Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 456
Présentation de l'éditeur :
Ray Lovell, détective privé,
s'interroge : que fait-il dans cet hôpital ? Pourquoi cette amnésie, ces
hallucinations ? Et si l'accident de voiture dont il a été victime
était lié à son enquête ?
Peu de temps auparavant, Leon, un gipsy, a fait appel à lui pour retrouver sa fille, Rose, disparue depuis sept ans. L'homme ne s'est pas adressé à Lovell par hasard : ses origines tziganes font de ce dernier la personne idéale pour éclaircir l'affaire.
Mariée au taciturne Ivo Janko, mère d'un petit garçon atteint d'une étrange maladie, Rose aurait tout abandonné pour suivre un gadjo. Mais où se cache-t-elle ? Pourquoi ce mutisme du clan ? Quels secrets la jeune femme a-t-elle emportés avec elle ?
Car une malédiction pèse sur les Janko, terrible, inavouable, qui menace désormais Lovell. À moins que quelqu'un ne trouve le courage de briser la loi du silence...
Mon avis :
Lu en deux jours, cet ouvrage de Stef Penney est le premier que je découvre de l'auteur mais il m'a donné très envie de lire son autre titre, La tendresse des loups.
Je ne referai pas un résumé de l'histoire vu que la présentation de l'éditeur suffit largement pour vous indiquer, sans trop en dire, de quoi il est question ici.
Le futur lecteur doit juste savoir que la narration se fait à deux voix et qu'elle est faite par des gitans.
Grâce à eux et leurs styles de vie totalement différents (l'un vit dans une caravane avec sa famille, l'autre - le détective - vit comme vous et moi), nous suivons les moeurs des tziganes, en plus de la recherche de Rose.
Cette histoire va bien au-delà de la simple enquête. Bien sûr, le lecteur va vouloir savoir ce qui s'est passé pour que Rose disparaisse et surtout où elle est, si elle est vivante... mais il va aussi découvrir le monde des tziganes, leur façon de penser et d'agir dans de telles circonstances.
On sait par avance que ce monde là est très fermé. Que lorsque le "chef" dit quelque chose, il est impossible, pour le reste de la famille, d'aller à son encontre.
C'est une bataille de tous les diables pour le détective privé que d'arriver à trouver des bribes de vérité qui le conduiront à une révélation que l'on ne voit pas vraiment venir.
L'écriture de Stef Penney est comme son livre : simple mais majestueux. Parce qu'elle décrit les sentiments de ces personnes sortant du lot avec une précision à couper le souffle, je me suis laissée emporter par cette histoire alors même qu'il n'y a rien de transcendant. Mais le tout offre une histoire tragique qui finit par toucher le lecteur et la lenteur du rythme et des découvertes laissent encore plus de marques.
Certains trouveront peut-être que Stef Penney aurait pu être plus vive dans sa narration pour donner un peu plus de punch à toute cette histoire alors que, personnellement, je trouve que cela colle parfaitement à tout ce qui touche ce monde des tziganes.
C'est une très jolie découverte que j'ai faite et que je recommande à ceux qui veulent savoir ce qu'était la vie de Rose mais pas uniquement. La famille Janko a beaucoup à raconter et il ne tient qu'à vous de les écouter.
Je remercie les Editions Belfond pour cette lecture.
Peu de temps auparavant, Leon, un gipsy, a fait appel à lui pour retrouver sa fille, Rose, disparue depuis sept ans. L'homme ne s'est pas adressé à Lovell par hasard : ses origines tziganes font de ce dernier la personne idéale pour éclaircir l'affaire.
Mariée au taciturne Ivo Janko, mère d'un petit garçon atteint d'une étrange maladie, Rose aurait tout abandonné pour suivre un gadjo. Mais où se cache-t-elle ? Pourquoi ce mutisme du clan ? Quels secrets la jeune femme a-t-elle emportés avec elle ?
Car une malédiction pèse sur les Janko, terrible, inavouable, qui menace désormais Lovell. À moins que quelqu'un ne trouve le courage de briser la loi du silence...
Mon avis :
Lu en deux jours, cet ouvrage de Stef Penney est le premier que je découvre de l'auteur mais il m'a donné très envie de lire son autre titre, La tendresse des loups.
Je ne referai pas un résumé de l'histoire vu que la présentation de l'éditeur suffit largement pour vous indiquer, sans trop en dire, de quoi il est question ici.
Le futur lecteur doit juste savoir que la narration se fait à deux voix et qu'elle est faite par des gitans.
Grâce à eux et leurs styles de vie totalement différents (l'un vit dans une caravane avec sa famille, l'autre - le détective - vit comme vous et moi), nous suivons les moeurs des tziganes, en plus de la recherche de Rose.
Cette histoire va bien au-delà de la simple enquête. Bien sûr, le lecteur va vouloir savoir ce qui s'est passé pour que Rose disparaisse et surtout où elle est, si elle est vivante... mais il va aussi découvrir le monde des tziganes, leur façon de penser et d'agir dans de telles circonstances.
On sait par avance que ce monde là est très fermé. Que lorsque le "chef" dit quelque chose, il est impossible, pour le reste de la famille, d'aller à son encontre.
C'est une bataille de tous les diables pour le détective privé que d'arriver à trouver des bribes de vérité qui le conduiront à une révélation que l'on ne voit pas vraiment venir.
L'écriture de Stef Penney est comme son livre : simple mais majestueux. Parce qu'elle décrit les sentiments de ces personnes sortant du lot avec une précision à couper le souffle, je me suis laissée emporter par cette histoire alors même qu'il n'y a rien de transcendant. Mais le tout offre une histoire tragique qui finit par toucher le lecteur et la lenteur du rythme et des découvertes laissent encore plus de marques.
Certains trouveront peut-être que Stef Penney aurait pu être plus vive dans sa narration pour donner un peu plus de punch à toute cette histoire alors que, personnellement, je trouve que cela colle parfaitement à tout ce qui touche ce monde des tziganes.
C'est une très jolie découverte que j'ai faite et que je recommande à ceux qui veulent savoir ce qu'était la vie de Rose mais pas uniquement. La famille Janko a beaucoup à raconter et il ne tient qu'à vous de les écouter.
Je remercie les Editions Belfond pour cette lecture.
J'ai été un peu moins généreuse que toi j'ai mis 16 :) mais j'ai passé un bon moment. Une lecture intéressante.
RépondreSupprimerÇa a l'air pas mal du tout ! merci pour cette critique.
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