Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 406
Présentation de l'éditeur :
En 2011, Ypres est le théâtre d'une
surprenante découverte : le corps d'un soldat de la Grande Guerre est
retrouvé, parfaitement conservé. Dans ses poches, deux lettres signées
H. Canning. Qui était ce soldat inconnu ? Leah, journaliste, est chargée
de mener l'enquête.
Un siècle plus tôt, dans une tranquille bourgade du Berkshire, le révérend Albert Canning et sa naïve épouse Hester vont voir leur vie bouleversée par l'arrivée de deux curieux personnages : Cat, la nouvelle bonne, jeune femme secrète et indépendante, envoyée à la campagne après une affaire qui l'a conduite en prison ; et Robin Durrant, troublant jeune homme versé dans les sciences occultes.
Tensions, désirs, frustrations... En cet été caniculaire, le drame couve dans la maison Canning. Un drame si terrible que des générations plus tard, ses conséquences se font encore ressentir...
Mon avis :
J'avais lu l'année dernière le premier roman de cet auteur, L'héritage, qui avait été une belle lecture et j'ai été enchantée de découvrir ce nouvel opus.
L'auteur nous embarque une nouvelle fois dans une histoire de secret familial mais la particularité de Pressentiments réside dans le rythme très lent de la narration. De ce fait, il ne plaira peut-être pas aux lecteurs avides de savoir rapidement ce qui se passe parce qu'il faut prendre son temps pour lire cet ouvrage, se délecter de chaque page, de chaque moment que nous découvrons.
Tout comme dans L'héritage, Katherine Webb va partir d'un élément déclencheur en 2011 pour revenir 100 ans en arrière, là où réside tout le mystère qui entoure la famille Canning.
On va donc vivre une double narration puisque :
- d'un côté, c'est à travers Leah, jeune journaliste free-lance, que tout va commencer : la découverte d'un corps en Belgique dont la mort remonterait à la Première Guerre Mondiale et la demande de Ryan, son ex-ami et membre de la CSM (Commission des Sépultures Militaires) pour trouver qui est cet homme, parfaitement conservé auprès de qui on a retrouvé deux lettres bien mystérieuses.
- et de l'autre, c'est Cat Morlay, servante au Presbytère des époux Canning que l'on va suivre tout ce qui se passe dans cette maison au tout début du XXème siècle.
J'ai été emportée, une fois encore, par l'histoire que me racontait Katherine Webb même si, comme je l'ai dit plus haut, le rythme est lent et demande une certaine dose de patiente pour voir les pièces du puzzle s'imbriquer les uns dans les autres. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai mis quasiment une bonne semaine pour en venir à bout.
Malgré tout, l'ambiance, l'histoire et le mystère qui entoure tant la famille Canning que Cat Morley donnent l'envie d'en savoir toujours plus.
Non seulement, le lecteur découvre la théosophie avec un personnage qu'il est difficile de ne pas se méfier mais également le début d'une évolution sociale pour les femmes de l'époque.
Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas spolier l'ouvrage qui mérite vraiment la découverte même s'il faut prendre un peu plus de temps que pour d'autres livres usant du même thème. C'est, je pense, le point fort (ou faible selon le lecteur) de Pressentiments. Il ne fait pas du tout partie de ces livres que l'on dévore dans la journée parce qu'il y a beaucoup d'éléments à engranger, des personnages à cerner, un mystère à dévoiler.
Pressentiments c'est comme un très bon chocolat que l'on fait fondre dans sa bouche pour se délecter de son parfum, de son goût intense ou doux. Ici, on part tranquillement dans une petite bourgade du Berkshire, à Cold Ash Holt, on fait la connaissance de Albert et Hester Canning, de Cat Morlay, de la gouvernante Sophie Bell et de celui par qui tout arrive et que je ne nommerai pas.
On découvre un monde à l'apparence parfaite et qui pourtant cache énormément de choses qui font souffrir, donnent envie de se révolter, de faire bouger les idées reçues aussi.
Vous l'aurez sans doute compris, j'ai beaucoup aimé me plonger dans le nouvel ouvrage de Katherine Webb dont le talent d'écrivain se confirme ici. Elle a un véritable don pour organiser son intrigue et ne divulguer qu'au compte-goutte les évènements qui font basculer la vie de ses personnages.
Je ne peux que vous inviter à tenter cet auteur, d'autant que son premier titre L'héritage est sorti en format poche aux Editions Pocket depuis le 7 avril dernier. Vous n'avez donc plus d'excuse pour ne pas la découvrir.
Je remercie sincèrement les Editions Belfond pour cette nouvelle lecture que je vais garder en mémoire un petit bout de temps.
Un siècle plus tôt, dans une tranquille bourgade du Berkshire, le révérend Albert Canning et sa naïve épouse Hester vont voir leur vie bouleversée par l'arrivée de deux curieux personnages : Cat, la nouvelle bonne, jeune femme secrète et indépendante, envoyée à la campagne après une affaire qui l'a conduite en prison ; et Robin Durrant, troublant jeune homme versé dans les sciences occultes.
Tensions, désirs, frustrations... En cet été caniculaire, le drame couve dans la maison Canning. Un drame si terrible que des générations plus tard, ses conséquences se font encore ressentir...
Mon avis :
J'avais lu l'année dernière le premier roman de cet auteur, L'héritage, qui avait été une belle lecture et j'ai été enchantée de découvrir ce nouvel opus.
L'auteur nous embarque une nouvelle fois dans une histoire de secret familial mais la particularité de Pressentiments réside dans le rythme très lent de la narration. De ce fait, il ne plaira peut-être pas aux lecteurs avides de savoir rapidement ce qui se passe parce qu'il faut prendre son temps pour lire cet ouvrage, se délecter de chaque page, de chaque moment que nous découvrons.
Tout comme dans L'héritage, Katherine Webb va partir d'un élément déclencheur en 2011 pour revenir 100 ans en arrière, là où réside tout le mystère qui entoure la famille Canning.
On va donc vivre une double narration puisque :
- d'un côté, c'est à travers Leah, jeune journaliste free-lance, que tout va commencer : la découverte d'un corps en Belgique dont la mort remonterait à la Première Guerre Mondiale et la demande de Ryan, son ex-ami et membre de la CSM (Commission des Sépultures Militaires) pour trouver qui est cet homme, parfaitement conservé auprès de qui on a retrouvé deux lettres bien mystérieuses.
- et de l'autre, c'est Cat Morlay, servante au Presbytère des époux Canning que l'on va suivre tout ce qui se passe dans cette maison au tout début du XXème siècle.
J'ai été emportée, une fois encore, par l'histoire que me racontait Katherine Webb même si, comme je l'ai dit plus haut, le rythme est lent et demande une certaine dose de patiente pour voir les pièces du puzzle s'imbriquer les uns dans les autres. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai mis quasiment une bonne semaine pour en venir à bout.
Malgré tout, l'ambiance, l'histoire et le mystère qui entoure tant la famille Canning que Cat Morley donnent l'envie d'en savoir toujours plus.
Non seulement, le lecteur découvre la théosophie avec un personnage qu'il est difficile de ne pas se méfier mais également le début d'une évolution sociale pour les femmes de l'époque.
Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas spolier l'ouvrage qui mérite vraiment la découverte même s'il faut prendre un peu plus de temps que pour d'autres livres usant du même thème. C'est, je pense, le point fort (ou faible selon le lecteur) de Pressentiments. Il ne fait pas du tout partie de ces livres que l'on dévore dans la journée parce qu'il y a beaucoup d'éléments à engranger, des personnages à cerner, un mystère à dévoiler.
Pressentiments c'est comme un très bon chocolat que l'on fait fondre dans sa bouche pour se délecter de son parfum, de son goût intense ou doux. Ici, on part tranquillement dans une petite bourgade du Berkshire, à Cold Ash Holt, on fait la connaissance de Albert et Hester Canning, de Cat Morlay, de la gouvernante Sophie Bell et de celui par qui tout arrive et que je ne nommerai pas.
On découvre un monde à l'apparence parfaite et qui pourtant cache énormément de choses qui font souffrir, donnent envie de se révolter, de faire bouger les idées reçues aussi.
Vous l'aurez sans doute compris, j'ai beaucoup aimé me plonger dans le nouvel ouvrage de Katherine Webb dont le talent d'écrivain se confirme ici. Elle a un véritable don pour organiser son intrigue et ne divulguer qu'au compte-goutte les évènements qui font basculer la vie de ses personnages.
Je ne peux que vous inviter à tenter cet auteur, d'autant que son premier titre L'héritage est sorti en format poche aux Editions Pocket depuis le 7 avril dernier. Vous n'avez donc plus d'excuse pour ne pas la découvrir.
Je remercie sincèrement les Editions Belfond pour cette nouvelle lecture que je vais garder en mémoire un petit bout de temps.
Ton avis donne envie mais ce n'est pas le genre de lecture dont j'ai envie...
RépondreSupprimerAu fait, je t'ai tagué sur mon blog ^^