Auteure : Solène Bakowski
Editions : Bragelonne (mars 2018)
Collection : Thriller
Nbre de pages : 368
Présentation de l'éditeur :
Mati a neuf ans. Elle a perdu sa maman. Son père s'enlise dans le deuil et sa grand-mère s'efforce, à sa manière, de recoller les morceaux. Un soir, la petite ne rentre pas de l'école. On imagine le pire, évidemment. Et le pire se produit. Comment croire que tout, pourtant, partait d'une bonne intention ?
Mon avis :
J'avais très envie de découvrir Solène Bakowski, après avoir eu de très bons échos sur son précédent titre, Un sac. Du coup, lorsque j'ai eu l'opportunité de lire son dernier roman paru, je n'ai pas hésité une seconde.
J'ai lu ce roman la semaine dernière et j'ai voulu prendre un peu de recul avec cette lecture qui, malheureusement, n'a pas été aussi concluante que ce que j'en attendais.
Alors que je pensais lire un roman à gros suspense avec des personnages qui allaient me mettre la pression et faire cogiter mes neurones à outrance, je me suis finalement retrouvée avec une histoire très bizarre et des personnages qui l'étaient tout autant. A aucun moment, je n'ai réussi à les comprendre et aucun ne m'a touchée.
Pourtant, le début est plutôt prometteur avec le décès d'une maman, la difficulté d'un père de faire face à ce deuil et de s'occuper de sa petite fille comme il le devrait, une grand-mère très/trop présente et une enfant qui aurait pu être plus touchante si elle n'avait pas été rendue trop adulte par l'auteure.
En effet, dès le premier chapitre, nous avons une lettre écrite par une enfant de 8 ans et qui pourtant dans son style et les mots qu'elle emploie ne font absolument pas l'âge requis. Le décalage est tellement énorme que cela m'a choquée. C'était totalement impossible qu'une gosse de cet âge écrive aussi bien.
Et cela se poursuit avec ses réactions, par la suite. Du coup, cela ne m'a pas semblé crédible et je me suis fait la remarque que si Mati avait été une adolescente plutôt qu'une jeune enfant, l'écart ne se serait pas vu ou un peu moins.
La deuxième chose qui m'a gênée a été le côté très étrange de la construction narrative avec trois parties bien distinctes. Ou en tout cas, les deux premières puisque la partie 1 se déroule entre le 20 et le 22 mai 2004 après le décès de la mère survenu en juin 2003 et le temps de la disparition de l'enfant. Puis la partie 2 démarre antérieurement au décès et nous allons découvrir un nouveau personnage avec Rémi. Ce personnage est encore très étrange mais petit à petit on comprend le pourquoi du comment même si, là encore, sa façon de réagir avec un autre personnage ne m'a pas semblé crédible.
J'ai parfaitement compris ce que voulait faire l'auteure mais plus j'avançais dans cette partie et plus je me perdais dans un style qui de prime abord semble poétique et touchant mais qui finalement était lourd par ces phrases synonymes courtes dont je me serais bien passée.
Pourquoi faire autant de répétitions alors qu'en allant à l'essentiel la finalité aurait été la même pour moi ? Là, j'avoue que je ne comprends pas... Sur quelques menus passages, cela pouvait aller mais sur l'intégralité du roman, je dis non.
Quant à la dernière partie et la fin, j'avoue que je ne l'ai pas trouvé crédible non plus et je n'ai pas du tout adhéré à cette lecture.
Du côté de l'écriture, et même si je n'ai pas adhéré à tout ce que Solène Bakowski a fait dans son roman, je l'ai trouvée fluide et facile à lire. J'ai d'ailleurs terminé ce roman assez vite, même si j'ai traîné parce que l'histoire ne m'envoûtait pas, tout simplement.
Je sors donc déçue de cette lecture mais je suis contente d'avoir découvert une auteure française dont je vais surveiller les prochains titres. Je ne m'avoue pas battue à l'avance et je pense lire son précédent roman pour me faire une idée plus précise de ce qu'elle écrit.
Si vous étiez tenté par cette lecture, je persiste à dire qu'il faut vous faire votre propre avis, surtout que les retours sur Une bonne intention sont plutôt bons. Je fais, malheureusement, encore office de vilain petit canard mais j'assume.
Je remercie l'auteure et les éditions Bragelonne de m'avoir fait parvenir ce roman, même si je n'en ressors pas convaincue.
J'ai lu ce roman la semaine dernière et j'ai voulu prendre un peu de recul avec cette lecture qui, malheureusement, n'a pas été aussi concluante que ce que j'en attendais.
Alors que je pensais lire un roman à gros suspense avec des personnages qui allaient me mettre la pression et faire cogiter mes neurones à outrance, je me suis finalement retrouvée avec une histoire très bizarre et des personnages qui l'étaient tout autant. A aucun moment, je n'ai réussi à les comprendre et aucun ne m'a touchée.
Pourtant, le début est plutôt prometteur avec le décès d'une maman, la difficulté d'un père de faire face à ce deuil et de s'occuper de sa petite fille comme il le devrait, une grand-mère très/trop présente et une enfant qui aurait pu être plus touchante si elle n'avait pas été rendue trop adulte par l'auteure.
En effet, dès le premier chapitre, nous avons une lettre écrite par une enfant de 8 ans et qui pourtant dans son style et les mots qu'elle emploie ne font absolument pas l'âge requis. Le décalage est tellement énorme que cela m'a choquée. C'était totalement impossible qu'une gosse de cet âge écrive aussi bien.
Et cela se poursuit avec ses réactions, par la suite. Du coup, cela ne m'a pas semblé crédible et je me suis fait la remarque que si Mati avait été une adolescente plutôt qu'une jeune enfant, l'écart ne se serait pas vu ou un peu moins.
La deuxième chose qui m'a gênée a été le côté très étrange de la construction narrative avec trois parties bien distinctes. Ou en tout cas, les deux premières puisque la partie 1 se déroule entre le 20 et le 22 mai 2004 après le décès de la mère survenu en juin 2003 et le temps de la disparition de l'enfant. Puis la partie 2 démarre antérieurement au décès et nous allons découvrir un nouveau personnage avec Rémi. Ce personnage est encore très étrange mais petit à petit on comprend le pourquoi du comment même si, là encore, sa façon de réagir avec un autre personnage ne m'a pas semblé crédible.
J'ai parfaitement compris ce que voulait faire l'auteure mais plus j'avançais dans cette partie et plus je me perdais dans un style qui de prime abord semble poétique et touchant mais qui finalement était lourd par ces phrases synonymes courtes dont je me serais bien passée.
Pourquoi faire autant de répétitions alors qu'en allant à l'essentiel la finalité aurait été la même pour moi ? Là, j'avoue que je ne comprends pas... Sur quelques menus passages, cela pouvait aller mais sur l'intégralité du roman, je dis non.
Quant à la dernière partie et la fin, j'avoue que je ne l'ai pas trouvé crédible non plus et je n'ai pas du tout adhéré à cette lecture.
Du côté de l'écriture, et même si je n'ai pas adhéré à tout ce que Solène Bakowski a fait dans son roman, je l'ai trouvée fluide et facile à lire. J'ai d'ailleurs terminé ce roman assez vite, même si j'ai traîné parce que l'histoire ne m'envoûtait pas, tout simplement.
Je sors donc déçue de cette lecture mais je suis contente d'avoir découvert une auteure française dont je vais surveiller les prochains titres. Je ne m'avoue pas battue à l'avance et je pense lire son précédent roman pour me faire une idée plus précise de ce qu'elle écrit.
Si vous étiez tenté par cette lecture, je persiste à dire qu'il faut vous faire votre propre avis, surtout que les retours sur Une bonne intention sont plutôt bons. Je fais, malheureusement, encore office de vilain petit canard mais j'assume.
Je remercie l'auteure et les éditions Bragelonne de m'avoir fait parvenir ce roman, même si je n'en ressors pas convaincue.
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