'avoir quelque chose à cacher. Lorsque Karin parvient enfin à avancer dans ses recherches, une révélation concernant sa propre histoire vient rebattre les cartes de son enquête...
Mon avis :
Voilà la deuxième enquête de Karin Müller que j'ai aimé suivre dans l'ensemble. Ici, il va être question de disparition de jumeaux dans une petite ville appelée Halle-Neustadt (Ha-Neu prononcé comme Hanoï).
Alors que Karin est rétrogradée dans ses fonctions à la suite de la première enquête que vous retrouverez avec Stasi Child, nous allons la suivre dans cette ville bien particulière puisque seule l'avenue principale porte un nom. Toutes les autres sont anonymes. Difficile alors de se repérer.
Mais les difficultés de Karin ne vont pas s'arrêter à ce qui sera finalement un menu détail parce qu'elle va véritablement se retrouver au pied du mur lorsque le Ministère de la Sécurité d'Etat va commencer à lui mettre des limites dans cette enquête qui piétine.
Impossible pour elle d'interroger qui que ce soit ou d'aller où bon lui semble.
Karin doit faire avec le minimum mais rendre des comptes rapidement.
Globalement, l'enquête est intéressante à suivre et j'avoue que le final n'est pas dénué d'intérêt. Le côté historique sur les difficultés d'un enquêteur à mener ses interrogatoires et ses recherches pour découvrir la vérité, aux côtés de la Stasi et donc des difficultés qui en découlent, est très bien rendu.
Mais j'ai trouvé que l'enquête était très/trop longue et j'ai peiné, au bout du compte, à m'y intéresser vraiment.
Par contre, j'ai adoré découvrir un nouveau pan de l'histoire personnelle de Karin.
L'auteur étoffe de plus en plus ce personnage qui prend une profondeur à laquelle je ne m'attendais pas.
Je ne développerai pas pour ne pas trop vous en dévoiler parce que, si on peut imaginer ce qu'a pu vivre Karin avec le tome 1 et les conséquences psychologiques que cela entraîne, on est quand même loin d'imaginer tout ce qui nous est dévoilé dans ce tome 2.
Cela met tellement d'interrogations sur la suite à venir avec cette lieutenant de police que, même si l'enquête policière est passée pour moi au second plan, je lirai avec plaisir et intérêt le prochain ouvrage de David Young. J'ai véritablement très envie de voir comment Karin va encore évoluer et ce que l'auteur va nous réserver.
J'espère aussi que l'enquête sera plus addictive et plus dans l'action, comme dans le tome précédent, et non pas comme celui-ci où finalement cela se déroule dans les dernières pages.
Quoi qu'il en soit et si vous aimez les romans policiers historiques, je ne peux que vous recommandez chaudement les ouvrages de cet auteur qui vous entraîne dans un Berlin-Est de Guerre Froide. Le côté historique est parfaitement retranscrit mais surtout maîtrisé, tout comme les difficultés de vivre dans un Etat où la Stasi et les espions étaient omniprésents.
Alors que Karin est rétrogradée dans ses fonctions à la suite de la première enquête que vous retrouverez avec Stasi Child, nous allons la suivre dans cette ville bien particulière puisque seule l'avenue principale porte un nom. Toutes les autres sont anonymes. Difficile alors de se repérer.
Mais les difficultés de Karin ne vont pas s'arrêter à ce qui sera finalement un menu détail parce qu'elle va véritablement se retrouver au pied du mur lorsque le Ministère de la Sécurité d'Etat va commencer à lui mettre des limites dans cette enquête qui piétine.
Impossible pour elle d'interroger qui que ce soit ou d'aller où bon lui semble.
Karin doit faire avec le minimum mais rendre des comptes rapidement.
Globalement, l'enquête est intéressante à suivre et j'avoue que le final n'est pas dénué d'intérêt. Le côté historique sur les difficultés d'un enquêteur à mener ses interrogatoires et ses recherches pour découvrir la vérité, aux côtés de la Stasi et donc des difficultés qui en découlent, est très bien rendu.
Mais j'ai trouvé que l'enquête était très/trop longue et j'ai peiné, au bout du compte, à m'y intéresser vraiment.
Par contre, j'ai adoré découvrir un nouveau pan de l'histoire personnelle de Karin.
L'auteur étoffe de plus en plus ce personnage qui prend une profondeur à laquelle je ne m'attendais pas.
Je ne développerai pas pour ne pas trop vous en dévoiler parce que, si on peut imaginer ce qu'a pu vivre Karin avec le tome 1 et les conséquences psychologiques que cela entraîne, on est quand même loin d'imaginer tout ce qui nous est dévoilé dans ce tome 2.
Cela met tellement d'interrogations sur la suite à venir avec cette lieutenant de police que, même si l'enquête policière est passée pour moi au second plan, je lirai avec plaisir et intérêt le prochain ouvrage de David Young. J'ai véritablement très envie de voir comment Karin va encore évoluer et ce que l'auteur va nous réserver.
J'espère aussi que l'enquête sera plus addictive et plus dans l'action, comme dans le tome précédent, et non pas comme celui-ci où finalement cela se déroule dans les dernières pages.
Quoi qu'il en soit et si vous aimez les romans policiers historiques, je ne peux que vous recommandez chaudement les ouvrages de cet auteur qui vous entraîne dans un Berlin-Est de Guerre Froide. Le côté historique est parfaitement retranscrit mais surtout maîtrisé, tout comme les difficultés de vivre dans un Etat où la Stasi et les espions étaient omniprésents.
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